dimanche 3 juin 2012

L’armada continue la remontée de la Charente.




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Dimanche 27 mai, le soleil est là avec un petit vent frais. Nous démarrons de bonne heure. Il y a beaucoup de pêcheurs qui ne sont pas toujours sympathiques. Ils n’ont pas l’habitude de voir autant de bateaux. Nous arrivons à l’écluse de la Baine. Tous les feux sont éteints. 

Nous sommes le dimanche de Pentecôte, n’y aurait-il pas de navigation aujourd’hui ? Jean-Marie appel le responsable de l’écluse. La réponse est rapide, il suffit de tourner le bouton pour allumer les feux et faire fonctionner l’écluse. 

Nous suivons les instructions et éclusons 2 par 2. Nous pouvons observer des cigognes dans les champs qui bordent la Charente, elles sont même beaucoup plus nombreuses que les hérons. Elles ont bâti leur nid dans les arbres. Nous sommes pourtant loin de l’Alsace ! Au bout de 25 km de navigation, nous arrivons au village « Chez Landard », il y a 2 pontons sont neufs. 

Nous posons les 4 bateaux en déplaçant un petit bateau qui prend toute la place sur 1 ponton avant d’installer le barbecue sur le quai. Pique-nique à l’ombre des arbres, deux délicieux saumons grillés. Nous traversons  la route pour aller visiter la distillerie de Christian Babinot. Nous y sommes très bien reçus et nous bénéficions de toutes les explications sur la fabrication du Cognac et du Pineaux des Charentes. 

Christian répond à toutes nos questions en nous faisant déguster ses produits. Une après-midi fort agréable surtout que le temps s’est remis au beau fixe.
Lundi, après une nuit tranquille et reposante, nous partons avec un soleil radieux. La navigation est agréable, nous naviguons en musardant. Nous profitons du paysage. Il y a du courant sur la Charente, près de 2 km/h dans le nez. Arrivés près du barrage, nous trouvons une bouée déradée avec les crues qui n’a pas encore été replacée, elle prête à confusion. Heureusement, le petit bras qui lui fait face est parsemé de nénuphars. Nous passons donc à côté de la bouée contrairement aux instructions nautiques et accédons à notre première écluse manuelle. 

Nous accostons au ponton d’attente en mettant le San Francisco à couple. Une première bassinée et nous sortons de l’écluse. Le Solfanne et La Kim Anh sont en vue. Nous nous amarrons au ponton d’attente en amont de l’écluse pour fermer les portes et préparer  la bassinée suivante. La deuxième bassinée terminée, nous repartons tous les 4 vers Cognac. Nous trouvons de la place pour les 4 bateaux sur le grand quai en pierre. Une navigation de 9 km avec le passage d’une écluse manuelle. 

Après un bon repas, nous voulions visiter le musée du Cognac, manque de chance pour nous, il est fermé. Nous faisons la visite de Martell qui complète bien la visite que nous avions faite hier chez Christian Babinot. Retour tranquille au bateau, le lundi de Pentecôte, Cognac est une ville morte.

Mardi, soleil et ciel bleu, nous allons faire nos courses au Leclercq en bateau après avoir été au marché couvert pour les produits frais. Plutôt que de faire comme tout le monde et prendre un caddie sur le parking, 

Michel, Charles et Jean Marie repêche celui qui est au fond de l’eau… Pas génial, l’odeur pour faire les courses ! Une matinée avitaillement de tout ce qui est lourd : eau, gaz, lait ; … . Nous retournons faire le barbecue sur les quai de Cognac avant de reprendre notre remontée de la Charente. La navigation continue en 2 groupes, nous nous retrouvons aux écluses. En fin d’après-midi, nous sommes à Jarnac après une journée de navigation de 17 km et 3 écluses manuelles passées. Nous nous amarrons chez Le Boat, à la base d’Olivier Chauvin. Il a eu la gentillesse de réceptionner notre courrier qu’il faut faire suivre pendant la navigation ! L’eau est claire, le temps chaud, la Charente pas trop froide, une petite baignade, c’est une bonne façon de se rafraîchir. On en profite pour plonger pour vérifier les hélices. Un petit plastique pour La Kim Anh et des chiffons pour le Solfanne. 

La journée se termine avec un dîner en terrasse sur Océan-Manor avec un beau coucher de soleil sur la Charente. Que demander de plus ?

Mercredi, le soleil est toujours là. Avant de partir, nous passons voir Véronique du Boat pour mettre à jour la carte des éditions du Breil. Nous quittons le quai lorsque nous voyons un bateau avalant. Premier haut fond, les « Pédro » touchent légèrement avant le pont de Jarnac. Ce n’est pas certain que nous arrivions à Angoulême. 

Lorsque nous passons les ponts, il faut faire très attention. Sous l’eau, les piles sont bien plus larges qu’en surface. La navigation est très agréable même s’il faut rester attentif. Nous nous accostons en amont de l’écluse de Saintonge en plantant les 4 étraves de nos bateaux dans la berge. 

Amarrage en sauvage à l’ombre des arbres. Corvée de bois avant d’allumer un bon feu pour cuire les cotes à l’os, un régal. Sieste réparatrice après ce bon repas. Michèle et Paul viennent nous rejoindre pour la suite de la navigation. Nous repartons dans l’après-midi. Un petit crochet au-dessus du barrage de Saintonge avant de reprendre la remontée de la Charente. 

La manœuvre est délicate, il n’y a pas beaucoup de place pour faire demi-tour en haut du barrage. Le ciel est voilé, il manque un peu de soleil pour une belle photo. Juac et sa gabarre se profile devant nous, encore quelques km et nous voilà à Saint Simon, ancien village gabarier. Il n’y a pas trop d’eau le long du quai mais nous y sommes bien amarrés. 4 écluses sur 12 km d’une navigation tranquille sillonnant la campagne charentaise, que du bonheur. Des borniers avec monnayeurs et de belles tables ont été installés pour le plus grand plaisir des plaisanciers. Malheureusement, les borniers d’eau ont gelé et il est impossible d’obtenir de l’eau, nous verrons demain.