jeudi 25 octobre 2012

Océan-Manor sur le canal de Garonne à l’automne pour rentrer à Castelsarrasin.



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Mercredi 10, jeudi 11  et vendredi 12 octobre, nous profitons d’un temps moyen pour nettoyer les fonds de cales d’Océan-Manor. Avec notre navigation en mer et en Garonne, nous avons inévitablement de l’eau salée et boueuse qui rentre par les presse-étoupes.
Samedi, le temps s’est remis au beau, nous en profitons pour refaire les vernis du tableau de bord du pont supérieur.

Dimanche, c’est l’anniversaire de Loris… Nous sommes invités à la fête. Journée de repos bien méritée après le travail de la semaine.
Lundi, nous repartons à Bordeaux en voiture. Pour l’appareil photo Nikon, c’est OK. La Grenouille va pouvoir continuer à vous faire voyager avec ses photos. Pour le convertisseur, c’est moins bien. 2 condensateurs ont fondu sur la carte électronique, elle est à changer… 979 € ! Tout cela pour 2 condensateurs à 50 € qui n’ont pas été changé à temps. Normalement, il aurait fallu les changer au bout de 6 ou 7 ans afin d’éviter leur fonte, mais ce n’est marqué nulle part dans les instructions. Avis donc à ceux qui ont des convertisseurs puissants (+ de 500w), il faut les porter en maintenance pour éviter de les voir partir en fumée. Cela dit, un convertisseur n’est pas indispensable pour la navigation. 


Au retour de Bordeaux, nous nous arrêtons à Langoiran pour voir le mascaret. 


Nous le voyons aussi à Cadillac. Il est un peu moins important que la dernière fois avec le même coefficient. C’est normal, la Garonne est remontée avec toute la pluie qui est tombée ces derniers jours.
Mardi matin, de bonne heure, la gabarre part en destination d’Agen puis Moissac dans les jours prochains. Nous embarquons Claude dit « Coco » pour 2 jours de navigation. Le ciel est gris et l’air plutôt humide. 

Nous naviguons jusqu’au Mas d’Agenais. Il y a encore du monde qui navigue, il y a déjà 2 bateaux à la halte. Déjeuner tranquille avant de repartir avec un ciel un peu plus dégagé. Nous avons même droit à quelques rayons de soleil. La navigation est agréable et les couleurs chatoyantes d’automne se montrent peu à peu. 

Nous amarrons Océan-Manor à Damazan où nous sommes chaleureusement accueillis par Véronique et Alain. Une halte très agréable.
Mercredi, la fraîcheur est là mais le soleil aussi. Une petite navigation nous mène à Buzet. Nous nous installons sur la pointe près de l’écluse pour chercher un peu de bois et allumer un barbecue. Nous pourrions presque manger en terrasse. Nous dénichons encore une vingtaine de figues que Jean Marie nous cuisinera en dessert. Nous repartons en début d’après-midi pour la Baïse. 

Nous passons la double écluse de Buzet. Il n’y a pas trop d’eau et l’éclusier nous déconseille de nous aventurer au-dessus de Nérac avec 1 m de tirant d’eau. 

Nous remontons cette jolie rivière jusqu’à Vianne. Coco ne connait pas ce joli village encore cerné de ses remparts. 

Le quai est vide, nous avons le choix de la place. Aussitôt amarré, nous partons à la découverte de Vianne et de son vieux pont. Jaky et Yolande viennent nous rejoindre en fin de journée pour le dîner et pour ramener, Coco, notre passager chez lui. Fin de la croisière pour lui.
Jeudi, il fait très doux. Demi-tour, nous ne remonterons pas plus loin sur la Baïse. 

Nous repassons la double écluse de Buzet pour revenir sur le canal. Le vent se lève et nous avons droit à de bonnes rafales qui voyagent Océan-Manor sur l’eau. Nous entendons aussi de temps à autre des bruits sinistres de bois qui casse et d’arbre qui tombe. Pourvu que l’on en prenne pas un sur la tête, … Vu l’entretien des berges par VNF, c’est un risque avéré. Nous trouvons une place à Sérignac, pour plus de sécurité nous nous y arrêtons. Le vent souffle de plus en plus. Nous arrimons tout correctement pour que rien ne s’envole.
Vendredi, le temps est gris mais le vent est tombé après avoir soufflé toute la nuit. 9h40, nous démarrons. Nous trouvons quelques arbres tombés dans le canal mais ils n’entravent pas complètement la navigation. 10h50, nous sommes en bas des éclusettes. Elles sont en panne. 


