lundi 24 octobre 2011

La fin du canal du Midi pour Océan-Manor.



Lundi 17 octobre, le soleil est timide. Maria continue son apprentissage, elle passe les ponts et entre dans les écluses. Nous passons les écluses de Fresquel ainsi que le pont canal. Une petite navigation nous mène au port de Carcassonne en pleine ville. C’est un port bruyant. 15h30, Danièle et Hervé arrive à la gare pour un séjour à bord d’Océan-Manor.



Nous allons faire une petite visite à la cité de Carcassonne. Nous n’aurons pas l’occasion de faire le tour des remparts, nous sommes arrivés trop tard. Michel rejoint Maria en fin de journée.


Mardi, le ciel est gris et le brouillard est dense. La première écluse est prête pour nous. Pour la suivante, pas d’éclusier. Après recherche, nous le trouvons à l’écluse suivante en train de boire le café. Nous attendrons encore 5 bonnes minutes avant son retour. Nous continuons notre navigation. Gérard et Erika sont sur la berge, ils viennent nous chercher les amarres. Nous sommes à Sainte Eulalie, non loin d’Arzens. Frédéric, un artisan-vigneron, y a sa cave.
Il vient nous chercher au bateau pour une dégustation très décontractée. Après ce que nous avons bu, même si c’est sans exagération, il est plus sage de laisser les bateaux à quai.

Mercredi, le soleil est de retour. Après une escapade cher le boucher-charcutier et le boulanger d’Arzens, nous reprenons notre navigation. Un amarrage à Bram pour le déjeuner charcuterie de tradition (excellente) arrosée des fonds de bouteilles de la dégustation d’hier. Un repas de roi avant une promenade digestive au village circulaire de Bram.
Nous reprenons la navigation sous un ciel gris. A l’aval de l’écluse de Tréboul, en voulant débarquer Maria, Michel reste planté avec le San Francisco à 15 cm du ponton. Océan-Manor est obligé de ressortir de l’écluse en marche arrière pour un lâcher d’eau violent destiné à déséchouer le San Francisco. Le bateau déhalé, nous pouvons à nouveau rentrer dans l’écluse. Encore quelques km et nous voilà au pied de l’écluse de la criminelle. Nous y passerons la nuit. Quand on sait que les noms donnés aux écluses sont parfois dus aux faits qui s’y sont passés… Peut-être faut-il monter la garde pour plus de sécurité?

Jeudi, le soleil est bien là… Mais quelle fraîcheur aussi ! Une petite navigation nous mène en amont de l’écluse triple de Viviers, un lieu ensoleillé pour y faire un barbecue. Ce midi, magret de canard grillé au thym et au miel. John, des éditions de Breil, vient nous y rejoindre.


Après ce délicieux repas, la navigation nous conduit aux quadruples écluses de St Roch à Castelnaudary. Encore une belle construction du canal. Le vent lève une petite houle sur le Grand Bassin. Nous le traversons pour aller nous amarrer au port où l’accueil y est toujours aussi chaleureux.


Vendredi, journée de relâche, pas de navigation pour aujourd’hui. Nous empruntons la voiture de John pour aller explorer les environs. Nous commençons par Revel puis Saint Ferréol et son barrage qui sert à l’alimentation du canal. Nous continuons par la fontaine et les cascades du barrage avant de faire le tour du Musée de Riquet et du Canal. Nous avons ainsi toutes les indications sur les ouvrages que nous avons traversés pendant notre navigation. Encore un détour par la rigole des Cammazes qui coule de la Montagne Noire pour l’alimentation des barrages. Nous revenons au port en passant par Sorèze. Une journée à crapahuter… Bien remplie.
Samedi, le soleil est là et le vent est très présent. Nous reprenons notre navigation. Un arrêt en pleine nature, au soleil et presque à l’abri du vent pour un déjeuner en terrasse. Que du plaisir quand on sait qu’on est fin octobre. Il commence à y avoir quelques feuilles sur l’eau. Il faut surveiller les refroidisseurs et la température pour éviter les problèmes.



Encore quelques écluses et nous voilà sur le bief de partage, le point le plus haut du canal du midi. Nous passons devant la rigole qui alimente le canal, peut-être l’eau que nous avons vu jaillir de la source hier. Il fait beau et nous avons le temps de faire le tour du site avant le coucher du soleil. Nous y restons pour la nuit.




