dimanche 16 novembre 2008

Nous sommes de retour !

Samedi 8 novembre, Océan-Manor a retrouvé son équipage. Nous sommes prêts pour la dernière ligne droite de notre tour de France.

Petit coup de téléphone à VNF mais pas de réponse. Nous naviguons à la demande à cette période mais qui prévenir ? Nous croisons 2 agents VNF qui nous disent qu’il faut prévenir la subdivision VNF d’Agen de notre parcours. Il y a des écluses en mode manuel. Pas sûreté, nous attendrons lundi pour partir.

Dimanche, nous déjeunons chez Yolande et Jaky avant d’aller en voiture au Mas d’Agenais pour couper quelques bambous pour le carnaval. Il faut s’y prendre à l’avance…

Lundi, après une discussion houleuse avec la subdivision d’Agen, nous quittons Pont des Sables (Il faut les prévenir 48h à l’avance de nos déplacements !!! Oui mais le week-end, ils ne répondent pas au téléphone, ils n’ont même pas un répondeur pour y laisser un message. Autrement dit, si on se laisse faire, on ne navigue pas avant mercredi !...).

Petite halte rapide juste après le Mas d’Agenais pour récupérer nos 15 bambous coupés la veille. Nous les attachons le long de la coque (10 à 12 mètres, nous ne pouvons pas les transporter sur le toit de l’auto). Nous arrivons en milieu d’après midi à Buzet sur Baïse. Mardi 11 novembre, nous restons à Buzet. Les écluses sont fermées et il tombe des cordes. Nous en profitons pour mettre à jour le courrier et la paprasserie administrative sans oublier un peu de rangement. Paulette et Jean Pierre viennent nous faire un petit coucou en fin de journée.

Mercredi, nous reprenons notre chemin de bonne heure, 8h00, vers Castelsarrasin. Nous n’avons pas le choix des horaires, c’est VNF qui nous les impose, nous devons être à 8h30 à l’écluse de Larderet. Nous sommes otages de leur système si l’on veut continuer à naviguer. Le ciel est gris mais il fera sec toute la journée. 11h30, nous arrivons aux éclusettes d’Agen. Nous pensions pouvoir les passer avant de déjeuner mais là, un agent VNF nous dit que ce sera à 13h30. Pourquoi nous avoir fait partir si tôt ? 13h45, les éclusiers reviennent. Les écluses sont en chantier. C’est sale, dangereux, il y en a partout… Il faut écluser à la main. Mais il n’y a plus de manivelles, lors de l’automatisation, ils ont tout enlevé. Sur certaines portes, il y a des crémaillères provisoires. Pour les autres, il faut les ouvrir et les fermer avec 1 corde que l’on passe d’une porte à l’autre. Après avoir passé plus de 900 écluses cette année, on n’a jamais vu ça. Cela dépasse l’entendement. C’est impensable de voir un chantier tel que celui là. Etant sur le quai, un éclusier ose me dire que je suis sur un chantier et que dois porter un casque ! Pourquoi n’en portent-ils pas eux qui y sont toute la journée ? Ils n’ont même pas de gilet de sauvetage alors qu’ils font le pitre sur les portes d’écluse. 16h00, nous sommes à Boé pour passer la nuit. Monique vient nous chercher pour passer la soirée chez elle. Elle est impatiente de voir quelques images de notre parcours.

Jeudi, nous continuons notre chemin sans trop d’encombre, nous passons d’un département à l’autre sans trop de difficulté. La subdivision suivante était prévenue de notre passage. Nous finissons notre journée à Pommevic où l’on a l’eau et l’électricité : Merci Alex ! Dédée et Alex viennent passer la soirée à bord d’Océan-Manor. Ils sont heureux de voir quelques photos de notre tour de France. Quelques histoires de bateau et de navigation plus tard, nous nous quittons après une soirée bien agréable.

Vendredi, 8h30, nous sommes à l’écluse de Braguel, il ne faut pas traîner en route si l’on veut être à midi à Castelsarrasin. 12h15, arrêt des moteurs. Nous sommes à quai, il y a du monde pour nous accueillir. Nous sommes arrivés un jour plus tôt que prévu. Demain, nous pourrons même aller à la réunion de l’ANPEI de la région.

Ca y est, le tour de France est bouclé. Démarré le 29 février, nous sommes de retour à Castelsarrasin après 8 mois et demi de navigation.

Océan-Manor a parcouru 7470,821 km. Il a passé 933 écluses et navigué pendant 945h58 heures moteur.

On pense déjà au parcours de l’année prochaine mais d’ici là, une petite pause de quelques mois à Castelsarrasin sera la bienvenue.


mardi 4 novembre 2008

Nous sommes de retour sur le canal.




Dimanche 26 octobre, changement d’équipage. Michel et sa chienne Nana débarquent de Océan-Manor. Une belle semaine de navigation entre Nantes et Bordeaux qu’il n’aurait pas pu faire avec le Lagon. Loïc, Tiffany et leur maman Anne embarquent à leur tour pour quelques jours de navigation.

