Toujours pas de diaporama sur
le blog, je ne sais pas comment le réimplanter correctement. Il vous faut donc
cliquer sur le lien ci-dessous pour y accéder. N'hésitez pas à le consulter il y a beaucoup plus de photos qui illustrent le texte.
Lundi 4 juin, le temps est
mitigé et plutôt frais. Ce week-end nous avons perdu quelques degrés.9h00, nous
quittons Angoulême.
A l’écluse de Saint Cybard, la vantelle défectueuse est
toujours abaissée. Nous n’y touchons pas et éclusons un peu plus lentement mais
sans aucun problème. La descente de la Charente est plus rapide que la montée. Nous
bénéficions de 1,5 km/h de courant. Il faut se méfier des bancs de sable, on
s’y pose mieux et beaucoup plus vite à la descente ! Le temps se
maintient, nous bénéficions même d’un petit rayon de soleil.
Lorsque nous
arrivons à l’écluse de Basseau, nous avons une bonne surprise, la vantelle
défaillante a été réparée. Nous éclusons sans aucune difficulté, ce qui est
bien plus agréable. Nous nous amarrons à la halte de Trois Palis pour déjeuner.
Le soleil se montre de plus en plus généreux. Petite escapade à la chocolaterie
à l’heure du goûter. Après-midi relax et soirée tranquille. Nous ne naviguerons
plus aujourd’hui.
Mardi, malgré la fraîcheur, le
ciel est bleu et le soleil brille. Nous partons toujours par groupe de deux
pour une descente agréable. La première écluse, La Mothe , est encore une écluse
des 2 dernières écluses à manivelle pour les vantelles plutôt que des volants,
c’est plus fatigant et plus dangereux à manœuvrer.
Aujourd’hui, elle a un peu
de mal à fonctionner correctement, une tige d’ouverture de porte est
complètement tordue et la chaîne déraillée pend tristement. Océan-Manor et San
Francisco continue leur navigation, Jean Marie reste à l’écluse pour aider Kim
et Chantal à manœuvrer la porte défaillante. Pour Océan-Manor et San Francisco,
la descente jusqu’à Sireuil se fait doucement pour slalomer entre les bancs de
sable, ce n’est pas le cas du Solfanne qui s’échoue une fois de plus. Heureusement,
son ange gardien veille et La
Kim Anh est là pour le sortir, une fois de plus de ce mauvais
pas. Nous restons à Sireuil pour déjeuner, certains doivent se remettre de
leurs émotions.
Nous repartons en début d’après-midi en direction de Saint
Simeux. Nous sommes attendus par Paul Frémont responsable de l’association des
pêcheries de Saint Simeux, pour la visite des pêcheries. Navigation sans
labourer les fonds cette fois.
Une petite erreur et le San Francisco amarré se
met en travers du chenal d’accès de l’écluse, un petit bout d’amarre coupée et
c’est reparti sans mal. Vers 16h00, nous sommes accueillis lors de notre
arrivée au ponton des Essacs par Paul Frémont qui vient nous prendre les
amarres. Après un café, nous partons tous à la découverte du fonctionnement de
ces pêcheries qui ornent le barrage de Saint Simeux.
Petite
explication : C’est une pêche qui se faisait lorsque les eaux étaient
plutôt hautes en période d’avalaison des anguilles, lors de leur départ vers la
mer des Sargasses pour la reproduction, c’est-à-dire, fin de l’automne ou début
de l’hiver. L’accès aux essacs se faisait en barque par le côté aval. Une fois
sur place, le pêcheur attachait un filet en forme de tuyau, la manche,
-
d’un
côté à un cadre. Celui-ci était suspendu à un treuil qui permettait de le
descendre et de le remonter.
-
de
l’autre côté, la manche était fixeé à un bourgnon, une longue nasse en osier qui
servait à retenir les anguilles.
Le
tout était descendu dans l’eau en aval de la pêcherie avant d’ouvrir la vanne, la lèverie, qui laissait alors passer le courant d’eau dans la manche et la nasse.
En fin de nuit, le pêcheur refermait la lèverie et remontait le cadre pour
récupérer le manche et le bourgnon. A la bonne période, il n’était pas rare de
prendre ainsi plus d’une centaine d’anguilles. Avec les moyens qu’il avait à
l’époque, c’était une pêche plutôt « sport » et qui n’était pas sans
risque. (Petite barques plates mues à la force du poignet à la godille, débit
de la rivière, de préférence les jours sans lune, pas de lumière et en général
du mauvais temps.)
Après-midi très culturelle et
fort agréable. Aujourd’hui dans le journal de la Charente libre on parle
de nous et de notre galère rencontrée pour remonter la Charente , un article qui
risque de faire du bruit en haut lieu mais qui fera peut-être bouger le Conseil
Général pour améliorer le balisage de
cette très belle rivière.
Mercredi, après une nuit très
pluvieuse, le temps n’est pas au beau fixe. Un timide rayon de soleil passe son
nez au travers des nuages. A la première écluse, Jean-Marie n’est pas encore
bien réveillé. Nous sommes à l’amont de l’écluse et il ouvre les portes
avales ! Le temps se maintient nous échappons à la pluie. A l’écluse de
Vibrac, le duo Solfanne et La
Kim Anh passe devant nous pour s’arrêter à Saint Simon. Nous allons déjeuner à La Chabourne , petit
restaurant du village gabarrier, où Michel se fait une copine !!!.... Nous
avons droit à un bon menu du jour. Très bon rapport qualité prix. Nous
repartons dans l’après-midi vers Graves, un petit village bien sympathique en
pleine campagne. Le ciel se dégage. Nous allons visiter le cognac Brillet, pas
génial pour l’accueil, nous avons vu mieux, par contre, nous leur demandons la
clé de l’église où nous y découvrons deux très belles fresques.