Nous apprenons qu’un marronnier est tombé hier vers 17h sur la guérite de commande de l’écluse 36. Il faut  attendre que les agents VNF dégagent le haut de la tête de l’arbre. A 12h30, les feux s’allument. Même si le repas est juste servi, nous quittons la table et remettons les machines en route. 

Nous passons les éclusettes d’Agen sans problème il fait gris et une légère bruine nous mouille. 

Nous passons un fois de plus le pont canal avec la pluie. Nous nous amarrons à couple de Volharding de Martine et Jean Luc. Les assiettes sont mises au micro-onde avant de déjeuner. La pluie tombe de plus en plus. Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui. Miwako et René nous rejoignent en fin d’après-midi. Marie-Christine vient nous rejoindre en fin de journée. Dîner tous ensemble sur le Volharding, une soirée tranquille remplie d’histoires de navigation.

Samedi, après une matinée pluvieuse et le déjeuner sur Océan-Manor, nous quittons Agen. 

Après le coup de vent de jeudi, il y a beaucoup de branches et de feuilles dans le canal. L’écluse de Saint Christophe est en panne. Nous patientons sur le quai d’attente. La gabarre de Jean-Pierre et Sylvie passe enfin l’écluse. 

Elle rentre à Pont des Sable après sa virée à Moissac. Même constat pour Jean-Pierre, c’est une catastrophe de naviguer sur le canal. Entre les feuilles qui bouchent les aspirations d’eau et les branches que l’on prend dans les hélices, ce n’est pas la joie. Vu la vitesse (6 km/h) à laquelle nous avançons pour éviter les trop gros chocs, nous n’arrivons pas à Golfech. Nous nous amarrons en aval de l’écluse de Lamagistère pour passer la nuit. Dédée vient nous saluer et passer la soirée avec nous.

Dimanche, le temps est gris et humide. Nous démarrons à 9h30. La sortie de l’écluse de Lamagistère est très difficile. Il y a  un tel amas de feuilles et de branches que même en prenant de l’élan, Océan-Manor s’arrête dans le tas de « merde ». Impossible d’embrayer tellement les hélices sont pleines de tout de sorte. Nous finissons donc de sortir de l’écluse avec les gaffes. Il nous faut plus d’1/4 d’heure pour dégager Océan-Manor de sa gangue de crasses. Impressionnant ! Plutôt que de nettoyer devant les portes amonts des écluses en sortant de l’eau tout ce qui s’y trouve (trop fatiguant), les agents VNF, en appuyant sur les boutons, envoient tout dans le bief d’en dessous en effectuant une bassinée de nettoyage. 

Le tout fini par arriver à l’écluse suivante. Retirer ces feuilles et ces branches avec une fourche serait bien plus profitable pour le canal, cela limiterait l’envasement et faciliterait grandement la navigation, sans parler du recyclage des déchets verts pour en faire du compost. 

Après une navigation en slalomant entre les différents tas flottant, nous arrivons à Pommevic pour déjeuner. Kim et Philippe viennent nous rejoindre pour le repas avant de continuer leur route vers Gujan Mestras. Nous repartons en début d’après-midi avec le soleil. Quelques km plus loin, nous faisons une nouvelle halte à Malause. 

Après avoir été voir le propriétaire de la parcelle,  nous coupons une dizaine de grands bambous pour le décor du carnaval des Grands Navigateurs de Castelsarrasin (Date : 2 mars 2013 – Thème : fête médiévale) et nous les chargeons sur les côtés d’Océan-Manor  pour les ramener à Castelsarrasin. 

Nous repartons pour une courte navigation, il est déjà 17h30 et les écluses ferment à 18h00. Pour la nuit, nous nous amarrons en sauvage en aval de l’écluse d’Espagnette, la dernière avant Moissac.

