jeudi 28 mai 2009

Promenade nature.














Vendredi, après quelques approvisionnements et la fin de la mécanique pour le bateau, nous reprenons notre chemin vers 13h00. Le ciel s’est dégagé et le soleil est revenu. La navigation est bien plus jolie depuis que nous avons quitté Dijon. Fini le canal tout droit sans attrait, le canal est sinueux et verdoyant. Promenade très agréable dans la campagne bourguignonne. Par contre, pas la moindre vigne en vue… Mais où font-ils donc ce délicieux nectar ? Pas le long du canal toujours !

Nous passons la nuit à Ste Marie sur Ouche. Le canal suivant pour cette partie le cours de l’Ouche. Encore un peu de mécanique, pour les vélos cette fois (il faut qu’ils roulent parfaitement) ; avant de déguster quelques grillades en profitant d’un magnifique coucher de soleil sur le petit pont voisin.

Samedi, nous continuons lentement notre montée… C’est qu’il y en a des écluses sur le canal de Bourgogne. Notre navigation se fait entre des vallons boisés, les prés fleuris, les champs et de temps à autre un petit village montre ses toitures. Nous arrêtons notre journée à Vandenesse. Les éclusiers ne nous ont pas laissé le choix. « Pas d’amarrage sauvage entre la 10 et la 11. Si vous n’êtes pas au port, comment va-t-on savoir quand vous partez. Nous ne sommes pas beaucoup d’éclusiers et nous devons organiser le trafic !... » 6 bateaux qui passent dans la journée et les éclusiers sont débordés. Pour nous, une grosse journée de navigation, 27 km et 26 écluses. En plus, il fait chaud et lourd… Nous n’irons pas promener ce soir, nous cherchons un petit coin d’ombre.

Dimanche matin, tant qu’il fait encore frais, nous partons pour la visite du château de Châteauneuf en Auxois. 3 km mais la route grimpe. Cela vaut la peine de ce donner un peu de mal pour y arriver. 14h00, nous reprenons notre navigation avec le bateau à passagers de Pouilly en Auxois. Il est tout électrique, pas de fumée dans l’écluse ni dans le tunnel d’ailleurs. C’est super. Halte forcée à Pouilly : « Pas possible d’aller plus loin ! ».

Nous faisons le tour de la ville à la recherche d’un glacier, vu la température, il ferait fortune. A part 2 cafés, tout est fermé.

Lundi matin, nous repartons doucement, à partir d’ici, les écluses sont descendantes. Petite halte nature pour un barbecue champêtre. 14h35, nous sommes à l’écluse 13 de Pont Royal. Notre passage était prévu à 14h30. L’écluse n’est pas prête et rien pour s’amarrer. Un ponton à moitié écroulé ou une berge inapprochable, 20 cm d’eau sur plus d’un mètre. Après un travers complet et une bonne marche avant dans la berge, débarquement scabreux mais réussi avec masse et piquets. Enfin amarré… Plutôt sport ! Après quelques coups de téléphone nous finirons par obtenir un éclusier… 15h30 nous repartons ! Nous nous amarrons à Marigny le Cahouët. Une fois n’est pas coutume, nous allons chez D’Eau, une maison d’hôtes (chambres et tables) qui s’est installée à l ‘écluse 26 (Adresse reçue de Bruno « Simonszand »). Nous y sommes très bien reçus. Dominique et Gérard sont eux aussi plaisanciers. Une délicieuse côte à l’os avec un petit Santenay frais… Une bonne adresse à retenir.

Mardi, le soleil a disparu, nous avons droit à la pluie. Il faut décrocher du quai avant de remplir l’écluse sous peine de se retrouver à sec au moment de partir. Petite halte à l’écluse 39 pour le déjeuner. Le soleil montre son nez. Tout de suite c’est bien plus agréable. Nous terminons notre navigation à Pouillenay où nous retrouvons le Lara avec Christine et Gilles. Nous les avions croisés l’an dernier à Briare. Dieu qu’ils naviguent les grands navigateurs de Castelsarrasin ! Nous enfourchons nos vélos et profitons de l’éclaircie pour monter à l’abbaye de Flavigny. Très joli village même s’il y manque un peu de vie. Nous ne sommes pas encore à la haute saison. Nous n’aurons pas l’occasion de voir les ateliers, la visite ne se fait que le matin, par contre la crypte vaut le détour. Retour beaucoup plus rapide que l’aller, ça descend tout le temps. Nous sommes au bateau juste à temps, le ciel se couvre et une averse éclate. Il tombe des seaux mais nous sommes à sec. Apéro sur le Lara, nous refaisons le monde.