Lundi 27 octobre, ce matin, il pleut. Vers 11h00, un soleil timide pointe son nez. Arnaud, le journaliste qui était parti de Bordeaux pour Moscou en bateau-stop et que nous avions embarqué de Lyon à Châlon sur Saône, vient nous dire un petit bonjour.

14h00, nous partons avec la marée montante vers Castets En Dorthe. Navigation tranquille, le courant nous pousse bien. Loïc est notre nouveau capitaine. Le temps est avec nous, le ciel s’est bien dégagé. Nous arrivons à 19h00 à l’écluse mais nous sommes en horaire d’hiver et il n’y a plus d’éclusier. Il faut attendre le lendemain matin. Nous nous amarrons pour la nuit au ponton en aval de l’écluse : pas question de débarquer, il n’y a plus de passerelle.

Mardi, c’est sous un soleil radieux que nous repartons. Ca y est, nous sommes de retour sur le canal. Petite navigation qui nous mène au port de Fontet. Nous y trouvons l’eau et l’électricité. Pour l’équipage, nettoyage, récurage de tous les petits coins pour retirer le sel accumulé en mer. Pour le capitaine, un petit tour en train à Bordeaux pour récupérer sa voiture.

Mercredi 29, nous abandonnons Océan-Manor au port pour une petite virée au Bassin d’Arcachon. Sur notre route, nous allons saluer Kim et Philippe de la Kim Anh et leurs amis Dominique et Bernadette (Les Copains d’Abord) qui sont de passage chez eux. Nous escaladons ensuite la Dune du Pyla… 117 m de haut sur 3 km de long, cela fait un joli tas de sable à escalader. Jolie vue sur le bassin d’Arcachon. Nous redescendons de l’autre côté pour aller mettre les pieds dans l’eau salée et jouer avec les vagues. Le soleil se couche sur le Banc d’Arguin, il est temps de repasser la dune : toujours 117 m à monter puis à redescendre pour retourner sur Océan-Manor.

Jeudi, il pleut, nous changeons malgré tout d’horizon. Une écluse plus loin et après quelques km de navigation, nous arrivons à Meilhan sur Garonne. La halte a été reprise par un anglais. Même en cette fin de saison, il y a quelqu’un à la capitainerie.

Vendredi, nous embarquons 2 mousses supplémentaires, Lucas et Loris. Grande navigation jusqu’à Fourques sur Garonne. Nous avons droit au soleil. Avec les couleurs d’automne, le canal latéral à la Garonne est magnifique. C’est un véritable plaisir de naviguer en fin de saison. En fin de journée, Arnaud, notre journaliste, et son amie viennent passer la soirée à bord d’Océan-Manor. Nous avons droit à toutes les aventures de son parcours. Il n’est pas arrivé à Moscou, il avait abandonné à Istanbul mais il compte bien continuer son périple au printemps prochain. En attendant, il travaille pour requinquer sa caisse de bord.

Samedi 1er novembre, c’est la Toussaint mais pour nous, c’est un jour de fête : nous avons un anniversaire à célébrer. Les 40 ans de mariage de Yolande et Jaky du Rêve Bleu. Une fête grandiose à bord de la gabarre de Pont des Sables. Nous nous sommes bien amusés.

Dimanche, nous débarquons notre équipage. Retour en Belgique pour nos mousses : Loïc et Tiffany et leur maman. Pour nous aussi, quelques jours à terre pour saluer la famille et les amis.

A bientôt pour la fin du voyage…

Un petit tour en mer…

Dimanche 19 octobre, le ciel est clair et le soleil pas encore levé. Discrètement, nous quittons le port avec la marée. Navigation entre les cailloux qui entourent la pointe de l’île de Noirmoutier en nous laissant guider par les différents feux. Il ne fait pas très chaud mais le lever de soleil est magnifique. Navigation tranquille jusqu’à l’île d’Yeu. Nous faisons une petite escale à Port Joinville avant de repartir, 6 heures plus tard avec la marée, pour Saint Gilles Croix de Vie. C’est la fin de la journée, le vent se lève un peu et la mer commence à s’agiter. Nous aurons droit à un superbe coucher de soleil sur l’Ile d’Yeu mais il est temps d’arriver au port, le vent continue à augmenter.

Lundi, le temps n’est pas beau, il y a de la pluie et du vent. Beaucoup trop de vent pour Océan-Manor ! Il y a un joli troupeau de moutons sur la mer… Nous prolongeons notre escale à Saint Gilles.

Mardi, la météo est plus clémente, il pleut toujours mais le vent est tombé. Nous quittons Saint Gilles pour Bourgenay. La pluie persiste et il ne fait pas très chaud.

Mercredi, nous partons avec la marée, une fois de plus très tôt le matin. Le soleil n’est pas encore là. Nous longeons l’île de Ré sans rien en voir, il fait encore nuit. Le phare de la Baleine est là pour nous guider. Au loin, nous distinguons parfaitement le pont de l’île de Ré avec toutes ses lumières. Aujourd’hui, nous n’aurons pas droit à un beau lever de soleil, il fait bien trop nuageux. Un voilier de course nous dépasse, toutes voiles dehors, dans la pénombre du petit matin. Le départ du Vendée Globe n’est pas très loin.