Dimanche, soleil et vent, une très courte navigation nous mène à Port Lauragais. Nous y trouvons Jean Marc de Navi-Canal. Nous déjeunons tous ensemble avant de reprendre la navigation. Il y a de plus en plus d’écluses automatisées, en fait, toutes les écluses simples. Il faut débarquer un équipier pour aller appuyer sur le bouton qui enclenche la préparation de l’écluse… et attendre dans le vent, longtemps, parce que les écluses sont, en général, vides.

Nous passons l’écluse de Gardouch mais nous arrivons trop tard pour la double écluse de Laval. 17h40, l’écluse est déjà vide et l’éclusier parti. Nous nous amarrons à couple sur le minuscule ponton d’attente… Avec le vent, l’amarrage est plutôt chaud. Petite leçon de lancers d'amarre pour tous. Avec la navigation venteuse, pas question de rater la bite.








Lundi, le soleil et le vent sont toujours là mais le baromètre a dégringolé… Pluie en vue. La Grenouille prend son vélo pour aller préparer les écluses. Nous nous amarrons en amont de l’écluse de Négra. Nous trouvons une responsable VNF et obtenons la clé de la chapelle de l’écluse. Nous pouvons ainsi la voir, elle a été construite à la demande de Pierre Paul Riquet. Le temps se couvre. Une halte à Montgiscard pour déjeuner avant de continuer vers Toulouse.

Les feuilles tombent et s’amoncellent dans le canal. L’approche des écluses devient difficile vu le tapis de feuilles qui fait barrage. Les écluses sont automatisées, plus de personnel sur place et les abords d'écluses ne sont plus nettoyés... Aujourd'hui en plus des feuilles il y a le vent, il faut donc laisser le moteur embrayé si l'on veut rester manoeuvrant. Gare aux refroidisseurs. Il ne manque plus que la pluie.
Nous arrivons à Toulouse et trouvons une place pour les 2 bateaux au port Saint Sauveur tout en échappant à la pluie. Une belle journée de navigation.

dimanche 16 octobre 2011

Océan-Manor sur le Canal du Midi.






Dimanche 9 octobre, le soleil est avec nous mais il y a beaucoup de vent. Ce qui n’est pas toujours facile pour les manœuvres. Après une petite halte à Port Cassafières pour faire de l’eau, nous continuons jusqu’à Villeneuve les Béziers. Nous nous trouvons une petite place au camping, heureusement, il ne pratique pas les mêmes prix qu’en Allemagne. En fin de journée, nous voyons arriver La Kim Anh. Kim et Philippe dînent avec nous à bord d’Océan-Manor.
Lundi, très petite journée de navigation, nous faisons 500 mètres pour aller nous amarrer sur le quai près de l’écluse. Le propriétaire de la place que nous occupions revient aujourd’hui. Journée de nettoyage et de remise en ordre du bateau. Un peu de rangement s’impose. Nous voyons passer le Solfanne qui retourne à Aigues Mortes. Chantal et Charles se posent quelques minutes à couple d’Océan-Manor. Heureusement, il n’y a pas trop de trafic sur le canal aujourd’hui.

Mardi 11 octobre, journée de grève chez VNF… Nous passons malgré tout 3 écluses. Nous n’irons pas plus loin que le Grand Bassin de Béziers. Nous sommes en plein soleil et dans le bruit de la ville. 17h00, nous embarquons 2 équipiers de plus, Régine et François que nous avions croisé à Saint Etienne des Sorts lors de notre montée du Rhône. François met ses lignes à l’eau. Dîner en terrasse avec un temps fort agréable. Au moment du dessert, une grosse anguille vient s’accrocher à une des lignes… Aussitôt sortie de l’eau, elle est apprêtée et mise au frigo.





Mercredi, 9h00 les feux de l’écluse s’allument. Nous passons la 2ème grande écluse de Béziers avant de passer l’échelle de Fonserannes. Nous sommes 3 dans le sas, Océan-Manor en tête, San Francisco et pour finir une pénichette de location. Ce n ‘est pas la grande cohue de l’été. La montée est rapide en 45 minutes, nous sommes au sommet. Océan-Manor entame le Grand Bief, 54 km sans écluse.

