samedi 28 mai 2011

Océan-Manor entame sa remontée du Rhône.








C’est avec un temps superbe que nous quittons Saint Gilles le mercredi 25 mai. Martine est toujours avec nous. Nous passons l’écluse de Saint Gilles. Le Petit Rhône a encore baissé. Il est à la cote 0,18 m. Nous bassinons pour une différence de 5 cm de niveau. Tous les épis sont bien visibles. Il faut absolument rester dans le balisage même quand l’eau est haute.










Remontée tranquille du Petit Rhône, même si le vent se lève. Déjeuner sur le pont supérieur tout en naviguant entre Beaucaire et Tarascon avec son château les pieds dans le Rhône. Océan-Manor passe sa première écluse sur le fleuve qui peut être tumultueux mais qui aujourd’hui, ressemble plus à un lac. Quelques kilomètres au dessus de l’écluse, nous nous arrêtons au port de Vallabrègues pour prendre le thé et surtout pour embarquer Denise et Bernard et leur chienne Abby. Josée, notre Taxi-Girl de Beaucaire les a véhiculés jusque sur Océan-Manor. Nous reprenons la remontée du Rhône avec tout notre équipage, direction Avignon.










A peine à bord, Denise prend la barre. Nous arrivons à Avignon avec un soleil tombant et une lumière magique nous donnant une très belle vue sur le château des Papes, le pont et toute la cité. Nous avons le temps de visiter la ville.










Jeudi, le soleil est là et le vent est tombé. Il fait très chaud dès le matin. Nous reprenons la remontée du Rhône. Pour déjeuner, nous amarrons le bateau sur le petit quai de Roquemaure, site avec une vue remarquable. Au loin dans la colline Châteauneuf du Pape, connu pour ses bons vins, sur les berges du Rhône, les ruines du château de l’Hers et la tour de Roquemaure sur l’autre rive, et le tout en pleine nature. C’est une halte très agréable même s’il faut faire attention aux gros bateaux qui passent et qui lèvent de grosses vagues.









Au menu, une délicieuse côte à l’os grillée au barbecue avec des légumes grillés. Nous repartons, Denise toujours à la barre. « Océan-Manor » est un peu plus gros que son « Ascras » mais elle aime piloter. Nous finissons la navigation à Saint Etienne des Sorts amarré le long du quai. Le ponton plaisance n’étant toujours pas installé. Le vent se lève un peu et le ciel se couvre, Orage ou pas ? Le long du quai, Océan-Manor est bercé par les vagues.










Vendredi, le ciel est gris, le vent souffle de plus en plus. Nous avons droit à quelques gouttes de pluie. Après une petite visite au Cellier des mariniers, une coopérative qui fait un très bon Côte du Rhône, pour remplir la cave, nous reprenons la navigation. Nous embouquons la dérivation de Donzère-Montdragon. Un long chenal canalisé qui est bétonné et qui n’en fini pas. C’est long, long, long et monotone.











Enfin, nous arrivons à l’écluse de Bollène et ses 23 mètres de chute. Nous passons l’écluse avant de nous arrêter juste au dessus pour déjeuner. Le soleil fait son apparition. Tout de suite, il fait un peu plus chaud. Nous repartons pour la suite de la dérivation. C’est un peu plus agréable au dessus de l’écluse. Nous avons un superbe soleil pour le passage du défilé de Donzère. Halte pour la nuit à Viviers.












Visite de la vieille ville avant le coucher du soleil. Le vent du nord est toujours présent, il nous rafraîchit.
Samedi, Le soleil est là mais le vent souffle. Navigation tranquille jusqu’à l’élargissement de Cruas. Le vent redouble de puissance et souffle juste dans l’axe du Rhône. Nous rencontrons une belle houle qui arrive à nous mouiller le pare-brise.