Le ciel se dégage tout de même pour notre arrivée à La Rochelle. Nous nous amarrons au vieux port en plein cœur de la ville. Une situation bien agréable que nous prolongeons de quelques jours… La troisième nuitée au port est gratuite et nous en profitons surtout que le soleil est revenu.

Samedi matin, de très bonne heure et de bonne humeur, nous quittons le havre de La Rochelle pour contourner l’île d’Oléron du côté de la pointe de Chassiron. Nous croisons un énorme cargo. C’est toujours impressionnant de passer à moins de 50 m d’une masse aussi imposante dans la nuit. Il partait en direction du port de La Palice, le port commercial de La Rochelle.

Nous naviguons avec une houle longue d’Atlantique, avec des creux de 2,5 m à 3,5 m. Que du bonheur au large… Nous continuons notre descente vers le sud jusqu’au banc de la Mauvaise qui porte bien son nom. Sa réputation n’est pas usurpée, les déferlantes sont impressionnantes, même de loin ! Nous embouquons ensuite la Gironde en saluant au passage le phare de Cordouan, pour venir nous amarrer au port de Royan.

Dimanche 26 octobre, changement d’heure, nous quittons Royan à 9h30 heure d’hiver. C’est une heure tout à fait raisonnable pour partir. Nous remontons tranquillement la Gironde et la Garonne avec la marée à une vitesse de 9 à 10 nœuds. Nous arrivons à Bordeaux vers 17h00. Très peu de place pour s’amarrer. Nous sommes obligés de nous mettre à couple avec un vieux gréement splendide. Changement d’équipage. Michel et Nana quittent Océan-Manor après avoir passé de très bons moments de calme et d’agitation (maritime bien sûr !) à bord.

lundi 20 octobre 2008

La descente de Loire.

Bloqués depuis quelques jours à Angers, le jeudi 16 octobre en allant faire les courses au centre ville, nous découvrons un attroupement important sur la Grand Place. Les gens sont debout, droits, sans bouger, sans un mot. Il y a juste une grue qui travaille. Elle est au dessus d’un champ de fouille. Un grand écran permet de suivre les manœuvres de la grue. Ils sont en train d’ouvrir les sarcophages du 5ème siècle découverts quelques mois plus tôt. Grand moment d’émotion.

16h30, une autre bonne nouvelle arrive : Le niveau de la Loire a légèrement monté. Les baliseurs garantissent 1,20 m dans toutes les passes. Notre halte forcée à Angers va prendre fin.

Nous embarquons Gérard, du Choupy, qui a ramené son bateau à Nort-sur-Erdre. Il veut remonter la Loire l’année prochaine avec son bateau. Il veut voir à quoi ressemble cette Loire si piégeuse dont tout le monde parle.

Vendredi 17 octobre, le soleil pointe son nez et une légère brume, flotte à la surface de l’eau. Pourvu que ça se lève. 8h45, nous partons.

10h00, arrêt forcé à Bouchemaine. Nous ne voyons plus le bout du bateau, la brume est devenue brouillard. Il n’est pas prudent de s’engager sur la Loire avec si peu de visibilité.

40 minutes plus tard, nous repartons. Le soleil brille et le brouillard s’est levé. Navigation tranquille. La descente est beaucoup plus rapide que la remontée : certains passages se font à 18,8 km/h tout en étant à mi-régime. Les paysages sont superbes. C’est vraiment un décor majestueux, la Loire, malgré ses difficultés de navigation est très agréable à parcourir. Il faut rester vigilant mais c’est de toute beauté. Nous sommes vraiment privilégiés de pouvoir ainsi y naviguer avec Océan-manor.

18h20, nous sommes amarrés au port de Nantes. Nous débarquons Gérard. S’il remonte la Loire l’année prochaine, ce ne sera pas tout seul. Il le fera avec d’autre bateau de l’association.

19h20, nous allons à la gare chercher le sac de Michel du Lagon. Lui arrivera par le train suivant. Il est descendu du train et n’y est pas remonté assez vite. Le train est parti sans lui, mais son sac est arrivé malgré tout à la gare de Nantes. 22h00, nous embarquons Michel. Quelle journée !

Bordeaux Nantes par la SNCF : 11 heures.

Samedi 18 octobre, 8h28 il ne fait pas encore très clair, nous partons avec la marée pour la deuxième partie de la descente de Loire. Nous aurons la quille dans l’eau salée ce soir. Le soleil brille, nous avons un petit vent frais qui souffle. La partie basse de la Loire est plate. Peu de village, beaucoup de zones inondables et pas mal d’industries. Ce n’est pas la plus jolie partie de la Loire.

