dimanche 25 octobre 2009

Le canal du Midi et ses bateaux de location.




Samedi 17 octobre, le soleil brille mais il fait très froid, très froid ! 3°. Petit nettoyage du bateau, nous continuons à traquer le sel. 15h00, nous quittons Portiragnes après avoir fait le tour du village et une visite à la cave. Nous suivons un petit bateau qui file à toute vitesse. Nous passons 2 écluses ensemble. Le troisième bief est un peu plus long, les portes de l’écluse de Béziers sont déjà fermées lorsque nous arrivons tranquillement à 8 km/h. Nous attendons la bassinée suivante pour nous amarrer aux pieds des 6 écluses de Fonserannes pour la nuit.



Dimanche, le soleil est toujours bien là mais il fait encore très froid, 5°. Nous embarquons Martine et Hubert pour quelques heures de navigation. 35 minutes la montée des 6 écluses avec 2 éclusiers que l’on doit manifestement déranger ! Nous sommes le seul bateau à monter et tous les spectateurs nous suivent avec attention. Une fois en haut, nous partons pour le grand bief, 50 km sans écluse.




Une halte agréable sur le quai de Poilhès pour un déjeuner en terrasse. Les bateaux de location circulent. Nous devons être à contre courant par rapport à leur base de départ, nous les croisons. Il n’y en a plus trop à cette période, mais leur conduite n’est pas pour autant meilleur !... Halte au pont de Pigasse pour la nuit, nous y retrouvons Roland et Fredo avec toute leur ménagerie et quelques histoires « pas triste » sur le passage du pont par les bateaux de location, il y en a même un qui est arrivé à passer le pont en marche arrière !


Lundi, le ciel est bleu, le soleil brille mais il fait un froid de canard ! A peine 1° dehors et 9° dans le bateau. Un petit ¼ d’heure de chauffage obligatoire avant de sortir le nez du lit. Malgré le froid, la navigation est très agréable, le soleil est là et les couleurs sont superbes, les grappilles de raisin dans les vignes délicieuses, … Une journée de fin de saison comme on les apprécie.



Une triste nouvelle entache cette belle journée, nous apprenons le décès de Danièle du « Volkert » de Gardouch. Un matelot s’en va, adieu l’amie. Nous passons la nuit à Argens Minervois où nous pouvons faire le plein d’eau (ce qui devient rare sur le canal du Midi) et nous brancher en électricité pour un peu de chauffage.

Mardi, nous quittons la base de Locaboat avec un temps gris mais sec. Nous naviguons avec un bateau de location conduit par un couple d’anglais. Ils naviguent plutôt bien et coupent leur moteur dans chaque écluse comme en Angleterre. Nous arrivons en fin de journée en bas des écluses de Trèbes, mais trop tard pour être éclusés.

Mercredi matin, 9h00, la première bassinée est pour nous. Nous amarrons le bateau chez Jean Paul à la base du Boat à Trèbes. Aller – Retour à Toulouse pour un dernier au revoir à Danièle. Triste journée, même pour le temps. Il pleut !

Jeudi, nous reprenons la navigation. Nous arrivons à Carcassonne pour déjeuner. Vu le temps, nous restons à l’intérieur. La journée se terminera sous la pluie à Bram. Une halte était programmée chez Frédéric et Michel du « Mas de mon Père » pour une petite dégustation mais ils ont en plein travail de vinification. Nous repasserons plus tard en voiture.

Vendredi, nous naviguons avec des bateaux de location conduits, cette fois par des allemands. Ils sont plutôt bons navigateurs, ils viennent même nous chercher les amarres, ce n’est pas courant. Sur notre parcours, nous trouvons encore quelques petites figues sauvages. Pas assez pour pouvoir faire de la confiture mais bien pour faire un bon dessert.


Nous passons l’écluse de Viviers où nous retrouvons un éclusier fort agréable et sympathique, ce qui est loin d’être le cas sur le canal du Midi ! Voilà plusieurs années que nous le trouvons sur notre chemin avec toujours ce même accueil. Nous finissons notre navigation à Castelnaudary. Le port est terminé, les borniers sont branchés mais la capitainerie est fermée à 16h00 comme les autres jours de la semaine et le week-end, elle est tout simplement fermée. Moralité, pas d’eau ni d’électricité, il faut attendre lundi pour que le capitaine du port active le branchement ! Vu l’accueil, d’ici là, nous serons repartis. John et Elisabeth viennent dîner au bateau. Une soirée très agréable à parler de voyage et de navigation bien sûr.