Nous nous faisons doubler par un commerce avec lequel ont ne rentre pas dans l’écluse. Nous nous posons dans le port de Cruas pour déjeuner à l’abri du vent. Nous reprenons notre navigation lorsque l’écluse est prête pour nous. A l’écluse de Beauchastel, il y a de l’attente. Une flottille de bateaux à quelques problèmes. 40 minutes d’attente avant l’ouverture des portes ! 18h00, nous sommes à Valence.









Nous nous mettons à couple de l’Argonaute pour débarquer Martine qui doit prendre le train. Nous faisons encore quelques kilomètres pour nous mettre au vert dans un bras du vieux Rhône. Un amarrage sauvage à l’abri du vent et loin du passage des péniches… Que du bonheur !

vendredi 27 mai 2011

Océan-Manor sur le canal de Rhône à Sète.



Vendredi 20 mai, nous nous levons de bonne heure pour quitter Bouzigues. Nous devons être à 8h30 à Frontignan pour passer le pont. Le soleil est toujours avec nous. Ce n’est pas la partie la plus jolie du canal. Nous remontons le Lez pour mettre quelques litres de gasoil au bidon. La pompe n’est pas trop loin. Halte à Palavas pour le déjeuner et une promenade digestive dans les étangs et le long de la plage. Nous naviguons doucement à la recherche de Guêpiers d’Europe.














Ce sont de très jolis oiseaux multicolores qui viennent nicher dans les berges sableuses du canal. Nous passons les portes du Vidourle avant d’arriver à Aigues-Mortes.








Nous avons la chance de nous amarrer dans la Marina du Roy, juste en face de la maison de Chantal et Charles du Solfane. Super accueil de leur part et aussi de tous les voisins.
Samedi, nous repartons dans l’après midi pour Gallician. Nous embarquons Chantal, Maurice, Christine et Yves.










Dimanche, journée mécanique : vidange, filtre, refroidissement… Il faut que tout soit en ordre pour remonter le Rhône. John, des éditions Du Breil, vient nous rejoindre en fin de journée.
Lundi, nous partons sur le Petit Rhône. Pas la partie commerciale mais le Petit Rhône vers la mer. La cote est à 0,25 m et il y a 400 m3 à Beaucaire, autrement dit, il n’y a pas d’eau. Nous descendons doucement avec l’œil sur le sondeur. Nous regardons les données pour le guide des éditions Du Breil, il faut bien le mettre à jour. Contrairement à ce que certain disent, le Petit Rhône est une rivière très sauvage et très agréable pour la navigation, malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’endroit pour s’amarrer. Il faut jeter l’ancre ou beacher sur de jolis bancs de sable. Nous y voyons tous les oiseaux de Camargue.









Descente jusqu’au bac du Sauvage. Le câble du bac est bas mais il y a moyen de le passer malgré tout si l’on passe du côté opposé au bac. Nous faisons demi-tour, nous n’irons pas voir la mer. Il faut repasser l’écluse de Saint Gilles avant 19h00. Retour à Gallician pour la nuit. Kim et Philippe viennent dîner avec nous. Il faut préparer notre virée sur le Rhin.
Mardi, après une virée avec John en voiture aux Saintes Maries de la Mer (un jour de Sainte Sarah, fête des gitans) pour voir l’embouchure du Petit Rhône, nous partons pour Saint Gilles. Nous embarquons Martine pour quelques jours. Josée du Vauban est venue la conduire. Nous mangeons tous ensemble au km 21. Demain, nous entamons la remontée du Rhône.

jeudi 19 mai 2011

Océan-Manor met le cap sur l’étang de Thau.








Dimanche 15 mai, le vent est bien présent mais le ciel est bleu. Nous partons avec notre voilier. Nous avons avec nous dans la bassinée un bateau de location. Heureusement, ce sont des calmes. Nous naviguons ainsi jusqu’à Pechlaurier. Nous laissons continuer les 2 autres bateaux. Nous nous arrêtons.