Lundi, nous repartons de bonne heure avec un beau soleil. 10h, nous traversons Moissac jusqu’au pont tournant qui reste désespérément fermé. Après avoir téléphoné à VNF, un agent fini par arriver. Nous passons la première écluse sans problème.  La deuxième se met en défaut, une vantelle est mal fermée à cause d’une branche. Nous rappelons VNF. 

Nous passons la troisième avant de traverser le pont canal. Nous croisons un bateau de location. Nous arrivons à la quatrième qui est elle aussi en défaut. Nous ne devons pas appeler VNF un agent est déjà sur place pour 2 bateaux avalants. Le problème est toujours le même, des branches et des feuilles qui bloque les fins de course des portes.

 Nous rentrons dans la cinquième qui se met en défaut lors de l’ouverture des portes. Il y a encore des branches derrière celle-ci qui empêche une ouverture complète. Nous rappelons VNF une fois de plus. La dernière écluse est en vue Kriss nous y attend. Nous la passons sans problème. 

Nous voilà de retour à Castelsarrasin après une belle saison de navigation. Nous débarquons les bambous avant de prendre notre place sur le quai. Cette année la péniche Vent de Nuit a pris notre place devant le parc. Nous écoirons donc Océan-Manor pour ne pas rester le long du quai. Nous voilà installé pour l’hiver, il ne reste plus qu’à hiverner les moteurs. Lundi 22 octobre, c’était le dernier jour de navigation en 2012 pour Océan-Manor. Bon hiver à tous !

mardi 9 octobre 2012

Océan-Manor retrouve le canal.



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Jeudi 27 septembre, le soleil est de retour mais le vent est toujours bien présent, un peu trop pour qu’Océan-Manor reparte en navigation sur l’estuaire de Gironde. Evelyne et Stefan partent donc en voiture, passer la journée à l’île de Ré.
Vendredi, le temps s’améliore et le vent est tombé. Nous nettoyons un peu le bateau qui est couvert de sable suite aux vents violents que nous avons essuyé ces derniers jours. 

Nous quittons Royan en fin de matinée avec la marée. Il y a encore une bonne houle à la sortie du port mais cela ne devrait pas durer. Une fois la pointe de Suzac passée, l’estuaire s’aplatit et c’est un vrai régal de naviguer. Nous longeons la côte en suivant la rive gauche de l’estuaire. 

Nous passons le long des falaises de Meschers garnie des ses carrelets. La marée est encore relativement basse, lorsque  nous passons devant l’entrée du port, le chenal d’accès est encore à sec. 


Nous continuons vers Talmont est l’église Ste Radegonde qui domine la Gironde. 

Nous déjeunons en terrasse tout en naviguant. Le soleil est généreux et la température exquise pour naviguer. Nous passons l’entrée du port de Mortagne qui est toujours à sec. Nous continuons notre remontée de l’estuaire vers Bordeaux, toujours avec la marée, cela va de soi. Nous longeons toujours la rive droite. 

Quelques entrées de ports sont bien visibles, mais ce sont des ports à échouage, pas question d’y aller avec Océan-Manor. En plus, les installations sont faites pour de petits bateaux, 7 m au plus... Océan-Manor est un peu trop grand. Au loin, nous voyons se profiler la centrale nucléaire du Blayais, masse imposante sur l’horizon. 

En face du port de Vitrezay, nous voyons fleurir de gros champignons marron dans l’eau. Pas plus de remous pour autant. Serait-ce le résultat du mélange des eaux douces et salées ? C’est assez impressionnant. Non loin, le petit phare de Trompeloup a les pieds dans l’eau. Le phare de Patiras dressé sur l’île du même nom, belvédère de l’estuaire, dont le feu est éteint depuis 1992, nous guide malgré tout. Nous prenons la passe de Saintonge et longeons l’île de Patiras, puis l’île Nouvelle. 

La citadelle de Blaye est là, elle domine la Gironde depuis son éperon rocheux. Un ponton flottant est là pour nous accueillir, bateaux à passagers côté fleuve, bateaux de plaisance côté terre. Le ponton est dans le courant mais il reste à flot même à marée basse. 