11h20, nous commençons à bien voir le pont de Saint-Nazaire. La descente a été rapide. 12h45, nous passons sous le pont et nous découvrons les chantiers navals et les immenses bateaux de croisière en construction.

Nous avons encore la marée avec nous et plutôt que de s’arrêter à Saint-Nazaire, nous continuons jusqu’au port de l’Herbaudière sur la pointe de l’île de Noirmoutier. Le vent est tombé, le soleil brille et la mer ressemble à un lac. Nous avons lancé une traîne mais sans résultat, même pas un petit maquereau !

16h00, nous rentrons au port. Nous avons eu droit à une très belle navigation. Pourvu que la météo se maintienne. Nous avons encore quelques milles à parcourir en mer.


lundi 13 octobre 2008

Un petit contretemps.

Nous ne pouvons pas tout prévoir en navigation. Nous sommes à Angers et après plusieurs coups de téléphone, nous avons enfin la réponse. A l’île de Béhuard, il n’y a plus d’eau dans le chenal ou si peu que l’on pourrait traverser à pied. Pas question de descendre la Loire dans ces conditions. Nous resterions bloqué avec Océan-Manor sur les bancs de sable. Les responsables du balisage de Loire nous déconseillé fortement de quitter Angers. Le prochain contrôle du mouillage du chenal et la prochaine correction du balisage aura lieu jeudi. Les baliseurs pourront alors nous dire si le passage est possible. Voilà qu’il fait beau et que nous espérons un peu, même beaucoup de pluie pour que le niveau de la Loire remonte un peu et que nous puissions rejoindre la mer. En attendant, nous allons visiter Angers et ses alentours. Nous sommes en pleine ville au port de la Cale de La Savate avec de l’eau et de l’électricité… La situation n’est pas désespérée. Il faut juste attendre un peu. Patienter et encore attendre… que tombe la pluie ! Nous prenons encore un peu de retard sur notre programme, mais il nous reste encore un peu de temps avant la fermeture du canal latéral à la Garonne.

La Sarthe, autre rivière autre décor.




Mardi 7 octobre, nous avions quitté Château Gontier sous la pluie. Elle nous aura suivis toute la journée. Arrivé au bout de la Vieille Maine, nous avons embouqué la Sarthe, direction : Le Mans.

Notre première halte sur la Sarthe sera Briollay. Il n’est pas trop tard, la pluie a cessé, allons faire un tour au village pour remplir le frigo. Plus un commerce ! Nous rentrons au bateau bredouille.

Mercredi, une petite brume couvre le canal. C’est de bon augure, nous allons avoir une belle journée. Autant la Mayenne est vallonnée, encaissée autant la Sarthe est plate, les vaches prennent volontiers un bain de pied dans la rivière. Par contre, il vaut mieux ne pas trop s’approcher des berges, les clôtures continuent sous l’eau pour garder les vaches lorsque le niveau est bas.

La vue depuis le bateau est très dégagée, il n’y a que peu de bois. Petite halte à Chateauneuf pour un avitaillement complet. Repas en terrasse. Et nous repartons. Nous naviguons à notre rythme pas d’éclusier, nous éclusons un peu en dehors des horaires de navigation (9h00 – 12h30 et 14h00 – 17h00). Cela nous permet de visiter quelques villages que l’on traverse pendant la journée et naviguer sur la Sarthe en fin de journée avec un superbe coucher de soleil. Que du bonheur ! Nous terminons notre journée à Sablé sur Sarthe au pied de son château qui se pare d’une très jolie illumination pour la nuit.

Jeudi, superbe soleil, une petite visite à Mr Peiffer de la base de location avant de nous rendre à Solesmes. Un petit coup de vélo pour une visite à l’abbaye. Un bâtiment de toute beauté et très bien entretenu. A partir d’ici, la vallée de la Sarthe prend un peu de hauteur, mais nous gardons toujours de charmants petits villages tout au long de la rivière. Nous arrivons le soir au village de Malicorne.

Vendredi, une légère brume enveloppe le port. Petite visite de Malicorne, nous voulions voir les faïenceries. Malheureusement, nous sommes hors saison et les visites ne se font plus. Nous pouvons malgré tout admirer des pièces étonnantes. Nous ne verrons pas leur fabrication. La journée ensoleillée nous permet de profiter pleinement de cette remontée de la Sarthe. Nous avons droit à un éclusier. C’est l’heure de table. Le disque rouge est mis. Eclusage interdit. Nous nous posons sur le ponton d’attente. L’après midi, nous continuons notre chemin, mais à l’écluse suivante, pas d’eau dans le bief du dessus le canal de Fillé à Roëze. Nous ne pouvons pas continuer, il n’y a pas suffisamment d’eau pour Océan-manor. La DDE est en train d’effectuer des travaux sur les barrages et ils ont baissé le bief. Nous sommes obligé de faire demi-tour. Nous n’irons pas voir la ville des 24 heures : Le Mans. Il nous restait 22km à parcourir. Il manquera quelques indications pour la correction du guide des éditions Du Breil de John.