Nous partons à l’assaut de la colline pour aller admirer la vue du panorama de la falaise de Pechlaurier. La vue y est superbe. Nous déjeunons avant de repartir. Nous continuons notre traque des ouvrages d’art du canal. Pas toujours évident d’aller les photographier. Nous passons sans nous arrêter au Somail. Pas la moindre place pour poser le bateau, c’est plein de bateaux de location. Nous continuons un peu plus jusqu’au pont canal de la Cesse et nous nous arrêtons à la Porte Minervoise. Un accueil très chaleureux. Nous avons le temps de patauger dans la Cesse. L’eau est encore un peu fraîche pour s’y baigner. Lundi, nous sommes partis pour une journée sans écluse, direction Béziers. Le ciel est bleu et le soleil brille. C’est bien agréable de naviguer. Nous faisons une halte rapide au port de la Robine pour saluer le nouveau capitaine, Eric.











Petite escapade en vélo sur le canal de jonction, il y a trop de monde qui navigue, les bateaux se bousculent aux écluses. Halte à Capestang. Il faut montrer les belles haltes à Julien.








Le Voyageur, péniche de plaisance, se présente sous le pont. C’est un peu juste, il faut encore ballaster. Nous reprenons notre route. Nous sommes maintenant entre le Minervois et les Corbières. En observant la nature, nous croisons sur cette partie du canal, un oiseau bleu et rouille, aussi gros qu’un pigeon, très rapide et impossible à photographier. Il est vraiment magnifique : c’est un Rollier d’Europe, c’est un oiseau de toute beauté. Nous croisons encore quelques bateaux de location plutôt acharné sur la manette des gaz. Arrêt en Amont de Fonserannes pour la nuit.
Mardi, 1 éclusier à Fonserannes et 3 bateaux à passagers à écluser ! Il faut attendre. Le passage n’est pas garanti ce matin. Après quelques mots avec l’éclusier, il finira par nous passer, 3 bateaux dont 2 de location et Océan-Manor. Il est 9h40 lorsque nous rentrons dans la première écluse, 10h30 lorsque nous sortons de la dernière. Nous passons les écluses de Fonserannes en 50 minutes, sous un superbe soleil et sans vent. Que du plaisir après une telle attente ! Julien ne s’est pas méfié du soleil, il est plutôt rouge écrevisse ! Nous reprenons la navigation après la visite de Béziers pour quelques km. Nous allons prendre l’air de la campagne, c’est plus agréable pour la nuit. Halte à Villeneuve les Béziers, un petit village fait de ruelles et placettes où il est très agréable de déambuler.
Mercredi, la navigation est plus sereine. Beaucoup moins de bateaux de location, un beau soleil. Nous profitons de notre navigation sans nous presser. Le décor à changé. Nous perdons notre voute de platanes et son ombre rafraichissante. Nous croisons nos premiers chevaux camarguais. Nous commençons à sentir l’air iodé de la Grande Bleue. Nous nous arrêtons aux portes du Libron pour déjeuner, ce qui nous donne l’occasion d’aller le voir de près. Nous repartons vers Agde et son écluse ronde. Nous descendons l’Hérault maritime et allons mettre l’étrave en mer.









Nous constatons les améliorations d’amarrage. Halte sur un quai au Grau d’Agde pour aller manger une bonne glace avant de retourner vers le canal. De retour à l’écluse ronde, Henri et Isabelle, venu nous saluer, sont là pour nous prendre les amarres. Suivis de près par Monique et Gérard, les parents de Julien qui viennent le rechercher après son escapade sur le canal. Demain, retour à son ordinateur et à sa cartographie. Nous embarquons tout le monde pour le passage de l’écluse ronde. Nous allons nous amarrer un peu plus loin pour la nuit.
Jeudi, le temps est toujours radieux. Petite navigation.







Nous terminons le canal du midi, passons la pointe des Onglous et nous voilà sur l’étang de Thau. Mer belle, c’est un régal. Nous traversons l’étang de Thau pour aller faire escale à Bouzigues … Le pays des huîtres. Bon appétit !

Océan-Manor navigue de Castelnaudary à Homps.