Comme nous arrivons à l’étal de marée haute, il n’y a pas trop de courant pour accoster. De plus, il n’y a aucun bateau, Océan-Manor est le seul bateau à y passer la nuit. Nous n’avons donc pas trop à manœuvrer pour nous amarrer. Nous tournons le bateau face au flot et nous doublons les amarres. Il y a du courant à mi-marée. L’amarrage remue un peu à cause du bac qui a son quai un peu plus loin. 

Evelyne est contente de s’installer sur le ponton qui lui ne bouge pas. David et son fils Julien, de « Cœur d’Estuaire »  www.coeurdestuaire.com , viennent nous saluer. Nous apprenons que la péniche à passagers « Sorellina » a coulé près du bec d’Ambes suite à une collision.  Heureusement, il n’était que 2 à bord lors de l’accident et il n’y a pas eu de victime. Accident rarissime qui est probablement du à une erreur de pilotage. Pour Océan-Manor et son équipage, une superbe journée de navigation.

Samedi, soleil et vent. Nous commençons la journée par la visite de la citadelle, œuvre de Vauban, très bien conservée. Elle fait partie du verrou de l’estuaire qui est constitué de 3 forteresses. La citadelle, Fort Pâté, de forme ovale pour une surveillance à 360°, qui est situé sur l’île du même nom, et Fort Médoc qui est situé sur l’autre rive. 

Quelques gros nuages font leur apparition. Nous quittons Blaye en début d’après midi avec la marée montante et partons avec le courant vers Bordeaux et des eaux moins tumultueuses. Nous naviguons toujours dans du café au lait. Il fait un peu plus frais qu’hier pour naviguer. 

Nous passons au large de Gauriac où nous retrouvons une falaise les pieds dans l’eau ainsi que quelques habitants qui ont profité des espaces laissés par les carrières pour y installer leur maison dont on peu admirer les frontons tout en naviguant. Encore quelques vignes pour compléter le décor. Au loin, se profile Bourg sur Gironde mais nous ne nous dirigeons pas vers la Dordogne mais vers la Garonne. 

Nous croisons David, en bateau cette fois, près du Bec d’Ambes. Il est en balade avec un groupe de touriste pour faire le tour de l’Estuaire. Océan-Manor bifurque à droite pour embouquer la Garonne. 

Un peu plus loin sur notre gauche, nous voyons le drapeau de la « Sorellina » qui dépasse légèrement de l’eau boueuse de l’Estuaire. Elle est échouée hors du chenal. Nous avons le courant qui nous pousse bien, c’est une marée avec un fort coefficient. 

Nous croisons la Maqueline qui s’ouvre en 2 dans le sens de la longueur pour vider ses cales remplies de vase de dragage. 

Nous traversons Bordeaux pour le goûter, nous sommes à mi-marée et Océan-Manor file à toute allure au ralenti. 

Nous passons le pont de Pierre à 21,8 km/h avec le courant qui pousse, il y a beaucoup de remous à la sortie du pont. Nous continuons la remontée sur une Garonne plus tranquille jusqu’à Cadillac. Il est 19h15 lorsque nous sommes amarrés. 

Ce serait déraisonnable de continuer notre remontée dans le noir. Encore une belle journée de navigation. 

Par contre, la Garonne étant très basse et le coefficient de marée élevé, nous aurons droit au mascaret demain matin. Le sachant, nous amarrons Océan-Manor en conséquence. Après le dîner, Evelyne et Stefan nous quittent, ils remettent le cap sur la Suisse, les vacances sont finies.
Dimanche, 6h17, nous sommes réveillées par le bruit du passage du Mascaret, une belle vague qui fait la largeur de la Garonne arrive vers nous. Océan-Manor, bondit à son passage, s’ébroue avec les quelques vagues qui suivent, puis le calme revient. Il fait trop noir pour faire des photos. Il faudrait revenir à la marée de l’après midi. 

Nous attendons 2 heures encore avant de mettre les moteurs en route et continuer notre remontée vers Castets en Dorthe. 