Samedi, journée de travail pour les Editions du Breil, c’est qu’il y a des photos à choisir et des corrections à apporter à certaines cartes pour la nouvelle édition. Journée passée au bureau, sans regret, vu la pluie qui tombe. Un temps pas très agréable pour la navigation, nous avons bien fait de rester au sec, à terre.


Dimanche, malgré une météo tristounette, il fait gris mais doux, nous continuons notre navigation. Il y a eu changement d’heure pendant la nuit et nous arrivons juste à l’heure pour l’ouverture de l’écluse. Il est vrai que nous aurions pu dormir une heure de plus. Nous passons les dernières écluses du canal du Midi.


La dernière, Méditerranée, est toujours aussi belle en couleur en cette période de l’année. Le bief de partage ne manque pas d’eau contrairement aux canaux plus au nord. Nous passons le Seuil de Naurouze et sa rigole d’alimentation avant d’entamer la descente avec l’écluse de l’Océan. A sa sortie, nous croisons notre sympathique éclusier de l’écluse de Viviers à la barre d’un bateau de location. C’est bien la première fois que nous voyons un éclusier naviguer. Il sait ce que c’est de passer une écluse. Ce doit être un éclusier un peu hors du commun. Certains devraient prendre exemple sur lui ! Bonne navigation à vous Monsieur l’Eclusier. Encore quelques écluses et nous arrivons à Gardouch. Nous nous mettons à couple du « Volkert » d’où nous voyons, avec bonheur, sortir Michel. Il est seul maintenant, pour tenir la barre de son bateau. Le canal n’est pas vide et la navigation continue…

samedi 17 octobre 2009

Océan-Manor en Camargue.


Mardi 12 octobre, vu le vent qui souffle encore et la houle qui est dans le port de St Gilles, nous restons à quai. Nous en profitons pour faire un peu de logistique, avitaillement, laverie et promenade. Nous avons la visite de Erika et Gégé, des compiégnois qui ont troqué leur bateau le « Fraganin » pour un camping-car. Une occasion de plus de se faire un bon repas, il y avait longtemps…

Mercredi, le vent souffle toujours mais moins, il est annoncé à 70 km /h. Nous quittons St Gilles pour le canal du Rhône à Sète. La navigation est agitée avec le vent mais les paysages sont superbes. Nous nous arrêtons à Aigues Mortes. 37 euros pour la nuit, nous allons voir plus loin surtout que nous connaissons bien la ville et que nous sommes attendus à Bouzigues. Nous continuons notre navigation entre les étangs qui moutonnent et la méditerranée qui écume. Nous finirons la journée à Carnon. Jean Marie et Félicia, du « Capitain’Cap » viennent nous chercher. Ils sont revenus du Portugal depuis peu. Nous passerons une soirée très agréable avec eux à Aigues Mortes.


Jeudi, le vent est toujours bien présent, entre 65 et 75 km/h. Nous avons bien fait de ne pas passer par la mer comme prévu initialement. Nous serions toujours à Port St Louis du Rhône… Il fait 2° dehors mais le soleil brille. Les oiseaux s’abritent du vent, les flamants roses sont près du canal. La navigation est un peu froide mais elle est magique. Il faut rester attentif à la navigation mais le vol et les acrobaties des oiseaux dans le vent sont superbes.

Il y a toujours des commerces qui naviguent, même avec le vent. Gare à la place quand on se croise, avec le vent les péniches avancent en crabe. Nous arrivons à Frontignan et son pont levant… En haute saison, 2 ouvertures par jour : 8h30 et 16h00. La galère quoi ! Nous sommes à l’heure pour le passage de 16h00. Nous arrivons sur l’étang de Thau, il y a du vent, 70 km/h, mais c’est un vent de terre.
Malgré tout, cela remue un peu.