Nous laissons le bateau quelques jours au port de Castelnaudary, le temps de remonter en Belgique pour une fête de famille. Mercredi 11 mai après midi, nous quittons Castelnaudary avec un temps très agréable, soleil et petit vent rafraîchissant. Nous embarquons avec nous, Julien, photographe en herbe et cartographe pour les éditions Du Breil.







Petite navigation tranquille jusque Villepinte. Toutes les écluses sont prêtes pour nous. A villepinte, Julien s’empresse de téléphoner à maman pour qu’elle lui ramène des vêtements plus légers (il fait bon naviguer sur le pont supérieur) et plus adaptés à la navigation !
Jeudi, nous traversons les coteaux de Cabardès sur notre gauche et de Malepère sur notre droite. Le temps est un peu nuageux, le soleil a du mal à se montrer. Tout en naviguant, nous sommes à la recherche des traces anciennes de construction du canal. Nous allons voir le dessous des aqueducs des vannes et des épanchoirs, … Il y a de très belles traces de construction. anciennes. Elles ne sont pas toujours évidentes à approcher, les abords n’étant pas entretenus. C’est d’ailleurs bien dommage parce qu’il y a quelques merveilles.






Halte après l’écluse de Béteille, à Sainte Eulalie, un village perdu au milieu de nulle part, pour une dégustation très agréable chez Michèle et Frédéric Palacios, artisan vigneron à Arzens. Ils produisent leur vin sous le nom « Le Mas de mon Père », ils fournissent de grandes tables de la région…
La navigation est très agréable dans cette belle partie ombragée du canal du midi, méandres, tours et détours au milieu des vignes et des villages pittoresques, et cela malgré les bateaux de location parfois très indisciplinés. Ils pensent que le canal leur appartient. Ils restent bien au milieu et à fond la caisse… lors de croisement aussi, même s’ils vous envoient au talus !
Nous sauvons un chien de la noyade, il était incapable de remonter sur la berge et il s’épuisait. Dès qu’il a été à terre, il a filé sans demander son reste. Nous nous amarrons pour la nuit en amont de l’écluse de Lalande. Un voilier arrive après nous. Il reste au milieu du canal avec l’étrave dans la berge… Il n’y a pas de fond près des berges.
Vendredi, le soleil est revenu. En passant Carcassonne, nous touchons violemment le fond. Il doit y avoir quelque chose dans le fond du canal, juste en dessous d’un pont ! Petite halte à Trèbes, pour aller voir l’église et faire quelques courses.






Tous les platanes on été coupés. Plus une place à l’ombre. Avec le vent, la poussière vole. A cause du Chancre Coloré du platane, nous avons perdu une halte ombragée bien agréable. Nous continuons notre navigation jusqu’à Marseillette.
Samedi, nous repartons avec un soleil très voilé, du vent et de la fraîcheur. Nous ressortons les pulls. Nous passons l’écluse St Martin, fin de bassinée, les portes avales ne veulent pas s’ouvrir. Il faut attendre le technicien ! Nous passons l’écluse de l’Aiguille et nous amarrons en aval pour déjeuner. Chantal et Charles du Solfane viennent nous rejoindre en voiture pour le repas. Nous repartons après une visite à l’aqueduc de l’aiguille.






En fin d’après midi, le ciel se couvre et nous avons droit à quelques gouttes de pluie. Vu le temps, nous nous arrêtons à Homps où nous retrouvons nos voileux de l’écluse de Lalande. Ils viennent s’amarrer près de nous pour profiter de l’électricité et recharger leurs batteries. Ici dans le port de Homps, c’est une prise spéciale que nous avons à bord bien sûr. Apéro et auberge espagnole bien agréable à bord d’Océan-Manor. Les voileux et les moteurs ne se tire pas toujours la gueule !





Encore une belle tablée jusqu’au café, infusion et pousse café !

mercredi 11 mai 2011

Du soleil et du vent pour Océan-Manor.