Mercredi, quelques km plus loin et 10 écluses plus bas, nous sommes à Venarey les Laumes. 7 km à vélo sans que la route ne monte trop, pour découvrir le magnifique château de Bussy Rabutin avant d’aller saluer à Alésia la statue, tout là haut, de Vercingétorix … Dieu qu’il est haut perché celui-là. Le retour au bateau se fera en tenant bien les freins.



C’est une région de Bourgogne qui est très riche en architecture. Elle vaut la peine d’être visitée lors de sa traversée. Dès le retour, quelques vifs sont mis à l’eau, mais la pêche n’est pas bonne. Le frigo reste vide !

Jeudi, le ciel est au gris. Il fait sec mais froid. Nous continuons jusqu’à Montbard. Il y a peu de navigation, nous croisons surtout des péniches-hôtel. Heureusement qu’elles passent pour faucher les herbes. En navigation, il faut bien se tenir au milieu du chenal.

Encore quelques visites prévues à Montbard… Vive le vélo.

A bientôt,




vendredi 22 mai 2009

C’est fini pour la remonte…








Après avoir passé une nuit idyllique dans un bras du vieux Rhône, nous continuons notre remontée pour les derniers km, la longue dérivation de Pierre Bénite (15 km) qui est la partie la moins jolie du Rhône. Peut-être en y regardant bien, vous apercevrez quelques castors ou tout du moins leurs dégâts.

Un vent du sud se lève… On connaît les rafales que l’on se prend en rentrant dans l’écluse. On avait fait un travers complet dans l’écluse l’année passée… Cette année, on maîtrise … tout juste !


En sortant de l’écluse, nous rencontrons une houle importante. Elle ne nous fait pas peur mais c’est assez impressionnant. Le vent continue toujours à monter. Nous arrivons à Lyon pour le pardon de la batellerie mais impossible de rester à quai tellement on est secoué et drossé sur la berge.


Nous continuons donc notre remontée de la Saône à la recherche d’un coin moins agité. Nous nous amarrons à Trévoux, joli petit village dans un méandre de la Saône abrité du vent. Trévoux est construite un peu comme des gradins tournés vers la rivière. Oubliez le vélo et faites de la marche.





Lundi, le soleil est avec nous, nous apprécions pleinement notre remontée : Une Saône verdoyante, ses troupeaux de vaches les pieds dans l’eau, ses petits villages perchés, quelques belles villes traversées, un vent qui est tombé, … A 1800 tours, une bonne paire de jumelle, nous partons à la découverte de tous les animaux logeant en bord de Saône, sans oublier le ballet des carpes dans les nénuphars… Que du bonheur ! Il manque juste un bon téléobjectif pour photographier tout ce que l’on voit et pour vous le faire partager.

Il ne faut pas oublier aussi, une petite séance de pêche le soir… avec des vers de vase de mer ! Nous remonterons quand même un petit silure de 70 cm. Préparé avec quelques échalotes à la crème et quelques courgettes sautées… Un délice. Merci le chef pour ce savoureux repas.

Mercredi, nous continuons notre agréable promenade champêtre jusqu’à St Jean de Losnes. Le programme a quelque peu changé. Nous ne ferons pas le canal du centre ni le canal du Nivernais, nous remontons le Bourgogne pour un petit tour à Paris puis sur la Marne pour redescendre par le canal de la Marne à la Saône. Quelques écluses de moins mais quelques km de plus par rapport au parcours initialement prévu. Comme rien n’est vraiment fixé à l’avance, dans la mesure du possible, nous nous adaptons à la demande. A Paris, quand tu nous tiens… Mais foi d’Océan-Manor, nous n’y resterons pas longtemps !