En travers du canal, une pénichette à l’abandon, ses amarres pendent dans l’eau… Mal amarrée, elle s’est fait la malle. 500 m plus loin, le dernier bateau du Boat, le 1503, dont un journaliste fait l’éloge dans le Fluvial d’octobre éperonne violement l’Imago qui est lui bien amarré. Un balcon complètement tordu ! Il vaut mieux se méfier de ces gros bateaux de location. Océan-Manor se trouve une petite place sous les platanes à Colombiers pour déjeuner. Il y a beaucoup de trafic. Océan-Manor repart après une délicieuse grillade. Nous passons le tunnel de Malpas sans nous y arrêter. Nous n’irons pas au bout du grand bief, nous nous amarrons juste avant Capestang pour la nuit.



Jeudi, le soleil est toujours là, le vent est de retour… Nous montons en haut de la collégiale de Capestang d’où nous découvrons une vue superbe sur le canal et sur ses environs. Nous pouvons même apercevoir Narbonne. Après cette belle ascension, nous reprenons le cours du canal. Nous nous arrêtons en pleine nature le temps de déjeuner.
Nous voyons passer un bateau du Boat, encore un 1503, avec l’avant démoli. Ce sont de véritables dangers naviguant… Nous repartons jusqu’au Somail avec une navigation venteuse. Une visite à la librairie des livres anciens. C’est toujours avec plaisir que nous y faisons halte. Après cette pause culturelle, nous reprenons le fil de l’eau pour nous amarrer dans la nature près du pont canal de Répudre, le premier pont-canal français.




Vendredi, le soleil est avec nous mais la fraîcheur aussi. Le Grand Bief se termine pour Océan-Manor, l’écluse d’Argens se profile devant nous. Après une petite grimpette à l’écluse de Pechlaurier pour admirer le panorama, nous continuons jusqu’à Homps. Toutes les écluses sont prêtes pour nous. Après le repas, Régine et François quitte Océan-Manor, c’est la fin de leur séjour à bord. Michel abandonne Maria sur le San Francisco, il file à Paris. Thierry, le cousin de Kriss qui est chauffeur de taxi, les mène à la gare de Lézignan-Corbière. Réorganisation des équipages. Jean Marie continue seul sur Océan-Manor et La Grenouille embarque pour seconder Maria sur le San Francisco. 2 écluses dont une double et quelques km pour se faire la main. Le ponton de l’écluse de Puichéric est dans un triste état. Il vaut mieux l’aborder avec prudence. Nous nous amarrons pour la nuit à Puichéric.




Samedi, le temps est magnifique malgré la fraîcheur. La navigation est agréable. Nous rencontrons moins de bateaux de location. Nous passons l’écluse de l’aiguille de Joël Barthe, elle est toujours aussi bien décorée. Nous enchaînons les écluses doubles et triples…





Maria est sérieusement mise à contribution pour le pilotage et pour l’éclusage. Elle ne demande qu’à apprendre. Nous éclusons à 3 bateaux. Une pénichette de location très bien menée nous accompagne. Cette belle journée de navigation se termine à Trèbes où nous trouvons de la place sur le quai. En équipage réduit, on se fatigue plus vite. Maria, elle, est vannée ! Nous n’avons passé que 11 sas d’écluse, ce n’est pas énorme. Un délicieux repas  dans un petit restaurant, celui de la poissonnerie, juste en face du bateau, pour terminer la journée.






Dimanche, jour de repos. La fraîcheur est là mais le soleil est bien présent. Le réveil est tardif, nous ne sommes pas pressés. Après un bon petit déjeuner, nous allons au marché. Une petite navigation pour sortir de la ville et déjeuner dans un coin tranquille. Après une longue halte, nous nous rapprochons de Carcassonne. Nous nous amarrons non loin du pont canal de Fesquel pour la nuit. Nous y sommes au calme. La ville, ce sera pour demain.

samedi 8 octobre 2011

Océan-Manor est prêt à naviguer !












Lundi 3 octobre, les hélices sont de retour. Nous dégageons les placards pour remonter l’arbre d’hélice.










