samedi 2 mai 2009

1er mai à Castelnaudary.







Lundi 27 avril, la pluie ne tombe plus mais le ciel est toujours bien gris ! 9h00, nous sommes partis. 14h00, le soleil montre le bout de son nez, nous traversons Toulouse. Nous espérons bien ne pas rencontrer d’OFNI.

1ère écluse, celle du Béarnais. Les portes s’ouvrent toutes seules lorsque nous arrivons ; la télésurveillance, cela fonctionne. Nous nous sommes amarrés depuis quelques minutes, rien ne se passe. Sur une colonne, un bouton rouge mais aucune explication… Faut-il appuyer sur le bouton pour lancer l’éclusage ? A peine ai-je appuyé sur le bouton qu’une éclusière en furie sort de sa guérite en vociférant : « Il ne faut toucher à rien, on s’occupe de tout ! », et elle disparaît. L’éclusage se termine et nous repartons. Nous passons l’écluse n°2 des Minimes sans encombre. Feu rouge pour l’écluse n°3 de Bayard. Nous patientons et nous nous amarrons au quai pour aller voir à l’écluse. Impossible ! Nous sommes enfermés derrière un grillage de 2 mètres de haut. Il ne nous reste plus que le téléphone (VNF Toulouse qui nous répond qu’ils vont se renseigner sur le trafic !...). Au bout de 20 minutes d’attente, un bateau à passagers sort enfin de l’écluse. C’est à nous.

Nous ne faisons pas escale au port St Sauveur, pas de place et beaucoup trop bruyant. Nous continuons note navigation à la recherche d’une contrée plus tranquille. Ce sera l’écluse de Vic. Quelques mètres devant nous, un pêcheur. Après quelques minutes de discussion, nous voilà avec une poignée de vers de terre et 3 cannes correctement montées pour la pêche à l’anguille… Merci Jacques ! Un apéro plus tard, voilà les trois cannes à l’eau. La convivialité entre les différents utilisateurs du canal est tout à fait possible. Ce soir là, Jacques pêchera 4 anguilles, nous ne prendrons que des poissons-chats !

La navigation continue, le soleil est généreux. Nous arrivons vers 17h00 à Gardouch. Nous nous amarrons à couple du Volkert, chez Danielle et Michel ou nous sommes très agréablement accueillis.

Mercredi matin, nous ne sommes pas pressés, nous partons à la recherche d’oignons sauvages pour cuisiner la poêlée de gros poissons-chats pêchés la veille. Toujours pas d’anguille… Il fait bon, elles devraient sortir de leur léthargie. Nous embarquons Danielle pour une petite navigation jusqu’à l’écluse Océan, la dernière écluse montante. Nous sommes au seuil de Naurouze, c’est le bief de partage. Toutes les écluses sont maintenant descendantes jusqu’à St Gilles (accès au petit Rhône). Une fois amarrés, les cannes sont remises à l’eau. Enfin une belle anguille au bout de la ligne. La soirée se terminera avec Danielle et Michel au Relais de Riquet au Ségala. Salut les copains, on ne repassera que fin octobre !

Jeudi, le ciel est bleu, il y a du trafic sur le canal. A midi nous avons déjà croisé 7 bateaux. Au menu ce midi nous aurons une poêlée de poissons-chats aux petits oignons sauvages accompagnés de courgettes sautées. Un vrai régal !

Navigation tranquille jusqu’à Castelnaudary où il n’y a toujours pas d’eau ni d’électricité… Tous les quais sont en chantier.

Nous remettons les lignes à l’eau mais ici aussi, il n’y a que des poissons-chats qui mordent.

Diner au bateau avec Elisabeth et John (des éditions Du Breil), y aurait-il encore des guides à mettre à jour ?

Aujourd’hui 1er mai, les écluses sont fermées. Petit travaux de mécanique… Il faut réparer les freins des vélos, ils sont encore un peu salés de leur passage en mer l’automne passé. Un bon graissage et nous sommes prêt pour la promenade.