Cette fois nous reprenons la Sarthe avec le courant. Arrivée à la nuit tombée à Avoise, il était temps d’arrêter, on commençait à ne plus voir très clair malgré un très beau clair de lune.

Samedi, levé de bonne heure. 8h00, moteur nous voulons assister à la messe à l’abbaye de Solesmes à 10h00. Il nous reste 9 km et 2 écluses. Ce matin, il fait doux mais il y a un brouillard bien épais. On n’y voit pas très loin !

Nous arrivons malgré tout à temps pour la messe. Une célébration en latin avec des chants grégoriens. C’est très beau mais pas facile à suivre.

A midi, le soleil se montre généreusement. Déjeuner sur le pont supérieur. Nous continuons notre route, toujours pas d’éclusier mais les bateaux locations sont de sortie. Nous nous retrouvons avec toutes les écluses à rebasculer avant de passer. Cela en fait des tours de manivelles. Le soleil, la chaleur, l’humidité et la rosée le matin, … les marronniers qui fleurissent, les crocus qui sortent, les grenouilles qui chantent, les lézards qui se dorent, nous avons même droit le soir aux chants des grillons. Il doit y avoir une erreur au niveau des saisons. Nous avons passé toute l’après midi en short et tee-shirt. Génial. Nous finissons la journée à Cheffes, à l’amont de la dernière écluse de Sarthe.

Dimanche, l’écluse est ouverte pour nous, il y a même un éclusier, il y a des étudiants le dimanche aux écluses…

Navigation tranquille jusqu’à Angers. Visite de la ville, nous n’avions pas eu trop le temps lors de notre dernier passage. Vidange des moteurs. Il faut bien de temps en temps. Demain, nous retournons sur la Loire… Normalement, cela dépend du niveau d’eau.

samedi 11 octobre 2008

La Mayenne jusqu’à Mayenne et retour à Angers.

Mardi 30 septembre, nous avons débarqué Louis et Nicole, nos 2 québécois cinéastes. Moteur, nous remontons la Mayenne pour la deuxième fois, en espérant arriver à Mayenne. Le temps est plutôt gris mais restera sec toute la journée. Notre navigation nous mène à Daon. Nous rencontrons Josée et Jean-Marc du bateau « Eskado », encore des gens du Nord. Ils sont venus se perdre en Pays de Loire depuis quelques années.

Mercredi, il pleut, nous avons perdu notre été indien. Nous repassons à Château Gontier, où une halte s’impose pour le remplissage du frigo. Nous nous arrêtons au pied de l’écluse de Cumont. Le disque rouge est mis, nous n’irons pas plus loin.

Jeudi, le soleil fait de timides apparitions, c’est une bonne chose. Grosse journée de navigation, 39 km, 23 écluses… toutes manuelles et seulement 3 éclusiers. Cela fait des gros bras. Nous n’aurons pas eu l’occasion de visiter beaucoup de villages qui bordent la Mayenne mais la promenade sur l’eau est très agréable. C’est superbe, sauvage, sinueux… D’un autre côté, les barrages ont perdu leur moulin. Par contre, sur chaque barrage, on retrouve une micro-centrale électrique. Nous avons même provoqué quelques frayeurs chez les ouvriers de la DDE qui étaient sur place pour la maintenance d’une de ces micro-centrales. Ils terminaient de placer 2 rails au dessus de l’écluse pour traverser le camion avec le matériel pour l’entretien (une demi journée de boulot). Il va falloir tout retirer !!! D’habitude à cette période-ci, il n’y a plus de bateau en semaine. Heureusement Océan-Manor n’est pas trop haut ni trop long. Nous sommes passés dessous avant la bassinée est il y avait assez de place devant les rails pour placer Océan-Manor lors de la remontée de l’eau dans l’écluse. Nous pouvons continuer notre chemin. Arrivée à Mayenne avec le coucher du soleil, c’est magique surtout que la ville est très fleurie. Ajoutez à ça les premières couleurs automnales et peut-être arriverez-vous à imaginer ce décor magique.

Il a plu toute la nuit mais ce matin, le soleil est bien là. Nous redescendons la Mayenne sans voir plus de monde que la première fois, pas de bateau, pas d’éclusier, les artisans ont déjà fermé leur boutique et les petits commerces de l’été sont fermés jusqu’au 1er mai 2009. Heureusement, le frigo est bien rempli, nous pouvons partir.

Cette fois, les éclusages vont vite ! Comme il n’y a pas de passage, nous avions laissé les écluses ouvertes en sortant lors de notre montée. Elles sont donc toutes prêtes pour nous. Une manœuvre de porte en moins à chacune des 20 écluses. Près de 2 heures de gagnées au bout du parcours. Nous sommes de retour à Laval.

Samedi et dimanche aussi, le bateau fait une escale prolongée, pendant que le capitaine fait une escapade rapide à Paris et en Picardie avant de rejoindre le bord d’Océan-Manor.