Nous arrivons un peu en avance, les bateaux avalants ne sont pas encore entrés dans l’écluse. Le temps de les bassiner, c’est à notre tour d’entrer dans l’écluse. Nous éclusons avec un autre bateau, il paraît tout neuf. Ce sont des allemands, ils sont partis de Bordeaux à marée haute pour arriver à Castets en Dorthe à marée basse, mais pendant les heures d’ouverture du canal ! Sauf que, l’écluse de Castets ne fonctionne qu’à marée haute, surtout lorsque Garonne est très basse comme maintenant. Ils ont fait leur remontée à contre courant et sans eaux sous la quille au final, et ils ont touché plusieurs fois. Sans guide, bien sûr. A quoi servent donc les instructions nautiques ? 

Après l’éclusage, Océan-Manor renoue avec la tranquillité du canal et ses eaux claires. Encore quelques km et 4 écluses et nous nous amarrons à Fontet. 
Vers 17h00, Jaky et Yolande viennent nous chercher en voiture et nous partons à Cadillac voir le mascaret en plein jour. Il faut bien prendre quelques photos et mesurer la vague. 



Nous graduons un des  pieux qui tient le ponton. Après le passage de la vague, le ponton est monté de 1,30 m. Pas mal. Après le passage du mascaret, nous rentrons au bateau pour dîner.

Lundi, mardi, mercredi et jeudi, nous profitons du beau temps, d’un quai bas et d’un amarrage plutôt loin des arbres pour nettoyer et dessaler le bateau, mais aussi pour poncer les boiseries et les vernir. 

Il faut bien passer un peu de temps pour refaire une beauté à Océan-Manor.
Vendredi, ce matin le brouillard est là. Nous attendons qu’il se lève avant de quitter le port. 

Nous retrouvons la navigation paisible sous les platanes. Une halte à Tersac pour déjeuner. Maryvonne et Gérard du « Choupy », qui son en voiture entre Rohan et Colombier, viennent nous rejoindre pour le repas. Nous avons les derniers potins du canal. Nous repartons en début d’après-midi. 

Nous bénéficions d’une superbe arrière-saison très agréable pour naviguer. Même si la saison se termine, il y a encore du monde qui navigue. Nous croisons quelques bateaux de locations mais aussi des voiliers. Nous trouvons une place au quai dans le port de Pont des Sables. Nous profitons de la voiture pour faire le plein des cales. En fin de journée, nous avons la visite de Stéphanie, Pascal, Loris et Lucas. Ils viennent au restaurant d’Océan-Manor. Une soirée où l’on voyage avec les saveurs.

Samedi, soleil et chaleur. Nous faisons le tour des amis des environs. Nous cherchons quelques figuiers avec des fruits. Nous ramassons ainsi 7,5 kg de figues rouges. Nous épluchons, coupons, sucrons le tout avant de faire cuire. 18 pots de confiture à mettre en cale pour les réserves d’hiver. Miwako et René viennent nous rejoindre pour le week-end.
Dimanche, le temps est à la pluie. Nous restons à quai. Le temps n’est plus avec nous. Nous profitons d’une petite accalmie pour nous promener le long du canal.


Lundi, nous partons tous les 4 en voiture jusqu’à Bordeaux. L’appareil photo de la grenouille à porter à nettoyer, le convertisseur à porter en révision, il ne produit plus de 220V, et une promenade sur les quais, la marée haute n’est pas loin mais le courant porte vers le large. Nous revenons par le chemin des écoliers qui longe la Garonne.

Mardi, le temps est toujours maussade. C’est une alternance de pluie et de soleil. Nous ne savons plus comment nous habiller. Nous avons la visite de Denise et Bernard du « Ascras 2 » qui sont venus nous saluer. Ils sont venus rechercher leur voiture à Damazan avant de rentrer à Castelsarrasin. 

Suivent aussi Antoinette et Raymond de « L’Aldébaran » qui eux n’ont pas beaucoup navigué cette année. 

Ils ont eu quelques problèmes techniques dont la perte de leur gouvernail. Avec toutes ces anecdotes, la matinée est vite passée.