jeudi 2 juin 2011

Toujours la remonte !



Dimanche 29 mai, c’est la fête des mères… Bonne fête à toutes les mamans. Le soleil est toujours présent. La journée promet d’être agréable. C’est la fin des vacances pour Denise et Bernard. Ils seraient bien restés encore un peu, mais les obligations médicales les rappellent à l’ordre. Nous quittons notre amarrage sauvage… Non sans mal, le Rhône a encore perdu quelques cm pendant la nuit. Nous sommes posés, heureusement, les hélices sont toujours en eaux libres. Après avoir agité un peu le bateau, nous quittons notre écrin de verdure. Nous retournons au quai de Valence près du centre ville pour débarquer nos hôtes. Nous les accompagnons jusqu’à la gare pour porter les valises. Elle est à un petit kilomètre du quai, cela fait un peu de marche à pieds. Une fois nos hôtes repartis, nous quittons le bruyant quai de Valence. L’éclusier de Bourg les Valence nous attend, il a déjà des plaisanciers dans le sas et pas de bateaux de commerce en vue. Vu la sécheresse, regroupement des bateaux pour l’éclusage. Ceux qui sont dans le sas doivent attendre.











Nous nous arrêtons à Tournon où nous ne pouvons que constater l’envasement de plus en plus prononcé du port. Il faut en plus y ajouter les algues. Il serait temps de faire quelque chose, les bateaux finiront par ne plus pouvoir s’arrêter. Pourtant, c’est une halte très agréable au milieu des vignes de grands crus. Martine et Patrick, viennent nous rejoindre pour déjeuner. Ils embarqueront avec nous d’ici quelques jours après une petite escapade sur la côte d’Azur. Après le repas, Martine et Patrick reprennent la route, nous reprenons notre navigation. Nous passons l’écluse de Gervans où nous trouvons encore un éclusier, ce qui n’est plus vrai dans les autres écluses du Rhône. Tout se fait en télésurveillance.













Nous éclusons avec le Nirvana, une péniche de 135 m de long. Il ne reste pas beaucoup de place pour nous. En arrivant en haut, nous sommes accueillis par la femme de l’éclusier et leur fille. Elles nous offrent quelques délicieuses cerises. Où est passé le temps des éclusiers et du contact convivial lors du passage des bateaux. Il fait très doux, la navigation de fin de journée est très agréable. Les oiseaux, le soleil couchant, une température bien agréable… Vive la remonte du Rhône dans ces conditions là. Nous nous posons pour la nuit à la halte de Chavanay.
Lundi, le soleil est toujours là mais un vent de sud s’est levé. Nous allons avoir droit à la houle. A Vienne, comme toujours lorsqu’il y a du vent, le Rhône remue ! Pas de halte à Vienne, Océan-Manor se ferait drosser sur le quai.













Nous avons déjà essayé lors d’un précédent passage. Nous déjeunons donc en navigation. Nous arrivons à Lyon et embouquons la Saône. C’est fini pour le Rhône. Sans forcer la machine, nous avons mis 40h00 pour aller de l’écluse de Saint Gilles à la Mulatière à Lyon sans nous presser. Le nouveau port vient d’être inauguré, nous allons y poser le bateau après avoir demandé l’ouverture de la passerelle piétonne. Port bruyant, dans un décor un peu futuriste, pas vraiment génial.











Deplus, il n’accueille que des bateaux de moins de 12 mètres. Nous allons voir le capitaine du port pour compléter le guide des éditions Du Breil et puis nous nous sauvons pour un coin plus tranquille. Nous faisons rouvrir la passerelle pour pouvoir ressortir du port (tirant d’air du pont : 2,50 m). Nous remontons la Saône avec un vent toujours bien présent et un ciel qui se couvre et devient même menaçant. Nous nous arrêtons à Trévoux où nous sommes plutôt bien à l’abri du vent. C’est un joli village plein d’histoire construit en amphithéâtre dans une boucle de la Saône. Petite halte fort sympathique et abordable : 5 euros pour la nuit avec l’eau et l’électricité.











Mardi, nous quittons Trévoux avec la pluie et le vent du nord bien froid. Depuis hier, nous avons perdu 15 degrés. Tous d’un coup le temps s’est mis à l’hiver et nous ressortons les pulls et les cirés.











Il y a beaucoup de trafic commercial sur la Saône. Nous nous arrêtons à Montmerle pour le déjeuner. Il faut se réchauffer après cette froide navigation. La pluie est encore avec nous après le déjeuner. Nous repartons malgré tout.













Nous passons Mâcon toujours avec un ciel bien gris mais la pluie s’est enfin arrêtée. Nous nous arrêtons sur le petit ponton de Vesines. Et une fois n’est pas coutume, nous allons nous réchauffer au restaurant : « La Guinguette à Papa ». Après un très bon accueil, nous dégustons les plats traditionnels des bords de Saône, fritures et cuisses de grenouilles. Une bonne adresse à retenir.
Mercredi, nous repartons avec un ciel bien gris et un vent du nord-est. La pluie n’est pas de la partie. Navigation tranquille jusqu’à Tournus. Halte déjeuner. Nous retrouvons Françoise et Philippe de l’Inattendu. Son port d’attache est Auxonne, un peu plus haut sur la Saône. Après un bon café tous ensemble, nous repartons après avoir été faire un petit tour chez le très bon fromager de Tournus.












Le vent tombe un peu et le ciel s’éclaircit. Nous finirons la journée à Châlon. Nous aurions mieux fait de passer hier. Aujourd’hui, le tarif d’été est appliqué, 20, 60 euros la nuit pour un bateau de 10,28 m. C’est aussi cher que les ports de mer ! Mieux vaut passer hors saison.










Jeudi, nous profitons de la halte en pleine ville pour les magasins et la laverie. Nous en profitons sans y rester une nuit supplémentaire. Un amarrage sauvage sera très bien, à l’ancre sur le bord de la Saône.