Pendant ce temps, le chef nous concocte un petit repas sympa. Ce midi, nous avons droit à des cailles farcies aux cerises et aux raisins, le tout servi avec une ratatouille bateau. C’est un véritable régal, de quoi nous mettre de bonne humeur ! Les joints de safran ne sont toujours pas là ! Imago avec Christine et Richard arrivent pour se faire gruter demain, ils ont touché sur le Doubs. Nous remontons l’arbre d’hélice et le nouveau tourteau d’accouplement tribord sans le serrer, il faut attendre le collage complet des gougeons.





En attendant, nous mettons l’antifouling. Comme les berres sont relativement haut, ce n’est pas trop fatiguant. Evelyne et Stéphan viennent nous rejoindre en fin de journée pour un repas tranquille sur notre table de banquet.













Mardi, le soleil est toujours avec nous, de ce coté là, nous avons de la chance. Le davier est poli, les ancres remontées, les hélices reposées, … Il ne manque plus que les safrans… Mais toujours pas de joints. Ils arrivent enfin à 14h45. Nous remontons les safrans mais il est trop tard pour être remis à l’eau. Les grutages se terminent à 16h00. Alain de la Mini Sardine qui est aussi à sec vient prendre l’apéritif avec nous. Il nous donne les bons plans pour pêcher la dorade.









Mercredi, Océan-Manor va retrouver son élément… l’eau ! C’est le San Francisco qui est le premier dans l’eau. Océan-Manor suit dans la foulée. Nous remontons à bord, les vélos la passerelle, l’annexe retrouve ses bossoirs. Mauvaise surprise lorsque l’on passe la marche arrière, c’est la marche avant qui s’enclenche. Le mal est vite repéré. Ce sont les hélices qui sont inversées. On ressort le bateau de l’eau. Elles ont été mal remarquée lors de leur de leur passage en atelier. Les hélices repositionnées correctement, Océan-Manor est remis aussi vite à l’eau. Tout est en ordre.




Nous avons même largement le temps d’arriver avant 16h00 au pont de Frontignan. Le temps est magnifique et l’étang est plat. Nous allons à Bouzigues. Nous avons droit à un superbe coucher de soleil sur les parcs à huîtres. Une fois la douche prise, nous partons chez Hubert, un ami qui habite Bouzigues et qui nous à tous invités à dîner. Une soirée remarquable où nous avons très bien mangé (huîtres de l’étang - jambon de pays – moules farcies à la sauce tomate) et où nous nous sommes tous bien amusés. Nous garderons un très bon souvenir de cette agréable soirée.



Jeudi, temps magnifique même si le baromètre dégringole. Océan-Manor et San Francisco traversent l’étang de Thau pour aller faire le marché à Mèze. Une fois les courses faites, nous repartons pour aller jeter l’ancre au milieu de l’étang. San Francisco et le seul à jeter l’ancre. Océan-Manor vient à son couple. Nous ne pouvons pas rêver à une meilleure terrasse. Après un repas crustacé et poisson, vu la région, il faut en profiter, nous reprenons notre navigation.


Nous passons le phare des Onglous. Océan-Manor retrouve le canal du midi. Nous passons l’écluse du Bagnas, la première écluse en forme d’olive. Après un rapide passage sur l’Hérault et nous voilà devant l’écluse ronde d’Agde.

Il y a 3 ponton d’attente vide mais dans quel état… C’est provoquer les accidents. Il y a juste quelques planches à revisser pour ne pas se mettre en danger en descendant de son bateau. Quand on sait qu’il y a une moyenne de 1000 bateaux au mois qui passent cette écluse les 6 mois d’été, on se demande si VNF se soucie de la sécurité des navigateurs. Dans l’écluse ronde, nous prenons la direction de la mer. Nous quittons déjà le canal pour aller faire un tour sur l’Hérault Maritime. Demain, peut-être encore un petit tour en mer avant de revenir définitivement en eau douce pour cette année. Nous testons les nouveaux pontons du centre d’Agde.