Lundi, le temps est de nouveau gris mais il fait doux. Nous poursuivons notre descente paisiblement. Aujourd’hui, il y a de la navigation, nous avons croisé une pénichette. Nous finirons la journée à Château Gontier. Un peu déçus par notre visite dans la ville.

Mardi, journée maussade, il pleut. Nous continuons malgré tout notre descente. Nous voudrions faire un petit tour sur la Sarthe dans les jours qui suivent. Nous arrivons en fin de journée au confluent avec la Vieille Maine. Nous quittons la Mayenne pour de bon. La Vieille Maine est très balisée et il faut faire attention. Il n’y a pas beaucoup d’eau. Certains diraient : Océan-Manor plante des patates, il creuse son sillon.

Au bout de la Vieille Maine, c’est la Sarthe qui s’offre à nous, mais ce sera pour le prochain épisode.



PS : Pour la suite des images, nous attendons une très grosse ville pour avoir un peu plus de débit. Pour ça, les pays de Loire ne sont pas bien couverts. Difficile de tenir le blog à jour.


mercredi 1 octobre 2008

Océan-Manor fait du cinéma en pays de Loire.

Une fois la Loire remontée jusqu’à Angers, la partie la plus difficile du parcours était faite. Maintenant, nous profitons pleinement de notre remontée de la Mayenne. Rivière agréable avec des décors changeants, parfois des champs, ou des collines boisées, de jolis village posés au creux des vallons sans oublier les châteaux et moulins qui bordent cette charmante rivière. Des écluses entretenues accolées à de longs barrages et toujours des moulins. La Mayenne peut aussi se montrer capricieuse et sortir rapidement de son lit. Elle est très surprenante.

Nicole et Louis profitent de leur séjour à bord, il fait un peu froid mais le soleil est avec nous. Cela promet de belles images pour nos hôtes québécois. Louis notre cameraman est là pour faire un film sur les fleuves et rivières de France et sur Océan-Manor, yachting d’hôte, par la même occasion. C’est une manière bien agréable de parcourir la France et ses régions. Ils avaient découvert il y a deux ans, le canal du midi en pénichette. Autre séjour en France, autre région traversée. Cette fois, ce sera la Bretagne et le pays de Loire avec le confort d’un bateau d’hôtes.

Nicole et Louis ne sont pas des débutants dans la navigation. Là bas au Québec, ils ont une école de voile. Allez donc voir sur www.voileevasion.qc.ca , cela vous donnera une idée de leurs périples. Ils ont pour habitude de naviguer sur un très grand lac, le lac Champlain. Rien à voir avec la navigation à bord d’Océan-Manor. Autre pays, autre style de plaisance, mais la même philosophie. Profitons de la lenteur du bateau pour découvrir la rivière et ses décors, pénétrer ses secrets et observer toute la vie qui l’entoure.

Sur la Mayenne, nous avons encore des éclusiers, éclusières en majorité, qui aiment conter leur région et leur histoire. Des rencontres chaleureuses aussi avec des habitants de la région que l’on rencontre dans les petits villages traversés ou simplement au bord de l’eau en se promenant sur le chemin du halage.

Avec Océan-Manor, la rivière nous la vivons lentement au fil de ses méandres et des trésors que nous y découvrons. Pas de halte programmée, nous nous arrêtons où bon nous semble, selon les envies de chacun.

Revenons sur notre parcours, nous remontons l’Oudon jusqu’à Segré, après, il n’est plus navigable. Rencontre avec des amis, anciens hôtes d’Océan-Manor, qui habitent la région. Soirée bien agréable remplie de souvenir de navigation sur le canal du midi, sur la Loire, etc…

Les jours passent, la navigation continue, nous poursuivons notre remontée sur la Mayenne. La rivière se pare peu à peu, de ses couleurs d’automne. Nous n’arriverons pas à Laval. Nous faisons demi tour à Port du Salut, village où l’abbaye est à l’origine du fameux fromage le Port Salut. Les moines sont aujourd’hui peu nombreux et vieillissants. Il n’y a plus de production de fromage à l’abbaye et c’est bien dommage.

Nous redescendons la Mayenne en faisant quelques haltes bucoliques différentes de celles faites lors de la remontée. Encore un petit souper à terre chez Jacqueline et Gérard, des pionniers dans la réouverture de la Mayenne à la navigation de plaisance et nous voilà de retour à Angers. C’est pour Nicole et Louis, nos hôtes québécois, la fin de leur croisière à bord d’Océan-Manor. Ils vont récupérer une voiture de location pour parcourir la région par la route avant de retourner d’ici quelques jours au Québec avec la tête remplie de belles images et de bons souvenirs.
Océan-Manor reprend avec plaisir le chemin de la Mayenne en espérant cette fois naviguer jusqu’au plus haut de cette magnifique rivière.





samedi 27 septembre 2008

La remonte de la Loire.