Nous embouquons donc le canal de Bourgogne sous un superbe soleil. L’équipage d’Océan-Manor commence à prendre de jolies couleurs dorées, cuivrées…

Jeudi, le baromètre chute, ce n’est pas bon signe ! Effectivement nous terminerons notre navigation sous quelques averses, entrecoupées malgré tout de belles éclaircies. Juste le temps de sécher avant de se faire mouiller à nouveau. Halte à Dijon pour la nuit. Nous arrêtons de naviguer de bonne heure, mais il y a un peu d’entretien à faire. Une bonne vidange pour commencer, en double bien sûr, il y a 2 moteurs, sans oublier les filtres à eau et à gasoil…

Il ne faut pas négliger la mécanique… Puis un peu de secrétariat sans oublier internet pour vous tenir au courant…

Et dire qu’il y en a qui s’ennuie !

L’équipage d’Océan-Manor vous dit à bientôt…


samedi 16 mai 2009

C’est parti pour la remonte.



Mardi après midi, 14h00, Momo nous attend pour le pompage des eaux noires. Il faut vider la cuve avant de continuer. Nous quittons Lattes avec le Deneb, direction St Gilles. Nous finirons notre navigation à la tombée de la nuit. Martine (ex-Louloute) nous attend avec impatience sur le quai. Anne Marie avec son Deneb, arrivera un peu plus tard avec le spot.

A peine à quai, nous passons à table avec un délicieux émincé de volaille.

Mercredi, nous embarquons Anne Marie et son vélo sur Océan-Manor. Le ciel est gris mais il ne pleut pas. Par contre, on annonce du vent pour l’après midi, cela risque de remuer un peu. 11h25, nous quittons l ‘écluse de St Gilles pour la remontée du Petit Rhône. Il est beaucoup plus calme que l’année passée. Nous embouquons le Grand Rhône sans aucune difficulté. On oublie la galère de l’an passé. Nous continuons malgré tout à raser les berges en suivant la ligne de 3 à 4 m de fond. Nous gagnons ainsi 1 à 2 km de vitesse. Sur les temps de navigation pour la remontée du Rhône, cela vaut la peine. A 17h30, nous débarquons Anne Marie en haut de l’écluse de Valabrègues. Elle a pris des notes, elle est prête à affronter le joli Rhône. Elle rentre en vélo à St Gilles, 30 km, c’est réalisable avant la nuit. Nous continuons notre remontée jusqu’à Avignon. Nous dormirons en amont de l’écluse.

Nous repartons le jeudi avec un temps agréable, quelques nuages et du soleil mais cela ne devrait pas durer, le baromètre dégringole. Nous finirons les 15 derniers km sous la pluie. Une fois de plus, nous passons le défilé de Dozère sous la pluie. Nous nous amarrons à Viviers sous une pluie battante.

Le vendredi, nous démarrons sous une pluie fine. 8h30, première écluse, Chateauneuf, nous y entrons à la suite du Croisieurope « Van Gogh ». Une fois le sas plein, la porte amont de l’écluse ne veut pas s’ouvrir. Finalement, il sera 10h41 lorsque nous remettons les moteurs en route !

A partir de Valence, la pluie cesse. Nous arriverons à la Roche de Glun avec un superbe soleil. Petite visite de Jacques et d’Hélène, ils profitent de notre passage pour venir nous saluer. Vu le temps, nous aurons droit à des petites côtes d’agneau grillées au barbecue comme repas. De quoi oublier le début de journée maussade.

Samedi 16 mai, grand ciel bleu dès le matin, c’est génial ! Navigation tranquille, toutes les écluses sont prête pour nous, pas d’attente. Ce sont les éclusiers qui patientent… On ne peut pas rêver mieux. Il faut dire que pour l’instant, il y a peu de trafic. 19h00, nous voulons nous arrêter à Givors… Le port est inaccessible tellement, il est envasé… Même en annexe cela ne le fait pas. Il est un peu tard pour arriver à Lyon, nous nous amarrons en sauvage dans la berge au pied d’une belle souche. Le barbecue est ressorti pour une bonne grillade. Elle n’est pas la seule à être grillée, nous aussi, nous sommes un peu cuit. Il faut dire que la journée a été magnifique. Nous avons pu profiter pleinement des décors majestueux du Rhône et de ses vignobles, pour n’en citer qu’un, le Côte Rotie. Bonne dégustation !