Nous n’allons pas loin, seulement jusqu’à Bouzigues pour aujourd’hui. Un BMS (Bulletin Météo Spécial) est de nouveau annoncé pour samedi après midi plus de 100 km/h de vent sont à prévoir sur le Golf du Lion, le Var et les Bouches du Rhône. Le vent ne nous quitte pas. A peine au port, Hubert arrive avec sa bourriche d’huître, Martine arrive dès la fin de son cour de danse. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil sur les parcs à huîtres. La soirée se termine tardivement avec le ventre bien plein.

Vendredi, levés de bonne heure, nous ne tardons pas à décoller pour la traversée. Le vent est déjà bien présent et ne va tarder à forcir. La traversée est tranquille même si ça bouge un peu. Les bateaux de locations eux n’hésitent pas, ils traversent même si les trajectoires sont parfois hasardeuses, quelques échouages, cet été, en sont la preuve .Une fois passé le phare des Onglous, nous sommes sur le canal du midi. Nous sommes un peu plus abrités mais les rafales de vent sont bien présentes. Nous passons Agde, où VNF a retiré le point d’eau. A Vias, plus d’eau non plus. Il faudra attendre Bézier pour pouvoir faire le plein. L’eau potable devient l’or du Canal. Les points d’eau où l’on peut faire le plein, disparaissent les uns après les autres, et là où ils subsistent, les prix sont exorbitant (5 euros pour 500 l).


Nous passons le Libron et son fabuleux pont, mécanisme pour passer la rivière même si elle est en crue, pour nous arrêter à Portiragnes pour la nuit. Petit nettoyage du bateau à l’eau du canal pour le dessaler. Il en a bien besoin.

Le vent accompagne Océan-Manor pour sa descente du Rhône.

Vendredi 7 octobre, nous quittons les Roches de Condrieu avec un temps maussade, une petite pluie fine et un peu de vent. La descente n’est pas rapide.

Le Rhône est en dessous de l’étiage normal. Il n’y a pas de courant ou très peu. Nous sommes coincés une petite heure à l’écluse de Beauchastel à cause d’un plaisancier anglais qui ne comprend pas le français. Il doit ressortir de l’écluse ou s’avancer, il y a un fluvio-maritime qui arrive. Pas de bassinée inutile vu le manque d’eau. Nous continuons notre navigation, le ciel s’est dégagé mais le vent s’est mis à souffler. Du Nord cette fois. Il est froid mais nous l’avons dans le dos. La nuit tombe et nous sommes toujours en navigation. Nous passons l’écluse de Logis Neuf tardivement et nous arrivons à Cruas.


Heureusement, nous connaissons bien l’entrée du port. Grosse journée de navigation.
Samedi, le soleil brille et le Mistral souffle, nous allons visiter Cruas. Il y a un village médiéval plutôt sympathique. La Mairie est plutôt riche (grâce à la centrale nucléaire qui est à côté) est en train de réhabiliter et viabiliser quelques maison. Le projet est de restaurer tout le village pour 2012. La journée étant déjà bien entamée, la navigation ne sera pas très longue. Nous allons à Viviers. Le port est encore ouvert (jusqu’au 10 octobre). Il était temps que l’on y passe. Nous passerons la soirée au pied de la cathédrale chez Viviane et Jeannot, du bateau Jeanviv. John, des éditions du Breil, de passage dans la région, vient nous rejoindre. Nous passerons une très agréable soirée devant un repas typique de la région, à parler … de navigation, bien sûr !


Dimanche, le vent souffle vraiment, il vient du nord. Faute de courant, nous aurons le vent pour nous aider. Il y a de l’attente à l’écluse de Caderousse, regroupement de bateaux, les plaisances attendent les commerces, pas de bassinées uniquement pour la plaisance. Nous n’allons pas tourner en rond devant l’écluse pendant ¾ d’heure. Nous nous amarrons au ponton plaisance. Vu le vent et la houle, c’est plutôt « Rock and Roll » ! La descente continue doucement. Nous avons moins d’1 km/h de courant pour nous pousser, le Rhône serait un lac, s’il n’y avait pas le vent. Nous finirons la journée avec un superbe coucher de soleil en nous amarrant en aval de l’écluse de Vallabrègues sur le ponton CNR sur les indications de l’éclusier.

