Un petit problème informatique qui ne se résout pas et un diaporama qui ne veut plus s'afficher correctement sur la droite de l'écran. Il est toujours visible en cliquant sur le lien ci-dessous :
Mercredi 9 mai, le
soleil est avec nous. Après quelques jours d’escale pour une étape très culturelle
dans la ville de Bordeaux, nous attendons la bonne heure de marée pour
descendre vers Blaye. Il y a toujours beaucoup d’embâcles qui flottent.
13h50,
nous quittons le ponton d’honneur de Bordeaux et le « Simbad » de
Jean Yves qui nous a tenu compagnie pendant notre escale. Nous l’avons déjà
croisé à plusieurs reprises sur l’estuaire. http://www.voiles-humanitaires.fr/index.html
A Bassens, nous passons au pied du nouveau pont de Bordeaux qui est en
construction. C’est le même type que celui qui a été construit à Rouen et qui a
été inauguré lors de l’Armada 2008.
La navigation est tranquille mais rapide,
le courant de marée nous pousse bien, le coefficient est de 98. Il faut être très vigilant avec tous
les troncs d’arbres qui voyagent eux aussi avec la marée. Nous arrivons au Bec
d’Ambès, point de confluence entre la Garonne et la Dordogne , où nous bifurquons entre les bouées rouges BA 0 et BA 2 vers le
chenal secondaire pour nous diriger vers Blaye. Amarrage tranquille sur le
ponton de Blaye, nous sommes presque à l’étal de basse mer. Nous y croisons
David de « Cœur d’Estuaire » avec sa barge. Nous l’avions déjà croisé
il y a 2 ans ; toujours aussi sympathique. www.coeurdestuaire.com .
Solfanne
organise un apéritif dînatoire sur le ponton. Nous bénéficions d’un magnifique
coucher de soleil sur l’estuaire et ses îles.
Jeudi, le soleil
est bien présent mais un petit vent frais lui tient compagnie. Le départ est
prévu à 9h00. San Francisco et Solfanne quittent le quai à l’heure dite, mais
pour Océan-Manor et La Kim Anh ,
impossible de partir, une grosse bille de bois entrave l’arrière du bateau, il
faut la dégager avant de partir. Nous devons attendre la renverse pour la retirer.
Nous partons avec une bonne heure
de retard. Nous passons entre l’île Paté et l’île Nouvelle pour couper au plus
court. La navigation est rapide pour aller jusqu’à Pauillac. Le courant n’est
pas encore trop fort pour entrer dans la chicane du port de Pauillac. Une
bouteille de Bordeaux en indique l’entrée. Il n’y a pas beaucoup de place pour
les visiteurs, Océan-Manor est amarré au ponton des pêcheurs. Le Croisi Europe
« Princesse d’Aquitaine » vient s’amarrer sur l’estacade extérieure
dans l’après-midi.
Wiky, un des matelots, fils d’anciens mariniers du canal du
midi que nous connaissons bien, vient prendre l’apéro avec nous. Le commandant,
Jean Marc et son capitaine, Jean Marie, nous font l’honneur de venir déjeuner à
bord d’Océan-Manor avec l’équipage de La Kim Anh. Soirée fort agréable en terrasse même si
la vue sur l’estuaire n’est pas aussi belle qu’hier.
Vendredi,
journée ensoleillée. Nous déménageons du
ponton des pêcheurs. Nous traversons juste le port. Très grande navigation pour
l’équipage d’Océan-Manor ! Nous préparons la navigation vers Royan ou Port
Médoc.
Samedi, après une
nuit très venteuse, le soleil est là mais le vent du nord-ouest est toujours
très présent. Vent soufflant contre le courant, cela risque de lever en bout
d’estuaire. Nous décidons de rester à Pauillac une journée de plus. Même dans
le port, nous sommes secoués avec les vagues de gironde.
Dimanche, nuit
venteuse et journée houleuse, même entre Pauillac et l’île de Patiras. Le
soleil est là mais le vent ne faiblit pas. Nous traçons la route de Royan à
Boyardville sur l’île d’Oléron.
Lundi, le soleil
est là avec quelques nuages annonciateurs d’une dégradation. Le vent est tombé.
Nous quittons Pauillac avec la marée en début d’après-midi. Le vent étant plus
établi au nord-ouest, nous restons dans
la passe des cargos plutôt que de suivre la côte nord bien plus jolie. Vers
16h00, le vent augmente et la mer se creuse.
