Vendredi 4 mai, nous sommes tous réunis et prêts à partir. Océan-Manor n’est pas tout seul, il est accompagné de 3 autres bateaux :
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La Kim Anh
et son équipage Kim et Philippe, qui ont déjà accompagné Océan-Manor sur le Rhin l’année passée. C’est un ACM
9.80.
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San
Francisco avec Maria et Michel. C’est un Pédro bleu marine. Ils ont aussi
navigué avec nous en Septembre 2011 sur le Canal du Midi.
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Solfanne
avec Chantal et Charles. C’est un Pédro blanc. Ils ont navigué avec nous en
2010 sur l’estuaire jusqu’à Nantes.
A Fourques, sur le quai
où nous sommes amarrés, il n’y a pas d’eau au bornier. Jean Marie
traverse le canal en annexe pour brancher le tuyau sur la rive d’en face. Nous
pouvons tous faire le plein.
Samedi, le ciel est mitigé. Quelques sombres nuages sont
l’annonce d’orages futurs. La navigation se fait en 2 groupes. Pas moyen de
rentrer les 4 bateaux ensemble dans l’écluse. Michèle et Paul du Morgenster
sont venus en voiture de Castelsarrasin. Ils sont là pour nous prendre les
amarres à Meilhan. A peine arrivés, nous avons droit à une bonne grosse
averse !
Le déjeuner sur le quai est compromis. Après avoir remis une
table supplémentaire, nous voici tous les 10 attablés sur La Kim Anh. Le soleil
revient après le repas et nous en profitons pour monter sur le tertre de
Meilhan d’où nous avons une vue panoramique sur les méandres de la Garonne en crue.
Après cette promenade digestive, nous repartons pour 1 heure de navigation
ensoleillée jusqu’à Fontet. Nous cueillons au passage quelques fleurs d’acacias
à l’écluse de l’Auriole. Chantal nous les cuisine en délicieux beignets pour
l’apéritif.
Dimanche, le temps est moins clément, une fine pluie nous
accompagne. L’écluse de Bassanne se met en défaut. Nous attendons 20 minutes
avant de voir un nagent VNF arriver. Nous repartons, il ne faut pas rater la
marée à Castets en Dorthe. Nous entrons les 4 bateaux dans la dernière écluse
pour la dernière bassinée avant l’estuaire. Une fois en bas, les portes ne
veulent pas s’ouvrir. 12h20, nous sommes enfin sur la Garonne. Il y a de l’eau,
la cote est à 2.80 m et le courant nous pousse bien.
Les bouées sont à peine
visibles. Il faut être très vigilant et bien lire la carte. Une bouée dans
l’hélice, ce n’est pas très professionnel ! A cela, il faut ajouter un
gros coefficient de marée. La descente jusqu’à Bordeaux se fait facilement
malgré le retard pris sur le canal. Le soleil se montre de plus en plus
généreux. Nous arrivons en fin de marée à Bordeaux.
Il n’y a plus trop de
remous sous le Pont de Pierre. Le faible jusant nous permet de nous amarrer
directement dans le bon sens, c’est-à-dire face au flot.
Nous admirons la barge
de l’A380 qui passe le pont de Pierre avec un tronçon d’avion.
Le Croisi Europe, Princesse d’Aquitaine, s’amarre lui aussi.
Nous avons la visite de Jean Marie (capitaine), Jean Marc (amiral) et Miguël
(commandant) pour l’apéro. Ils partent demain matin à 4h30 pour Cadillac.
Lundi et mardi, journée de relâche à Bordeaux. Nous avons la
visite de Laurent Hodebar, le responsable de la partie touristique fluviale que
nous connaissons déjà depuis plusieurs années. Nous profitons de cette halte
pour faire le tour des accastilleurs et pour visiter la ville.