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Lundi
21 mai, le ciel est gris, le vent souffle mais la pluie s’est arrêtée. Maria
quitte le San Francisco pour faire la nounou chez sa fille Isabelle. Nous
partons à Royan pour faire quelques courses. Nous déjeunons au Dauphin.
Le
serveur nous fait découvrir la cuillère charentaise qui permet de boire le jus
des moules sans s’en mettre plein les doigts.
Kim l’expérimente aussitôt. Christian,
notre ami « voileux » de Royan, vient nous rejoindre pour le dessert. Il ne
naviguera pas cette année avec nous, nous sommes amarrés à Port Médoc et nous
partons trop tôt pour le bac. De plus cette année, nous ne nous arrêtons pas à La Rochelle mais à
Boyardville. Ce n’est pas évident de revenir à Royan après une journée de
navigation. Nous reprenons le bac pour traverser l’estuaire et le bac remue. La
pluie refait son apparition, il est temps de rentrer au bateau.
Mardi,
BMS en cours, gros coup de vent attendu : avis de grand frais ! Ce
n’est pas encore aujourd’hui que nous quittons le port. Quelques coins de ciel
bleu sont annonciateurs d’une amélioration. Nous croisons les doigts pour
demain.
Mercredi,
le vent est tombé et le soleil est là. 7h00, les moteurs sont mis en route,
nous quittons enfin Port Médoc. Nous partons avec une houle longue d’1 mètre.
En arrivant à la hauteur du banc de la Mauvaise , nous roulons bien et l’estomac de
Chantal n’apprécie pas de trop. 9h45, nous coupons à la cardinale sud n°6, cap
plein nord vers Oléron.
Une fois que nous retrouvons une grande profondeur
d’eau, la mer se calme et nous retrouvons Chantal sur le pont. Nous déjeunons
au large de la pointe de Chassiron. 14h00, nous enroulons la pointe d’Antioche.
Le vent se lève, mais pour nous le vent souffle dans le sens du courant, calme
et tranquillité après une traversée où le roulis était présent. Nous levons la
machine et mettons les lignes de traîne à l’eau. Nous avons Fort Boyard en
ligne de mire.
Descente très agréable vers Boyardville, nous ne devons pas
aller trop vite, il faut attendre l’ouverture des portes de l’écluse du bassin
à flot. Au tableau de pêche, 2 orphies, ce n’est pas une pêche miraculeuse…
C’est juste bon pour une mise en bouche. Nous entrons dans le port avec le
« Joshua », bateau mythique qui a fait le tour du monde avec Bernard
Moitessier. 17h00, nous sommes amarrés par 2 à couple au ponton d’accueil. Nous
recevons un accueil très agréable de la part de tout l’équipage du « Joshua »,
ce n’est pas toujours le cas entre les bateaux à voile et à moteur, et c’est
bien dommage. Un petit briefing pour préparer la navigation du lendemain avant
de nous rendre au restaurant, bien mérité au vu des 10h00 de navigation
mouvementée. Philippe et la
Grenouille souffre tous les deux du mal de terre ! Le
sol tangue sous leurs pieds, même assis à table.
Jeudi,
nous aurions pu partir à l’ouverture de l’écluse ce matin, mais démarrer à 4h00
du matin après les 10 heures de navigation d’hier, ce n’est plus de la
plaisance mais le bagne ! Même la proposition de passer la journée au
mouillage à Aix n’a pas été retenue. Grasse matinée donc pour tous les
équipages. Déjeuner tranquille avant une promenade digestive sur les bancs de
sable devant le port.
Nous pouvons admirer les premiers pêcheurs qui rentrent
en force dans le chenal où il n’y a pas encore beaucoup d’eau. 16h30, les
portes s’ouvrent, nous quittons Boyardville sans traîner.
La météo est
clémente, soleil et mer calme pour nous accompagner vers Fouras où nous
embouquons la Charente
et ses curieux alignements qui nous permettent de naviguer sans danger alors
qu’il n’y a aucune balise ou bouée pour nous indiquer le chenal. Enfin la
navigation sans le stress de météo, une petite navigation journalière sans
risque d’être bloqué plusieurs jours à cause du Dieu Eole.
La navigation est
paisible et la Charente
toujours aussi belle avec ses fortifications qui assuraient sa défense. Nous
arrivons au port de Soubise où nous trouvons de la place au ponton pour les 4
bateaux. Magnifique coucher de soleil pour clore cette journée. Nous sommes sur
la Charente
et nous ne devons plus tenir compte de la force du vent pour nos prochaines
navigations.
Vendredi,
marée oblige, la DDE
ne travaillant pas aux heures de marées mais bien aux heures de bureaux, nous
quittons Soubise à 5h00 du matin. Petite frayeur pour Philippe qui depuis son
poste de pilotage intérieur, ne voit pas où il va. Pour Michel, un GPS illuminé
en position « jour », ne favorise pas sa vision dans le noir, il
couvre donc son GPS d’un torchon… Pas génial pour lire la carte ! Cela
dit, la luminosité est bien suffisante pour naviguer. Nous passons Rochefort où
nous apercevons l’Hermione puis la corderie Royale et l’entrée du port de
Plaisance, malheureusement, il n’y a pas encore assez de lumière pour les
photos.
Nous continuons notre remontée de la Charente avec la marée.
Le soleil se lève et nous profitons d’une jolie lumière qui inonde la campagne
environnante. Nous profitons pleinement de cette navigation paisible en pleine
nature. A 8h30, nous entrons dans l’écluse de Saint Savinien.
Nous nous y
arrêtons pour la journée. C’est un joli village qui vaut bien une halte. Nous
sommes curieux de voir la
Charente en dessous du barrage à marée basse… Il ne reste pas
beaucoup d’eau pour naviguer.
Samedi,
nous quittons Saint Savinien à 7h00 pour profiter de la poussée de la marée qui
diminue légèrement le courant. Le soleil est avec nous malgré quelques nuages
menaçant. Océan-Manor est heureux de retrouver la Charente. La
navigation se fait au milieu d’un écrin de verdure d’où émerge de-ci, de-là de
magnifiques demeures ou châteaux.
Nous passons Port d’Envaux et Taillebourg
sans nous y arrêter, il faut laisser quelques haltes pour le retour. Nous
arrivons à Saintes en fin de matinée. C’est une ville chargée d’histoire qui a
mis en valeur tout son patrimoine historique. Un régal pour les yeux.
Il est
difficile de tout voir en une après-midi, nous y repasserons à la descente.
Quelle agréable rivière et que de plaisir d’y naviguer.