mardi 3 mai 2011

Océan-Manor lève l’ancre…





Ce lundi 2 mai 2011, malgré un avis de grève chez VNF, Océan-Manor quitte le quai de Castelsarrasin pour un nouveau périple. C’est par une chaude journée ensoleillée qu’Océan-Manor et son équipage largue les amarres. Un dernier au-revoir aux équipages qui sont encore à quai et nous voilà parti en direction de la première écluse. Nous embarquons avec nous Miwako et René ainsi que Sandrine.




Une navigation tranquille dans une zone que l’on connaît par cœur. Nous passons la première écluse où nous trouvons une charmante éclusière qui nous confirme la grève chez VNF, mais pas de problème jusqu’à Montech. Les éclusiers du Tarn et Garonne nous éclusent avec joie, même un jour de grève, ce qui ne les empêche pas de nous en expliquer les motifs. Nous déjeunons au pied des écluses de Montech. Un petit barbecue bien agréable à l’ombre du feuillage des platanes.




14H15, il est temps de repartir l’écluses est prête pour nous. Nous sommes attendus. Nous passons Montech et allons nous amarrer sur le ponton d’attente de l’écluse de Lavache. Un petit thé sur le pont supérieur et Miwako et René nous abandonnent, ils retournent en voiture à Castelsarrasin. Nous continuons notre chemin avec Sandrine vers Toulouse. Encore quelques km et nous voici à la halte de Grisolles. Nous nous y arrêtons pour passer la nuit.
Mardi 3 mai, le ciel s’est couvert. Nous quittons la halte après une bonne nuit de repos. Nous arrivons à l’écluse d’Emballens. Le double feu rouge est allumé. VNF est toujours en grève. La suite du voyage est compromise. Le chef nous concocte un poulet fermier accompagné d’échalotes confites et de carottes. Le tout dégusté au soleil sur le pont supérieur, un régal. 14h00, le feu passe au rouge.




Moteur, nous tournons la perche et la bassinée peu se faire. Nous ne voyons pas d’éclusier, mais l’automatisme fonctionne. Nous en passons une deuxième sans problème. Notre joie est de courte durée. Sur les portes de l’écluse de l’Hers, les drapeaux syndicalistes flottent au vent. Nous nous amarrons et partons voir les grévistes. Pas moyen de les faire plier. Sandrine n’arrivera pas à Toulouse en bateau aujourd’hui. Elle a un avion à prendre mercredi matin très tôt. A défaut de nous laisser passer, un agent VNF se propose de la ramener en voiture à la gare de Toulouse, elle ne ratera pas son avion mais son séjour à bord est écourté.





Nous passerons la nuit là où nous sommes !... C’est à dire dans un bief où il est interdit de s’amarrer la nuit. En cas de contrôle, qui est en tord ?
Le soleil est généreux malgré quelques nuages, nous sommes amarrés dans un coin tranquille. Il faut espérer que demain VNF reprenne le travail !