dimanche 16 octobre 2011

Océan-Manor sur le Canal du Midi.






Dimanche 9 octobre, le soleil est avec nous mais il y a beaucoup de vent. Ce qui n’est pas toujours facile pour les manœuvres. Après une petite halte à Port Cassafières pour faire de l’eau, nous continuons jusqu’à Villeneuve les Béziers. Nous nous trouvons une petite place au camping, heureusement, il ne pratique pas les mêmes prix qu’en Allemagne. En fin de journée, nous voyons arriver La Kim Anh. Kim et Philippe dînent avec nous à bord d’Océan-Manor.
Lundi, très petite journée de navigation, nous faisons 500 mètres pour aller nous amarrer sur le quai près de l’écluse. Le propriétaire de la place que nous occupions revient aujourd’hui. Journée de nettoyage et de remise en ordre du bateau. Un peu de rangement s’impose. Nous voyons passer le Solfanne qui retourne à Aigues Mortes. Chantal et Charles se posent quelques minutes à couple d’Océan-Manor. Heureusement, il n’y a pas trop de trafic sur le canal aujourd’hui.

Mardi 11 octobre, journée de grève chez VNF… Nous passons malgré tout 3 écluses. Nous n’irons pas plus loin que le Grand Bassin de Béziers. Nous sommes en plein soleil et dans le bruit de la ville. 17h00, nous embarquons 2 équipiers de plus, Régine et François que nous avions croisé à Saint Etienne des Sorts lors de notre montée du Rhône. François met ses lignes à l’eau. Dîner en terrasse avec un temps fort agréable. Au moment du dessert, une grosse anguille vient s’accrocher à une des lignes… Aussitôt sortie de l’eau, elle est apprêtée et mise au frigo.





Mercredi, 9h00 les feux de l’écluse s’allument. Nous passons la 2ème grande écluse de Béziers avant de passer l’échelle de Fonserannes. Nous sommes 3 dans le sas, Océan-Manor en tête, San Francisco et pour finir une pénichette de location. Ce n ‘est pas la grande cohue de l’été. La montée est rapide en 45 minutes, nous sommes au sommet. Océan-Manor entame le Grand Bief, 54 km sans écluse.

En travers du canal, une pénichette à l’abandon, ses amarres pendent dans l’eau… Mal amarrée, elle s’est fait la malle. 500 m plus loin, le dernier bateau du Boat, le 1503, dont un journaliste fait l’éloge dans le Fluvial d’octobre éperonne violement l’Imago qui est lui bien amarré. Un balcon complètement tordu ! Il vaut mieux se méfier de ces gros bateaux de location. Océan-Manor se trouve une petite place sous les platanes à Colombiers pour déjeuner. Il y a beaucoup de trafic. Océan-Manor repart après une délicieuse grillade. Nous passons le tunnel de Malpas sans nous y arrêter. Nous n’irons pas au bout du grand bief, nous nous amarrons juste avant Capestang pour la nuit.



Jeudi, le soleil est toujours là, le vent est de retour… Nous montons en haut de la collégiale de Capestang d’où nous découvrons une vue superbe sur le canal et sur ses environs. Nous pouvons même apercevoir Narbonne. Après cette belle ascension, nous reprenons le cours du canal. Nous nous arrêtons en pleine nature le temps de déjeuner.
Nous voyons passer un bateau du Boat, encore un 1503, avec l’avant démoli. Ce sont de véritables dangers naviguant… Nous repartons jusqu’au Somail avec une navigation venteuse. Une visite à la librairie des livres anciens. C’est toujours avec plaisir que nous y faisons halte. Après cette pause culturelle, nous reprenons le fil de l’eau pour nous amarrer dans la nature près du pont canal de Répudre, le premier pont-canal français.




Vendredi, le soleil est avec nous mais la fraîcheur aussi. Le Grand Bief se termine pour Océan-Manor, l’écluse d’Argens se profile devant nous. Après une petite grimpette à l’écluse de Pechlaurier pour admirer le panorama, nous continuons jusqu’à Homps. Toutes les écluses sont prêtes pour nous. Après le repas, Régine et François quitte Océan-Manor, c’est la fin de leur séjour à bord. Michel abandonne Maria sur le San Francisco, il file à Paris. Thierry, le cousin de Kriss qui est chauffeur de taxi, les mène à la gare de Lézignan-Corbière. Réorganisation des équipages. Jean Marie continue seul sur Océan-Manor et La Grenouille embarque pour seconder Maria sur le San Francisco. 2 écluses dont une double et quelques km pour se faire la main. Le ponton de l’écluse de Puichéric est dans un triste état. Il vaut mieux l’aborder avec prudence. Nous nous amarrons pour la nuit à Puichéric.




Samedi, le temps est magnifique malgré la fraîcheur. La navigation est agréable. Nous rencontrons moins de bateaux de location. Nous passons l’écluse de l’aiguille de Joël Barthe, elle est toujours aussi bien décorée. Nous enchaînons les écluses doubles et triples…





Maria est sérieusement mise à contribution pour le pilotage et pour l’éclusage. Elle ne demande qu’à apprendre. Nous éclusons à 3 bateaux. Une pénichette de location très bien menée nous accompagne. Cette belle journée de navigation se termine à Trèbes où nous trouvons de la place sur le quai. En équipage réduit, on se fatigue plus vite. Maria, elle, est vannée ! Nous n’avons passé que 11 sas d’écluse, ce n’est pas énorme. Un délicieux repas  dans un petit restaurant, celui de la poissonnerie, juste en face du bateau, pour terminer la journée.






Dimanche, jour de repos. La fraîcheur est là mais le soleil est bien présent. Le réveil est tardif, nous ne sommes pas pressés. Après un bon petit déjeuner, nous allons au marché. Une petite navigation pour sortir de la ville et déjeuner dans un coin tranquille. Après une longue halte, nous nous rapprochons de Carcassonne. Nous nous amarrons non loin du pont canal de Fesquel pour la nuit. Nous y sommes au calme. La ville, ce sera pour demain.