dimanche 26 juin 2011

Océan-Manor met le cap à l'est.











Dimanche 19 juin, le ciel est mitigé. Nous avons droit à une alternance de ciel bleu et de nuages avec quelques gouttes de-ci de-là. Les premiers bateaux quittent le port à 7h00. Nous sommes dimanche et les écluses n’ouvrent qu’à 9h00. Il va y avoir la queue à la première écluse… Nous partons vers 10h00 et malgré tout, nous devons encore attendre à la première écluse. Halte pour déjeuner à Varangéville. Nous pouvons ainsi allez visiter son église-halle de St Gorgon ainsi que la basilique St Nicolas, un peu plus loin à St Nicolas du Port.











Nous repartons pour une navigation agréable, le ciel reste gris mais il ne pleut plus nous avons même droit au soleil pour terminer la journée. Nous nous arrêtons en amont de l’écluse 18 avant Einville. Il y a un très beau cerisier qui croule sous les cerises. Le capitaine sort le barbecue pendant que les filles cueillent les cerises. Pendant le dénoyautage, un gigot d’agneau cuit sur le feu et nous met l’eau à la bouche… 7 kg de cerises prêtes à cuire. Elles attendront la fin du repas. Nous avons une petite pensée pour nos amis suisses, Evelyne et Stéphan, qui nous avaient fourni les pots vides pour les confitures.










Lundi, au petit déjeuner, nous goutons la confiture mise en pot la veille. Elle est un peu liquide mais succulente. La navigation se fait avec un temps plutôt gris. Le soleil n’est pas franc, mais sur l’eau, il faut s’en méfier, Yvon prend une couleur écrevisse. Nous nous arrêtons à Lagarde pour dire bonjour à Jacques le responsable de Navig’France. Il nous informe de toutes les dernières nouveautés du canal. Encore quelques écluses et nous voilà au pied de l’écluse n°2 de Réchicourt. Elle a une chute de 16 mètres et remplace une chaîne de 6 écluses. Nous ne la passerons plus aujourd’hui.










Mardi, l’écluse n’est pas prête pour nous. Nous devons attendre. Ici il y a un éclusier, le regroupement des bateaux est une réalité. Il faut attendre un second bateau pour écluser celui qui attend en haut. 1h30 d’attente pour nous. 10h30, l’écluse est enfin prête pour nous. Une halte à Xouaxange pour un déjeuner en terrasse dans un décor campagnard. Nous reprenons notre navigation jusqu’au tunnel de Nidderviller puis celui d’Arzviller avant la descente du plan incliné. Nous ne pouvons pas passer la nuit en haut.












Mercredi, nous reprenons le plan incliné pour aller faire la visite du site et de la salle des machines. C’est un site impressionnant. Dénivelé de 44,55m qui se fait en 4 minutes et remplace une vallée de 17 écluses et tout cela presque sans énergie.













Nous redescendons pour allez jusqu’à Lutzelbourg. La pluie se montre. Nous avons droit à une très grosse averse avant d’être amarré. Nous voyons passer le nouveau bateau du Boat que nous avions vu au Salon Nautique à Paris cet hiver et vu sur l’eau à quai à Hesse mardi. Annick et Yvon avaient même eu l’honneur de pouvoir le visiter. Nous repartons sous la pluie. Vers 16h00 le soleil se montre et nous arrivons à Saverne avec un timide rayon de soleil.









Jeudi, Annick et Yvon partent à la découverte de Saverne. Le capitaine nous prépare un délicieux déjeuner en terrasse avec une superbe vue sur le château de Saverne. Nous partons pour une courte navigation. Nous nous arrêtons à Steinbourg pour voir le centre de réimplantation des cigognes, malheureusement, il est fermé.















Nous pouvons malgré tout observer les cigognes. Il y en a beaucoup dans le village. Il suffit de lever la tête. Nous nous arrêtons en pleine nature au milieu d’une chaîne d’écluses. Nous n’irons pas plus loin, il est trop tard. Par contre, en contrebas, il y a un cerisier bien garni ainsi que quelques cassis. Un ramassage de tous ces fruits pour les mettre en pot est obligatoire. Ce serait un crime de les laisser sur l’arbre. Pendant que les filles sont à la cueillette, Yvon s’occupe du feu pour la cuisson de la côte à l’os. Vu l’heure, les 4 kg de fruits sont mis au sucre, ils seront cuits demain matin pendant le petit déjeuner.











Vendredi, nous repartons avec un temps clément. Un bateau de location est avec nous pour passer les écluses. Arrêt à Waltenheim sur Zorn pour un déjeuner en terrasse bien agréable. L’équipage allemand qui naviguait avec nous démarre un peu avant nous. Il faut demander la reprogrammation des écluses. Il ne l’on pas fait, l’écluse ne s’ouvre pas ! Avec le vent léger, ils sont poussés vers l’écluse, un joli travers avec le bateau 15 mètres devant les portes avant de perdre un équipier à l’eau.













Notre capitaine au grand cœur va les sauver de cette mauvaise passe… Aussi bien le bateau que le nageur ! Un peu inutile, nous observons tout cela de loin, tout en riant bien. Notre nageur un peu surpris et étourdi s’en sortira sans aucun mal. Il a même gardé aux pieds ses chaussures noires de ville et sa casquette et ses lunettes sur la tête. Nous continuons notre navigation après ces quelques émotions.
















Pour ne pas s’arrêter à Strasbourg pour la nuit, nous faisons encore une halte à Souffelweyersheim.
Samedi, encore quelques km de navigation et 2 écluses pour arriver à Strasbourg.












Nous remontons l’Ill jusqu’à l’entrée de la Petite France. Malheureusement, nous ne pouvons pas faire tout le parcours, nous devons faire demi-tour à cause de la hauteur des ponts. A midi, nous sommes au cœur de Strasbourg. Nous avons retrouvé d’autres bateaux pavoisés pour les Rencontres Fluviales de Strasbourg. Océan-Manor hisse haut son pavois comme les autres. Annick et Yvon ont toute l’après-midi pour visiter la ville et faire un petit tour en bateau mouche pour voir toute la Petite France de l’eau. Un soir n’est pas coutume, nous allons dîner au restaurant pour déguster une flammekuch bien typique de la région.












Dimanche, le temps de petit-déjeuner et de boucler les valises (sans oublier quelques pots de confiture à la cerise), nos passagers ont encore le temps de faire une petite balade le long du canal. Un déjeuner tranquille avant de nous quitter pour retrouver la capitale. Une semaine bien remplie, qui malgré un temps pas toujours génial, est passée très vite.