Vendredi, l’expert vient terminer son expertise commencée lorsqu’Océan-Manor était à sec. Une journée logistique entre la laverie et les courses. Le vent souffle fort, pas de sortie en mer prévue pour aujourd’hui. Nous faisons juste une petite escapade jusqu’au Grau d’Agde pour manger une glace. Nous retrouvons Erika et Gérard qui viennent nous prendre les amarres lorsque nous arrivons. Ils sont au Grau d’Agde avec leur camping car. Nous nous retrouvons tous au restaurant de la Pergola pour le dîner, une soirée très animée. En revenant vers le ponton, Erika nous fausse subitement compagnie pour aller tâter l’eau de près. Jean Marie, notre capitaine vaillant, ne voulant pas la laisser seule, plonge à son tour pour l’aider à sortir de l’eau. Plus de peur que de mal, mais une bonne frayeur malgré tout.

Samedi, après une matinée tranquille, nous allons voir la mer… Elle remue toujours autant, nous ne mettrons donc pas l’étrave d’Océan-Manor. Déjeuner à bord avant d’aller manger une petite glace en dessert avant de partir. Nous mettons les moteurs en route direction l’écluse ronde. Après cette petite escapade sur l’eau salée, sans aller en mer malheureusement, nous reprenons la direction du canal vers l’ouest. Nous passons le pont du Libron avant de nous poser en sauvage un peu plus loin. Une belle journée de navigation malgré le vent.

lundi 3 octobre 2011

Océan-Manor toujours à sec.

Dimanche 25 septembre, Chantal et Charles du Solfane viennent nous dire bonjour en bateau et nous soutenir moralement. Nous continuons le ponçage d’Océan-Manor. En fin de journée, nous faisons un petit tour en bateau pour aller voir le coucher de soleil en mer. Quelques jours à sec et la navigation nous manque déjà.

Lundi, c’est la fin du ponçage, le D1 est mis sur les lisses en bois de la coque. Le nouveau tourteau d’accouplement est arrivé. Nous serons bientôt à l’eau.

Mardi, la couche de primer est mise sur la coque. Le soleil est toujours avec nous. Le vent aussi, c’est un peu moins bien.

Mercredi, c’est la première couche de laque qui est mise. Océan-Manor se refait une beauté.

Jeudi, nous passons la deuxième couche de laque. Nous jetons l’ancre sur le quai pour la vérifier et la marquer. Nous nettoyons tous les pare-battages. Tourteau est tourné pour être mis à la dimension de la bride d’accouplement. Il faut y ajouter des gougeons pour attacher les 2 ensemble. Nous n’avons toujours pas les hélices et le transporteur qui devait nous amener les joints pour les safrans n’a pas trouvé la capitainerie du port de Frontignan ! Les joints sont de retour à Bordeaux. Il faut rester ZEN.




Vendredi, la ligne de flottaison et repeinte en vert anglais. Kim et Philippe de la Kim Anh viennent nous dire bonjour. Ils arrivent avec une bourriche d’huitres… De quoi remonter le moral des troupes. Nous dressons une table de banquet entre Océan-Manor et San Francisco. Après un bon repas, nous remettons une couche de bray-époxy sur la coque.





Samedi, nous n’avons toujours pas d’hélices ni de joints pour les safrans. Nous remettons une 2ème couche de vert anglais sur la ligne de flottaison. Evelyne et Stéphan viennent nous dirent bonjour en fin de journée. Nous redressons notre table de gala. Soirée très agréable en terrasse sur le port.





Dimanche, le temps est toujours avec nous. Le soleil est la dans un ciel bleu azur. Nous pouvons continuer de bichonner nos bateaux, polissage de la plage arrière. A midi, la table de gala est dressée, Evelyne et Stéphan sont de retour avec quelques douzaines d’huîtres mais Anne et Michel du Katina sont là aussi. Un délicieux repas concocter par notre grand chef Jean Marie nous rassasie tous. Après midi plage. Nous sommes dimanche aujourd’hui et il faut se détendre. Notre vie sur nos perchoirs respectifs commence à durer mais nous sommes bien obligés d’attendre. Nous ne pouvons quand même pas remettre Océan-Manor à l’eau sans ses hélices.




Lundi, bonne nouvelle, les hélices sont arrivées. Peut-être serons-nous à l’eau Mardi soir. Les gougeons pour le tourteau devraient arriver cet après midi. Nous allons pouvoir tout remonter. Par contre, toujours pas de nouvelles des joints de safrans, 4 petits joint toriques commandé il y a 14 jours… Et ils étaient de stock !