S’il y a eu du vent pendant la nuit, nous n’avons rien entendu, nous étions très bien abrités. Quelques péniches ou pousseurs son passé en « régul » mais il n’y a pas eu de gros trafic. A l’écluse de Beaucaire-Vallabrègues, le Rhône est tellement bas que les bateaux chargés touchent le fond de l’écluse. Ils mettent un temps fou à rentrer et sortir de l’écluse, donc pas de vagues ni de remous pour nous ! Sur ce bief là, pas moyen de garder de l’eau, il n’y a plus d’écluse ni de barrage pour maintenir le niveau d’ici la mer. L’éclusier nous a dit que le niveau du Rhône cette année est exceptionnellement bas. Si cela continue, il faudra délester les bateaux.






Lundi, un BMS est tombé pour la météo, vent tempétueux en Méditerranée. 120 km/h aux Saintes Maries de la Mer, 110 km/h pour la vallée du Rhône cet après midi. Nous voulions descendre à Port St Louis du Rhône et aller faire un petit tour en mer. Nous y renonçons. Nous quittons notre refuge de l’écluse de bonne heure pour éviter au maximum le coup de vent. Nous embouquons le petit Rhône, le vent se met à souffler sérieusement. Nous arrivons à St Gilles vers 13h00. Il était temps de se poser. Il y a de la houle dans le port. Le soleil brille mais le vent est glacial. Nous avons perdu plus de 10 degrés. Nous ressortons les tenues d’hiver.

mercredi 7 octobre 2009

Océan-Manor et sa descente gastronomique de la Saône.





Mardi 29 septembre, nous quittons Cheuge… C’est promis, la prochaine fois que l’on repasse on s’y arrête. Navigation par temps frais mais ensoleillé. Quelques écluses passées et nous nous arrêtons à Talmay pour y visiter le château. Ouverture du 15 juin au 15 septembre… Tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Nous continuons notre parcours, nous passons l’écluse 43 du chemin de fer, dernière écluse du canal de Champagne Bourgogne, nous voici sur la Saône. Nous passons Pontaillier pour aller nous amarrer au pied des remparts d’Auxonne. Une visite de la ville s’impose, Vauban est passé par là bien avant nous.



Petite pensée pour Cheuge, au dessert, figues pochées sur caramel de vin et boule de glace vanille.



Mercredi, nous accueillons nos hôtes Suisses Allemands, Eveline et Stefan, pour une virée gastronomique sur la Saône. Nous partons en direction de Saint Jean de Losne. L’ancre est jetée pour un repas dans un coin champêtre. Entre le vent léger et le courant, le bateau est toujours en mouvement et le décor toujours changeant. Le rêve !

Au menu :

Petite terrine de lapin au serpolet sur toast.

Poulet de Bresse aux cèpes.

Plateau de fromages de la région.

Le régal des figues pochées en jubilé.


Après ce délicieux repas, nous partons sur le canal du Rhône au Rhin pour y passer 3 écluses, histoire de se dégourdir avant de faire demi-tour pour revenir à Auxonne.


Nous pouvons ainsi admirer l’œuvre d’art qui domine la cabane de l’éclusier : « Dr Jekill et Mr Hyde ». Quand on connaît le prix d’une telle réalisation, on se dit qu’il aurait mieux valu utiliser cette somme pour draguer le canal… De retour à Auxonne en fin de journée, nos hôtes suisses nous quittent sur ces mots : « Une journée de bonheur pour nous permettre de supporter la vie ! Nous reviendrons à bord dès que nous aurons besoin d’oxygène pour continuer...».

Jeudi 1er octobre, un brouillard à couper au couteau, pas question de quitter le quai. Nous continuons notre visite de la ville. Fin de matinée, le soleil est enfin là, nous quittons Auxonne. Descente tranquille. Il n’y a pas beaucoup de bateaux qui naviguent. Une petite halte à Saint Jean de Losne s’impose pour le gasoil. Tous les copains sont déjà de retour au pays, … Nous continuons donc notre chemin.