Vers 17h00, le vent augmente
encore d’un cran, la houle se lève et croise. Nous passons une heure de
navigation très mouvementée… autrement dit, on se prend une bonne branlée,
avant d’être à l’abri de la pointe de la Chambrette. Pas de
place pour nos 4 bateaux à Royan, le port est en travaux et ils attendent les
bateaux pour les voiles de l’estuaire. Nous entrons donc à Port Médoc. Il y a
eu un peu de remue-ménage dans les bateaux. Pas de dégâts majeurs. Sur
Océan-Manor, nous déplorons la perte d’un paquet de beurre mou qui s’est éclaté
sur le sol de la cuisine. Pour La
Kim Anh , un peu d’eau entrée par une fenêtre remplacée à
Saint Jean de Losne en 2009 (Mino n’avait délibérément pas mis de mastic sur le
haut du carreau) ainsi que par le fil de
l’antenne télé qui passait par la petite fenêtre avant et la laissait un tout
petit peu ouverte.
Mardi, le vent est
toujours bien présent, 3 à 4 beauforts du nord-ouest. Trop pour le passage du
banc de la mauvaise avec nos petits bateaux à moteur. Nous restons donc au port
en attendant une bonne option météo et nous partons à la découverte des
environs.
Mercredi, nous
pensions partir cette nuit mais le vent est encore bien présent. Trop pour une
première navigation de nuit pour 3 des 4 bateaux. Nous préférons jouer la
sécurité et rester au port.
Jeudi, soleil et
vent. 9h00, nous partons avec la
Bohême , un "promène couillons", pour aller à Cordouan. Le voyage « aller » est tranquille.
Le débarquement se fait les pieds dans l’eau. Selon le chemin suivit, l’eau est
plus ou moins haute. Ce n’est pas évident pour tout le monde.
Visite du phare
qui est une merveille d’architecture. Nous montons à son sommet. La vue est
magnifique mais il faut se tenir, il y a 40 km/h de vent… ça décoiffe !
La marée monte et
l’embarquement sera plus aisé que le débarquement. Le retour est beaucoup moins
calme que l’aller. Il est 13h00, nous déjeunons tous ensemble au bistro du
phare avant de revenir dans nos pénates.
Vendredi, grisaille
et vent. Nous allons visiter le phare de la Pointe de Grave. Il est plus facile d’accès que
le phare de Cordouan.
On y accède à pied sur la terre ferme. Un musée qui
retrace l’histoire de Cordouan et du balisage de l’estuaire y est installé. Nous pouvons y découvrir les explications de la lentille de Fresnel dont le principe est encore utiliser sur tous les phares actuels. C'est une lentille inventée en 1821 par Augustin Fresnel pour équiper le système optique des phares pour la signalisation maritime. Sa conception permet d'obtenir avec une petite lentille légère pour un résultat plus puissant qu'une lentille standard lourde et encombrante. Nous montons à son sommet, le temps est brumeux et la visibilité moins bonne
qu’hier. Avant de rentrer, nous allons jusqu’au village du Verdon à la
recherche de pain frais. Nous ne sommes pas au meilleur endroit pour
l’avitaillement.
Samedi 19 mai,
voilà 5 jours déjà que nous sommes à Port Médoc. Aujourd’hui, temps gris,
pluie, vent, rafales, … On cumule tout. Toujours pas de départ possible pour
Oléron. Nous devons patienter encore.
Vers 11h30 les bateaux qui participent
aux Voiles de l’Estuaire arrivent dans le port avec une petite accalmie. Joli
défilé avant leur amarrage au pied de la capitainerie.
L’après-midi, nous
profitons d’une éclaircie pour aller chercher du poisson directement chez le
pêcheur. Il a sa petite échoppe ouverte 2h00, 3 fois par semaine sur le quai de
Port Bloc. 3 euros la sole, il faut en profiter surtout que nous avons le chef
qui nous les prépare à merveille.
Dimanche, temps
gris et vent fort. Nous restons une journée de plus à quai. Cela risque de
durer encore un peu, il y a un avis de « Grand Frais » pour les jours
à venir… La météo n’est pas très clémente pour un mois de mai. Les vieux gréements quittent Port Médoc sous un ciel de plomb.