Nous sommes dimanche 21 septembre, ça y est, le grand jour est arrivé : aujourd’hui nous remontons la Loire. Fleuve mythique qui fait peur mais qui est grandiose. Nous avons été bien informé. Yves s’occupe du développement de la Loire de demain pour préserver son patrimoine… Tout un programme qui n’est pas facile à faire passer. Allez donc voir sur http://www.loire-de-demain.fr/

Sur la Loire, il y a quelques passages difficiles, il y a du courant est des remous. Ce n’est pas une navigation pour débutant. De plus, il faut être bien motorisé (il faut pouvoir naviguer à 15 km/h sans problème.) et bien connaître les réactions de son bateau. Nous nous lançons. Nous avons été bien conseillés par les gars de la région. Merci l’anpei Anjou-Loire-Bretagne, c’est un réseau qui fonctionne. www.anpei.org

Départ très matinal dès le lever du jour, il faut partir avec la marée et elle n’attend pas. Le ciel est clair et sans nuage. Il y a un petit vent frais même plutôt glacial. On s’habille très chaudement, le lever du jour sur la Loire est un spectacle magnifique à ne pas rater même s’il fait froid. Nous quittons le ponton une heure plus tard que prévu… il faut quand même y voir un peu. C’est qu’il y a pas mal de balises sur la Loire et qu’il vaut mieux les passer du bon côté sous peine de s’échouer. Si c’est sur un banc de sable, c’est un moindre mal, mais si c’est sur un épi… cela fait des dégâts. La remontée se passe tranquillement. Louis ne rate pas une image. Nous traversons des paysages grandioses et des villages perchés en bord de Loire. Oudon, et son château dont on voit de loin son imposante tour. Le courant de la marée faiblit. Nous nous retrouvons avec 5 à 6 km/h de courant dans le nez. Il nous reste encore 60 km à faire…

Il n’y a pas beaucoup de halte pour un bateau comme Océan-Manor et là où l’on aurait pu s’amarrer, le ponton est complet. Nous passons devant de jolis villages sans pouvoir nous y arrêter. Nous passons le Cul du Moulin où l’on aperçoit encore la culée d’un vieux pont fortifié. Puis ce sera Ancenis. Le balisage est parfois surprenant. Plusieurs bouées de la même couleur positionnées plus où moins loin de la berge. En fait, il y a les bouées qui signalent les épis et les autres qui balisent le chenal. Cela fait beaucoup sur l’eau à certains endroits. Il vaut mieux rester attentif. C’est à Saint Florent le Vieil que nous rencontrons notre premier passage un peu plus mouvementé. Nous avons juste 9 km/h de courant dans le nez. Cela ralentit fortement notre moyenne. Heureusement, cela ne dure pas et le chef peu nous servir le repas. Ce midi, caille farcie aux cerises et aux pommes accompagnée de pommes de terre sautée et de carottes en cocotte… Un véritable régal dans un décor somptueux. Nous mangeons en naviguant… Toujours pas moyen de s’amarrer. Le repas est fini lorsque nous arrivons quelques km plus loin à la hauteur des 2 seuils du Fresne. Impressionnant les tourbillons qui se créent au pied des seuils. Cette fois, nous prenons 10 km/h de courant dans le nez. Heureusement, c’est un passage très court mais le bateau est volage dans les tourbillons. Le deuxième est plus facile à passer que le premier. Nous continuons tranquillement notre chemin. Toujours pas de halte en vue pour Océan-Manor. Nous passons Ingrandes sur Loire puis Montjean où nous retrouvons de nouveau un peu plus de courant dans le nez. La ville de Chalonnes est maintenant passée, dans quelques km, nous devrions trouver un port. Le pont de l’Alleud n’est pas facile à passer. Il est moins large que les passes déjà rencontrées et nous y trouvons plus de courant contraire que dans les seuils du Fresne. Océan-Manor se comporte vaillamment et nous passons sans trop de difficultés. Nous arrivons à Possonière, mais le port est un port de plates de Loire (tirant d’eau : 50 cm) où mettre la quille d’Océan-Manor ? Il se fait tard. Nous décidons de jeter l’ancre en bordure du port, une ancre à l’avant, une ancre à l’arrière pour rester dans le même axe que les plates. Il y a assez d’eau et nous sommes encore un peu protégé du courant. John, lorsque tu fais un guide, il faut penser aux bateaux qui ont un peu plus de tirant d’eau qu’une gabarre… www.france-waterways.com

Nous passerons une excellente nuit dans ce joli petit port juste un peu ensablé.

Le lundi, machine une fois que le soleil est bien levé. Nous ne devons plus tenir compte de la marée. Nous passons Buhard et ses hauts fonds sans encombre que déjà se profile au loin Bouchemaine. Nous allons bientôt embouquer la Maine. Finie la Loire et ses forts courants, ses méandres ensablés, ses passes remuantes et surtout ses magnifiques paysages. On nous l’a décrite piégeuse et dangereuse mais elle peut être calme et agréable. Nous avons pleinement profité de notre remontée de la Loire mais il ne faut pas s’y embarquer à la légère. Il faut bien une bonne mécanique (15 km/h) et une bonne connaissance de son bateau sans oublier les conseils de ceux qui la pratiquent régulièrement. Et là, l’équipage d’Océan-Manor tient à remercier Jean et Yves pour leurs précieux conseils.