Période migratoire, nous avons l’occasion d’observer des hérons blancs… Après recherche, ce sont de grandes aigrettes. Les pêcheurs qui nous ont vus se sont surement demandés pourquoi nous tournions en rond au milieu de la Saône. A chacun son plaisir. Nous finirons la journée à Verdun sur le Doubs, petit port très agréable.

Vendredi, après un tour de la vieille ville, nous continuons notre descente. Nous avons la chance de croiser à nouveau de grandes aigrettes. Elles sont fabuleuses à observer. Nous arrivons à Tournus. Le ponton de la halte est complet. Nous nous accostons au grand quai submersible. Vu ce qui est tombé comme eau ces derniers temps, nous ne risquons pas de montée rapide de la Saône. Fin de la navigation pour aujourd’hui. La halte à Tournus est obligatoire.

Samedi 3, nous sommes réveillés par les cornes de brume des bateaux qui passent. Pas questions de quitter Tournus sans avoir visité la ville, nous avons le temps, mais surtout, sans être passé chez le fromager affineur qui est à deux pas du quai ! Yves et Evelyne Giroud, ils ont des fromages de la région divins. Si vous passez à Tournus, n’hésitez pas à leur rendre une petite visite. Vous ne le regretterez pas. Ajoutez à cela un petit passage chez le charcutier pour un peu de cochonnailles lyonnaises… Et le frigo est rempli. Nous quittons Tournus pour descendre un peu plus bas. Nous faisons une escale à Mâcon mais les vignobles du Mâconnais ne sont pas à portée de vélo. La ville est trop importante. Nous redécrochons donc pour nous sortir de la ville. Direction Crèches sur Saône. La halte est déserte, le camping aussi. La municipalité n’accueille plus les touristes après le 15 septembre ! Nous y restons malgré tout. Nous n’avons pas besoin d’eau ni d’électricité. Le restaurant, le Relais de la Saône, lui est toujours ouvert.

Dimanche 4 octobre, nous enfourchons nos vélos pour aller voir les vignobles du mâconnais et du Beaujolais.


Nous sommes juste entre les deux. Nous commençons par Chânes puis par Saint Vérand où le vin AOC a perdu le « d », on ne sait pas pourquoi. Nous passons ensuite à Leynes où, pour l’apéritif, nous faisons une petite dégustation au Caveau des Vignerons de Leynes. Nous commencerons par le bourru, jus de raisin qui a commencé sa fermentation, puis un beaujolais blanc, un Saint Véran pour finir par un crémant. Nous quittons la cave avec 6 bouteilles de Saint Véran et 2 verres.




Petit casse-croute dans les vignes, arrosé d’un petit Saint Véran naturellement et avec, en paysage, le château de Chasselas, sans oublier un petit rayon de soleil. Que du plaisir ! Avant de revenir au bateau, nous allons visiter Chasselas. Le retour est facile, la route descend. Lestés des bouteilles, il suffit de se laisser aller. Moteur, et nous continuons notre descente avec le bateau cette fois pour nous arrêter quelques 7 km plus loin à la nouvelle halte de Thoissey. Il n’y a pas d’eau ni d’électricité, mais c’est une halte très agréable.

Lundi, nous quittons Thoissey avec un ciel menaçant et du vent. Petite halte à Belleville, à couple, pour faire de l’eau. Nous n’irons pas visiter Belleville, il n’est pas prudent de laisser le bateau à couple. Nous continuons notre descente jusqu’à Villefranche. Il y a de la place à la halte. Visite décevante de la ville. Nous quittons cette halte bruyante et poussiéreuse pour pousser jusqu’à Trévoux.


Au menu ce soir, un petit plateau de fromage arrosé d’un petit Saint Véran. Nous ne vous en dirons pas plus.

Mardi, après une visite au musée des filières, nous repartons vers le sud. Le vent est toujours là. A peine partis, le vent souffle de plus en plus, la pluie s’y met aussi. Nous n’irons pas comme prévu à Lyon. Nous nous posons sur un quai accueillant à Neuville. Nous y trouvons l’eau et l’électricité encore en service. De plus, il y a du débit pour internet. La ville est très gaie et agréable malgré le temps. Le centre ville est commerçant et vivant. Pour une fois, ce n’est pas coutume, nous allons faire les boutiques.