Nous terminons
la soirée sur les bancs et la table devant la halte.
Jeudi, le baromètre dégringole,
le mauvais temps arrive. Le ciel est chargé mais il fait sec.
La drague qui
était pleine d’herbes lors de notre passage à l’aller, est remise en route…
Serait-ce notre article de journal ? Nous naviguons 2,5 km pour nous
arrêter en amont de l’écluse de Saintonge.
Nous enfourchons nos vélos et
parcourons 2 km pour aller voir l’abbaye
de Bassac avec son très beau jubé et son cœur garni de splendides boiseries
dont un lutrin en forme d’aigle. Nous découvrons à l’intérieur une statue de
Saint Nicolas qui, ici, était vénéré par les jeunes filles qui voulaient se
marier. Celles-ci lui frottaient le pied droit en faisant leur prière dans
l’espoir de faire un bon mariage ; résultat, Saint Nicolas a perdu son
pied droit.
Même si elle a été plusieurs fois remaniée, l’abbaye reste un très beau bâtiment. Retour au bateau
pour continuer la navigation vers Jarnac. Sur cette partie de la Charente , il y a un peu
plus d’eau, l’attention est moins soutenue. Nous croisons quelques bateaux de
location qui montent vers Angoulême. Le passage du pont de Jarnac se fait sans
trop de difficultés malgré la légère baisse du niveau d’eau.
Le San Francisco touche légèrement mais sans se poser complètement. Michel se dégage seul sans aucune difficulté. Il y a du monde à quai et nous ne trouvons pas de place près des borniers d’eau et d’électricité comme lorsque nous sommes montés. Olivier, le responsable de la base du Boat vient dîner à bord avec tous les membres de l’armada. Une soirée d’histoires de navigation bien agréable.
Le San Francisco touche légèrement mais sans se poser complètement. Michel se dégage seul sans aucune difficulté. Il y a du monde à quai et nous ne trouvons pas de place près des borniers d’eau et d’électricité comme lorsque nous sommes montés. Olivier, le responsable de la base du Boat vient dîner à bord avec tous les membres de l’armada. Une soirée d’histoires de navigation bien agréable.
Vendredi, le soleil est là mais
il fait plutôt froid. Nous passons encore un peu de temps avec Olivier pour la
correction des cartes des éditions du Breil avant de repartir en navigation. Le
Solfanne et La Kim Anh
partent en éclaireur vers Cognac. Nous les rejoindrons plus tard. L’article de
journal a dut faire du bruit, Monsieur Gracia, responsable du fleuve Charente
pour le Conseil Général, nous recontacte pour nous rencontrer. Après une courte
navigation, nous nous amarrons à Bourg-Charente pour déjeuner après avoir bougé
d’autorité un bateau de location qui ne prétendait pas se déplacer parce qu’ils
déjeunaient ! Monsieur Gracia nous y rejoint pour une discussion
constructive sur le balisage de la
Charente et ses aménagements aux abords des écluses et barrages.
Il faut espérer que cela évolue dans le bon sens pour la suite de la saison.
Nous reprenons notre
navigation. Encore une halte à Saint Brice au pied du château, une halte très
bucolique. Les vélos sont mis à terre et nous partons à la recherche de
l’abbaye de Châtre qui est une abbaye abandonnée au milieu des champs pas très
loin du village.
Nous découvrons une ferme fortifiée qui ressemble plutôt à un
château. Elle est flanquée d’un monumental pigeonnier cylindrique qui menace
dangereusement de s’ouvrir en 2.
Renseignement pris, c’est le château de Garde Epée. Plus loin sur le
chemin, nous découvrons le Dolmen de Garde épée avant d’arriver au golf. Manque
de chance pour Michel, il n’a pas ses clubs, ce sera pour une prochaine fois.
Nous continuons notre vagabondage entre vignes et champs avant de découvrir l’abbaye
de Châtre, joyau de l’art roman abandonnée en pleine nature. Le retour au
bateau est plus aisé, la route descend. Nous serions bien restés là pour la
nuit mais le Solfanne et La
Kim Anh nous attendent à Cognac pour un apéritif dînatoire.
Nous repartons donc pour une petite navigation.
Tout le matériel du conseil
général n’est pas encore en service ! Nous traversons Cognac à toute
petite vitesse, il y a des joutes nautiques au pied de la porte de la ville. Il
est 20h00 lorsque nous jetons les amarres sur le quai. Une journée bien
remplie, vraiment pas le temps de s’ennuyer !
Samedi, journée de relâche à
Cognac. La journée est grise et froide. Kim nous cuisine des nems pour le
dîner… Un régal ! L’après-midi est plus studieuse, nous allons au musée
des arts du cognac.
Nous nous faisons jeter du musée à 18h00, cela fait 3h00
que nous y sommes, nous n’avons pas vu le temps passer. Encore une petite
escapade à la gare, nous sommes à la recherche d’une voiture de location pour
aller visiter une tonnellerie lundi. Elle est à près de 20 km de Cognac, un peu
loin pour y aller en vélo, de plus, c’est une route très passante. Nous avons
bien contacté les taxis de la région mais ils sont bien trop chers, 240 euros
pour l’aller et le retour, ils nous prennent pour des américains. Nous n’aurons
pas de réponse aujourd’hui, tout est déjà fermé. Il faudra attendre lundi
matin.
Dimanche, la nuit a été très
pluvieuse. Le temps ne s’améliore pas, il tombe des cordes. Aujourd’hui, grasse
matinée, météo oblige. Nous en profitons pour la déclaration d’impôt, le
secrétariat, l’administratif et la mise à jour du blog pour vous tous qui nous
suivez.