Quelques km plus loin, nous passons l’écluse du Seuil en Maine, il n’y a presque plus de courant à peine 0,5 km/h… Cela nous laisse le temps d’admirer la vue que l’on a d’Angers en arrivant de l’aval, un rayon de soleil sur son magnifique château. Cela valait vraiment le coup de monter jusque là. Nous nous amarrons au port de la cale de la Savate au pied du château. Un décor de rêve pour un délicieux déjeuner. Nous le méritons bien !




Le canal pour commencer, l’Erdre pour continuer…

Lundi 15 septembre, nous quittons Redon sous un soleil magnifique pour un petit crochet sur l’Oust et l’Aff. L’oust pour arriver à l’île aux Pies puis l’Aff pour arriver à La Gacilly, le village de Yves Rocher.

Mardi, demi-tour pour reprendre notre chemin en direction de Nantes. Nous ne pourrons pas remonter le canal de Nantes à Brest vers Josselin comme prévu, il est fermé depuis le 15 septembre pour des réparations.

Nous descendons un tout petit bout de Vilaine pour embouquer le canal avec l’écluse des Bellions. Navigation tranquille, plus de 20 km sans écluse pour atteindre Guenrouët, une halte confortable où nous avons pu observer les manœuvres parfois épiques des bateaux de location.

Le lendemain, notre navigation nous mène sur une berge remplie de mûres. De quoi faire un bon dessert et 2 pots de confiture. Nous finirons notre journée à Blain au pied du château.

Jeudi, nous sommes de nouveau en présence d’un mûrier très fourni. Nous remplissons 2 saladiers de mûres, encore 6 pots de confiture. C’est tellement bon avec du fromage blanc. Nous quittons le canal de Nantes à Brest pour remonter l’Erdre au plus haut de sa partie navigable : Nort sur Erdre.

Vendredi est un grand jour, Grenouille a aujourd’hui un an de plus. Nous quittons Nort pour descendre en direction de Nantes. Nous profitons pleinement de paysages bucoliques, mais aussi de très belles demeures et de quelques châteaux qui bordent cette charmante rivière. Petite visite de Jean, qui connaît très bien la région et qui nous « tuyaute » sur le coin mais surtout sur la remontée de la Loire. Zone de navigation inconnue pour nous, elle est prévue pour dimanche.

Que de beaux paysages et de joli décor, Louis notre caméraman du moment a de quoi s’occuper et de quoi filmer. Il n’a pas le temps de se reposer, il ne veut rien perdre de son voyage. Le plus difficile sera de choisir les images à garder lors du montage…

Samedi, journée du patrimoine, nous arrivons à Nantes et nous profitons de cette superbe journée pour visiter le château. Yves vient nous faire une visite malgré son emploi du temps bien chargé, pour nous donner un maximum d’infos sur la Loire. Il sera de nouveau présent lors de notre passage à l’écluse de descente en Loire le soir à 19h00. Merci à Jean et à Yves pour toutes les infos sur la Loire. Nous sommes fin près pour la remonte de la Loire. Nous passerons la nuit sur un ponton qui reste à flot. A Nantes, on subit encore l’effet des marées. Au lit de bonne heure, demain nous partons avec la marée, pourvu que le soleil ne se lève pas trop tard.



mardi 16 septembre 2008

Une petite escapade à La Rochelle.



Le bateau amarré à Redon en toute sécurité, nous l’abandonnons pour quelques jours. Après un déjeuner aux galettes bretonnes chez Marguerite, nous quittons Redon en direction de Rochefort avec Liliane, Michel et Nana. Petite soirée sympa chez Jaquouille.

Samedi matin nous quittons tout le monde, nous prenons le train pour La Rochelle. Un petit tour au Grand Pavois. Nous y retrouvons John et ses guides. Le dernier sortit, la Garonne et la Gironde. Bientôt une mise à jour de la Rance en fluvio maritime. Le brouillon est déjà fait. Nous retrouvons aussi Nicole et Louis, des québécois qui embarqueront avec nous pour quelques jours. Nous les guidons dans La Rochelle pour une soirée à ne pas manquer : Voile de nuit. Une fois encore, nous ne serons pas déçu du spectacle. Grandiose surtout que nous étions très bien placés, aux premières loges.

Nous passerons la nuit tous les 4 chez Marie Thérèse et Jacky, des amis de Nicole et Louis à Angoulins à quelques km de La Rochelle. Nous sommes reçu comme des princes. Dimanche, réveil avec vue sur la mer et le petit port d’échouage. La mer baisse et les bateaux commencent à se poser. Spectacle magique que l’on contemple de son lit. Déjeuner copieux avant de repartir pour La Rochelle. Un dernier petit tour dans la ville avant de prendre le train pour Redon. Nous retrouvons Océan-Manor avec bonheur après 3 journées trépidantes. Nous allons pouvoir continuer notre croisière.