Mercredi 4 mai, le soleil est là et la grève est finie. Nous pouvons continuer notre parcours. Nous démarrons dès que les feux de l’écluse s’allument. Il ne faut pas traîner. Nous devons remonter la moyenne : 1 journée pour faire 8 km et passer 2 écluses… Nous devons accélérer le mouvement. Nous passons sans problème les dernières écluses automatisées du Canal Latéral à la Garonne. La navigation est encore tranquille sur le canal au mois de mai même si nous croisons quelques bateaux heureux de naviguer après ces 2 jours d’arrêt forcé. Nous arrivons à Toulouse au pont Jumeaux. Le bas-relief de Lucas, une œuvre remarquable est dans un état pitoyable. Nous devons nous arrêter à l’écluse du Béarnais. C’est la pause du déjeuner pour les éclusiers. Nous en profitons pour déjeuner aussi. Après un bon repas, nous repartons et passons la première écluse de Toulouse et du Canal du Midi. L’éclusière nous remet un papier avec les explications pour l’éclusage des écluses simples du Canal du Midi. Et oui, c’est la modernisation, malgré leurs difficultés, elles sont en cour d’automatisation. Qu’est-ce que cela va donner pour la gestion de l’eau ? Nous passons les 3 écluses de Toulouse en télésurveillance sans autre trafic. Nous arrivons à l’écluse de Castanet.






Il faut débarquer un équipier pour aller actionner l’écluse. Ici pas de perche ni de boitier ; il faut commander d’écluse du bornier. L’éclusage se fait parfaitement même sans éclusier. Ecluse de Vic, la suivante, nous sommes amarrés dans l'écluse mais les portes ne veulent pas se fermer. Nous appelons l’éclusier d’astreinte. Le bateau n’a pas été détecté, pas moyen de lancer la bassinée. Nous faisons le tour de l'écluse et trouvons le détecteur. Un petit passage de main devant et nous indiquons que le bateau est bien rentré. La bassinée peut se faire. L’éclusier d’astreinte est bien étonné de nous voir presque sorti de l’écluse ! Il ne comprend pas tout ou ne veut pas comprendre.






Nous continuons. Lorsque nous arrivons à l’écluse suivante, deux bateaux avalants entrent dans l’écluse. Nous amarrons Océan-Manor sur le quai d’attente. La bassinée se fait. Les portes s’ouvrent. 19h00, les feux s’éteignent et les portes arrêtent leur mouvement. Les 2 bateaux sont prisonniers dans l’écluse. Plus personne à la borne d’appel ni au téléphone du n° d’astreinte. Heureusement ; il y a encore des manivelles et nous pouvons libérer les 2 bateaux.





Jeudi, le soleil est là mais le vent souffle. Il fait un peu plus froid. Le fait d’avoir ouvert les portes hier à la main à mis l’écluse en défaut. Nous devons donc attendre l’éclusier pour pouvoir passer. C’est la dernière écluse automatisée. Nous allons retrouver des éclusiers ou des vacataires à chaque écluse. C’est quand même bien plus convivial. Nous naviguons toute la journée à 3 bateaux. Ce sont des bateaux de propriétaire et tout se passe pour le mieux. Nous passons l’écluse de Négra avec sa chapelle. L’éclusier nous en ouvre même la porte. Halte à midi à l’abri du vent et à l’ombre des platanes. C’est bien agréable. Nous reprenons notre chemin. Après Gardouch, nous ne serons plus que 2 bateaux.





Nous passons la dernière écluse montante du Canal du Midi. A partir de demain, nous descendons. Nous nous arrêtons au seuil de Naurouze pour la nuit. Petite visite au bassin, au seuil de partage et à l’obélisque de Riquet. C’est un site magnifique.
Vendredi, le soleil est un peu voilé et le vent souffle fort. Nous éclusons avec un petit voilier… Pas facile la navigation aujourd’hui. Océan-Manor est un peu volage. Pour le voilier, c’est pire. Hé oui, cela arrive même au plus expérimentés de se mettre en vrac dans une écluse à cause du vent. Il faut dire qu’aujourd’hui, il y a un peu de houle sur le canal! Ce n’est pas courant mais ça arrive. Le petit voilier laissera un peu de peinture sur les bajoyers.