Demain, ce sera Lyon et la grande ville.

mardi 12 mai 2009

Petite escale à Bouzigues.










Jeudi soir, nous avons rejoint les copains pour un week-end animé à Bouzigues. Au port, les conditions sont strictes : douches et WC à la capitainerie pour les bateaux sans cuves à eaux noires. Une bonne occasion de l’utiliser, en France, la cuve du bateau. Depuis qu’elle est posée, elle n’a que peu servi. En France, vu le nombre de pompe de vidange en service sur nous canaux et rivières, il vaut mieux ne pas s’en servir… Une fois pleine, on est dans la merde !

Dès le jeudi soir, sur le quai aux pieds des bateaux, une longue table est dressée pour un repas à la bonne franquette. En décor, nous avons droit à un magnifique coucher de soleil sur les parcs à huîtres.

Le vendredi midi, nous avons droit à un excellent repas préparé par un traiteur, tous biens installés dans une salle, avec vue sur le port de pêche, mise gracieusement à notre disposition par la capitainerie.

Peu de temps pour la sieste, nous sommes attendus à 15h00 au musée des pompiers. Une multitude de camions de toute fonction, un matériel très diversifié et sophistiqué explique parfaitement l’évolution de la profession.

La soirée se termine fort tard à bord d’Océan-Manor autour de quelques tisanes ou de quelques fruits récoltés sur le bord du canal et mis à l’eau de vie.

Nous avons commencé la journée de samedi par la visite guidée du musée de l’étang de Thau. Une explication très bien faite sur la conchyliculture coquillages (ostréiculture huîtres et mytiliculture moules) actuelle et son évolution depuis sa création. Le musée qui mérite que l’on s’y arrête. Si vous passez à Bouzigues, il ne faut pas le rater !


Nous poursuivrons par une dégustation de coquillages et un repas au restaurant Les Rives de Thau. La cuisine d’Océan-Manor est au repos pour quelques temps. Le chef se repose !

A 17h00, le capitaine Baptiste Archimbeau arrive sur son fier destroyer, le bateau suceur. Nous avons droit à une démonstration du pompage des eaux noires sur le bateau Ger’Emy. Lorsqu’il arrive pour le pompage d’Océan-Manor, une prise d’air s’est faite. Impossible de pomper, il faudra attendre lundi…

Dimanche, le réveil fut rapide. Un bateau de location est entré dans le port un peu rapidement. Océan-Manor étant à couple de La Kim Anh, il est aux premières loges. Le vélo qui se trouvait à l’avant est maintenant plié en deux, pas évident du tout pour rouler. Ce matin, le temps à changé, la pluie montre son nez. Cela ne dure pas, le ciel se dégage pour le départ des copains. Ils partent de l’embarcadère du port de plaisance pour le mas ostréicole David en barge de travail.

Pour nous, une visite chez Hubert pour le repas où nous rencontrons Martine. Une dégustation d’huîtres et d’huître sauvages fraîchement pêchées en entrée et une magnifique daurade de l’étang grillée en papillote dont nous ne viendrons pas à bout à nous quatre. Retour au bateau pour le thé ou le café. La journée se termine par une soirée musicale endiablée sur le thème de Brassens. Claude, le chanteur, a enflammé la salle avec son répertoire. Nous avons tous formé un chœur superbe. Cette très agréable soirée se termina tard dans la nuit.






Lundi matin, le réveil est difficile pour certain, mais dès 7h00, la plupart de la flottille quitte le quai pour le passage du pont à Frontignan à 8h30. Nous sommes à Lattes pour le déjeuner.




Ce week-end fut une très grande réussite malgré la triste nouvelle de jeudi nous annonçant la disparition de Gisèle. Tous les équipages présents à Bouzigues s’associent à la tristesse de Jacques et de sa famille.

Dans le ciel, une aile libre et légère tournoie,
s’envole,
elle n’est plus qu’un point,
elle a disparu.