Demain la météo prévoit encore un peu plus de vent. Navigation agréable malgré tout. Le temps se maintient. Nous arrivons pour déjeuner à Castelnaudary. Un peu de rangement et d’arrimage, le port de Castelnaudary est en plein vent. Nous faisons nos balluchons et prenons le train en fin de journée. Nous allons passer le week-end en Belgique.
Retour à bord le lundi soir vers minuit et demi. Miwako et René sont venus nous saluer ainsi que Philippe et Kim. Repas tous ensemble à bord d’Océan-Manor. L’après-midi est consacrée aux éditions Du Breil pour la préparation de mise à jour du guide du Canal du Midi. Un côté historique sur les ouvrages ancien du canal va être ajouté.

mardi 3 mai 2011

Océan-Manor lève l’ancre…





Ce lundi 2 mai 2011, malgré un avis de grève chez VNF, Océan-Manor quitte le quai de Castelsarrasin pour un nouveau périple. C’est par une chaude journée ensoleillée qu’Océan-Manor et son équipage largue les amarres. Un dernier au-revoir aux équipages qui sont encore à quai et nous voilà parti en direction de la première écluse. Nous embarquons avec nous Miwako et René ainsi que Sandrine.




Une navigation tranquille dans une zone que l’on connaît par cœur. Nous passons la première écluse où nous trouvons une charmante éclusière qui nous confirme la grève chez VNF, mais pas de problème jusqu’à Montech. Les éclusiers du Tarn et Garonne nous éclusent avec joie, même un jour de grève, ce qui ne les empêche pas de nous en expliquer les motifs. Nous déjeunons au pied des écluses de Montech. Un petit barbecue bien agréable à l’ombre du feuillage des platanes.




14H15, il est temps de repartir l’écluses est prête pour nous. Nous sommes attendus. Nous passons Montech et allons nous amarrer sur le ponton d’attente de l’écluse de Lavache. Un petit thé sur le pont supérieur et Miwako et René nous abandonnent, ils retournent en voiture à Castelsarrasin. Nous continuons notre chemin avec Sandrine vers Toulouse. Encore quelques km et nous voici à la halte de Grisolles. Nous nous y arrêtons pour passer la nuit.
Mardi 3 mai, le ciel s’est couvert. Nous quittons la halte après une bonne nuit de repos. Nous arrivons à l’écluse d’Emballens. Le double feu rouge est allumé. VNF est toujours en grève. La suite du voyage est compromise. Le chef nous concocte un poulet fermier accompagné d’échalotes confites et de carottes. Le tout dégusté au soleil sur le pont supérieur, un régal. 14h00, le feu passe au rouge.




Moteur, nous tournons la perche et la bassinée peu se faire. Nous ne voyons pas d’éclusier, mais l’automatisme fonctionne. Nous en passons une deuxième sans problème. Notre joie est de courte durée. Sur les portes de l’écluse de l’Hers, les drapeaux syndicalistes flottent au vent. Nous nous amarrons et partons voir les grévistes. Pas moyen de les faire plier. Sandrine n’arrivera pas à Toulouse en bateau aujourd’hui. Elle a un avion à prendre mercredi matin très tôt. A défaut de nous laisser passer, un agent VNF se propose de la ramener en voiture à la gare de Toulouse, elle ne ratera pas son avion mais son séjour à bord est écourté.





Nous passerons la nuit là où nous sommes !... C’est à dire dans un bief où il est interdit de s’amarrer la nuit. En cas de contrôle, qui est en tord ?
Le soleil est généreux malgré quelques nuages, nous sommes amarrés dans un coin tranquille. Il faut espérer que demain VNF reprenne le travail !