Adieu l’amie…


vendredi 8 mai 2009

Un petit tour dans les vignobles…



Samedi 2 mai, nous quittons Castelnaudary. Navigation tranquille dans les vignobles. Nous traversons les coteaux de Cabardès sur notre gauche et de Malepère sur notre droite. Halte à Sainte Eulalie, un village perdu au milieu de nulle part, pour une dégustation très agréable chez Michèle et Frédéric Palacios, artisan vigneron à Arzens. Ils produisent leur vin sous le nom « Le Mas de mon Père », ils fournissent de grandes tables…

La pêche n’est pas très productive, nous ne récoltons que des poissons-chats. Mais où sont donc passées les anguilles ? Par contre, les orchidées sauvages sont bien présentes le long du canal, elles sont magnifiques.

La navigation est très agréable dans cette belle partie du canal du midi, méandres, tours et détours au milieu des vignes et des villages pittoresques, et cela malgré les bateaux de location parfois très indisciplinés. Ils pensent que le canal leur appartient. Ils restent bien au milieu et à fond la caisse… lors de croisement aussi, même s’ils vous envoient au talus !

Qu’est ce que ce doit être en juillet et en août lorsqu’ils sont bien plus en navigation. Ce doit être de la folie.

Petite halte le soir à Trèbes, chez Jean Paul, où Christiane et Charly nous attendent sur leur Chrisly. La place à côté d’eux nous était réservée. Soirée bien agréable en terrasse.

Le lundi, nous repartons avec un soleil voilé mais surtout beaucoup de vent. Nous croisons Michèle et Gérard du Carmige qui est amarré un peu plus loin sous les platanes.

Nous aurons droit à quelques courtes averses. Nous finirons la journée à Homps où nous retrouvons Carole et Yves du Linde qui remonte leur bateau à Saint Jean de Losne. Le Linde est à vendre, avis aux amateurs.

Le mardi, le vent est toujours bien présent mais le ciel est bleu. A midi, une plongée s’impose, verdict, un joli bout de plastique dans l’hélice. Une halte au milieu des vignes, au pied d’un château pour une vue imprenable, et relativement à l’abri du vent. Nous sommes maintenant entre le Minervois et les Corbières. On ne peut pas rêver mieux. En observant la nature, nous croisons sur cette partie du canal, un oiseau bleu et rouille, aussi gros qu’un pigeon, très rapide et impossible à photographier. Il est vraiment magnifique. Après quelques recherches, nous avons trouvé son nom : c’est un Rollier d’Europe. C’est un oiseau de toute beauté. Nous passons les écluses de Fonserannes en 40 minutes, sous un superbe soleil et sans vent. Que du plaisir ! Rencontre avec Patrick, dit le boxeur dans le nord, à l’écluse de Portiragnes. Il embarquera à bord d’Océan-Manor avec son vélo pour quelques km. Nous le débarquons à Vias et continuons notre chemin.

Nous nous arrêtons pour la nuit en pleine nature à quelques km d’Agde.

Après l’achat de quelques vers de vase, nous continuons notre chemin. Une petite halte aux Onglous pour un repas fort agréable avec Evelyne et Stéphane, des suisses-allemands qui ont loué un Europa 600. Au menu, les anguilles et poissons-chats du frigo ainsi que deux dorades fraîches pêchées pendant l’apéro, le tout cuisiné avec de petits oignons sauvages de Gardouch et accompagné d’une salade verte et de quelques tomates. Nous aurons l’occasion de retrouver Evelyne et Stéphane cet été, ils habitent Basel, et notre parcours 2009 passe par là.

Nous quittons les Onglous pour traverser l’étang de Thau et retrouver les copains à Bouzigues. Nous sommes attendus, le coup de VHF est lancé par La Kim Anh. Ils sont déjà à quai avec une dizaine de bateaux ! Nous apprenons en arrivant une triste nouvelle, Gisèle la femme de Jacques est décédée (Bateau Milady). Nous sommes de tout cœur avec toi Jacques.

Nous sommes au pied des coteaux de Picpoul de Pinet, un bon petit vin blanc sec qui descend tout seul avec un plateau d’huîtres de l’étang. Auberge espagnole sur le quai de Bouzigues, nous profitons d’un magnifique coucher de soleil. La soirée se terminera sur Océan-Manor… Encore une belle tablée mais ce n’est que pour le café, l’infusion et le pousse café !

A bientôt,

samedi 2 mai 2009

1er mai à Castelnaudary.







Lundi 27 avril, la pluie ne tombe plus mais le ciel est toujours bien gris ! 9h00, nous sommes partis. 14h00, le soleil montre le bout de son nez, nous traversons Toulouse. Nous espérons bien ne pas rencontrer d’OFNI.

1ère écluse, celle du Béarnais. Les portes s’ouvrent toutes seules lorsque nous arrivons ; la télésurveillance, cela fonctionne. Nous nous sommes amarrés depuis quelques minutes, rien ne se passe. Sur une colonne, un bouton rouge mais aucune explication… Faut-il appuyer sur le bouton pour lancer l’éclusage ? A peine ai-je appuyé sur le bouton qu’une éclusière en furie sort de sa guérite en vociférant : « Il ne faut toucher à rien, on s’occupe de tout ! », et elle disparaît. L’éclusage se termine et nous repartons. Nous passons l’écluse n°2 des Minimes sans encombre. Feu rouge pour l’écluse n°3 de Bayard. Nous patientons et nous nous amarrons au quai pour aller voir à l’écluse. Impossible ! Nous sommes enfermés derrière un grillage de 2 mètres de haut. Il ne nous reste plus que le téléphone (VNF Toulouse qui nous répond qu’ils vont se renseigner sur le trafic !...). Au bout de 20 minutes d’attente, un bateau à passagers sort enfin de l’écluse. C’est à nous.

Nous ne faisons pas escale au port St Sauveur, pas de place et beaucoup trop bruyant. Nous continuons note navigation à la recherche d’une contrée plus tranquille. Ce sera l’écluse de Vic. Quelques mètres devant nous, un pêcheur. Après quelques minutes de discussion, nous voilà avec une poignée de vers de terre et 3 cannes correctement montées pour la pêche à l’anguille… Merci Jacques ! Un apéro plus tard, voilà les trois cannes à l’eau. La convivialité entre les différents utilisateurs du canal est tout à fait possible. Ce soir là, Jacques pêchera 4 anguilles, nous ne prendrons que des poissons-chats !

La navigation continue, le soleil est généreux. Nous arrivons vers 17h00 à Gardouch. Nous nous amarrons à couple du Volkert, chez Danielle et Michel ou nous sommes très agréablement accueillis.

Mercredi matin, nous ne sommes pas pressés, nous partons à la recherche d’oignons sauvages pour cuisiner la poêlée de gros poissons-chats pêchés la veille. Toujours pas d’anguille… Il fait bon, elles devraient sortir de leur léthargie. Nous embarquons Danielle pour une petite navigation jusqu’à l’écluse Océan, la dernière écluse montante. Nous sommes au seuil de Naurouze, c’est le bief de partage. Toutes les écluses sont maintenant descendantes jusqu’à St Gilles (accès au petit Rhône). Une fois amarrés, les cannes sont remises à l’eau. Enfin une belle anguille au bout de la ligne. La soirée se terminera avec Danielle et Michel au Relais de Riquet au Ségala. Salut les copains, on ne repassera que fin octobre !

Jeudi, le ciel est bleu, il y a du trafic sur le canal. A midi nous avons déjà croisé 7 bateaux. Au menu ce midi nous aurons une poêlée de poissons-chats aux petits oignons sauvages accompagnés de courgettes sautées. Un vrai régal !

Navigation tranquille jusqu’à Castelnaudary où il n’y a toujours pas d’eau ni d’électricité… Tous les quais sont en chantier.

Nous remettons les lignes à l’eau mais ici aussi, il n’y a que des poissons-chats qui mordent.

Diner au bateau avec Elisabeth et John (des éditions Du Breil), y aurait-il encore des guides à mettre à jour ?

Aujourd’hui 1er mai, les écluses sont fermées. Petit travaux de mécanique… Il faut réparer les freins des vélos, ils sont encore un peu salés de leur passage en mer l’automne passé. Un bon graissage et nous sommes prêt pour la promenade.