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Jeudi
2 août, nous quittons Dinan sous le soleil. Il y a encore quelques nuages mais
il fait délicieux pour naviguer. Qui a dit qu’il ne faisait jamais beau en
Bretagne ? Nous remontons la
Rance canalisée. Les biefs sont encore sauvages. Ce n’est pas
vraiment un canal droit artificiel. La navigation est tranquille. La
communication entre écluse fonctionne très bien. Lorsque nous arrivons, les
écluses sont prêtes pour nous.
Nous n’avons pas à utiliser pas les pontons d’attente qui
sont installés en amont et en aval de presque toutes les écluses. Les éclusiers
viennent vous chercher les amarres. Que du bonheur ! La Bretagne fait vraiment
tout pour contenter les plaisanciers. Pourvu que ça dure. Ajoutez au tableau
des haltes fréquentes et agréables avec de l’eau et de l’électricité. Que
demander de plus ?
Nous nous arrêtons sur le ponton d’attente de l’écluse deLa Roche
pour déjeuner. Lorsque nous souhaitons repartir, il suffit d’aller voir
l’éclusier pour qu’il nous prépare la bassinée. Cet après midi, nous avons
moins de chance pour les écluses. Certains éclusiers s’occupent de 2 écluses,
il faut donc patienter le temps que les bateaux qui sont devant nous aient
passé les 2 écluses, en plus, il faut ajouter du trafic avalant.
Aujourd’hui, il y a affluence. Un éclusier se plaint d’avoir du passer 12 bateaux dans la journée. Il est vrai que tous les équipages ne donnent pas un coup de main pour l’ouverture et la fermeture des portes… Mais on est loin du trafic des autres canaux. Nous passerons la nuit à l’aval de l’écluse de Gromillais, 19h02, les portes sont déjà fermées. Tous les éclusiers n’ont pas le même sens du service. La fin de la navigation est à 19h15, il aurait largement eu le temps de nous passer. Nous sommes amarrés à côté de Québriac, un joli village où il y a une très bonne boulangerie et dont l’église à un joli clocher torr.
Nous nous arrêtons sur le ponton d’attente de l’écluse de
Aujourd’hui, il y a affluence. Un éclusier se plaint d’avoir du passer 12 bateaux dans la journée. Il est vrai que tous les équipages ne donnent pas un coup de main pour l’ouverture et la fermeture des portes… Mais on est loin du trafic des autres canaux. Nous passerons la nuit à l’aval de l’écluse de Gromillais, 19h02, les portes sont déjà fermées. Tous les éclusiers n’ont pas le même sens du service. La fin de la navigation est à 19h15, il aurait largement eu le temps de nous passer. Nous sommes amarrés à côté de Québriac, un joli village où il y a une très bonne boulangerie et dont l’église à un joli clocher torr.
Vendredi,
nous passons l’écluse qui nous a fermé ses portes au nez hier, pour arriver à
Tinténiac. Il y a un supermarché pas très loin pour un bon approvisionnement.
Le retour se fera sous une bonne averse. Nous avions prévu un barbecue, ce
n’est que partie remise. 14h15, nous avions été voir l’éclusière qui passait les
2 premiers bateaux dans ses 2 écluses, nous sommes prêts à partir lorsqu’un
voilier nous brûle la politesse et entre dans l’écluse avant nous. Nous n’avons
plus qu’à nous ré amarrer et attendre les 45 minutes qu’il faut à l’éclusière
pour passer ce voilier dans ses 2 écluses.
15h00, c’est enfin à notre tour. Toutes les écluses sont prêtes pour nous ! Nous passons l’échelle de Hédé et ses 11 écluses en un temps record.
18h40 lorsque nous quittons la dernière, nous sommes largement dans les temps. Nous parcourons tout le bief de partage avant de jeter l’ancre en amont de l’écluse de Villemorin. Kim, aidée de Loïc, jette l’ancre, une première fois un peu trop vite,La
Kim Anh est bien trop près du bord. Il faut
remonter l’ancre avant de la descendre au bon endroit pour pouvoir éviter
ailleurs que dans les nénuphars et les roseaux. Jean Marie va vérifier l'ancrage.
Voyant les manœuvres deLa
Kim Anh , l’éclusière vient leur demander si
ça va aller, sinon, comme le ponton d’attente est déjà occupé, ils peuvent
s’accoster à la barge de travail. Ils passeront la nuit à l’ancre malgré tout.
15h00, c’est enfin à notre tour. Toutes les écluses sont prêtes pour nous ! Nous passons l’échelle de Hédé et ses 11 écluses en un temps record.
18h40 lorsque nous quittons la dernière, nous sommes largement dans les temps. Nous parcourons tout le bief de partage avant de jeter l’ancre en amont de l’écluse de Villemorin. Kim, aidée de Loïc, jette l’ancre, une première fois un peu trop vite,
Voyant les manœuvres de
Samedi,
le ciel est plutôt grisonnant. Fini la montée, nous entamons le versant Ille et
la descente vers Rennes. Nous levons l’ancre avec le soleil mais nous aurons
droit à quelques brèves averses pendant la navigation.
Il y a quelques ponts plutôt bas entre l’écluse du Gasset (côté Rance) et celle de St Germain (Côté Ille). C’est toujours un peu impressionnant de les passer. Il ne reste pas grand-chose entre le bateau et le pont. Il vaut mieux bien savoir viser et rester dans l’axe, surtout que les ponts sont arrondis. Nous nous arrêtons en pleine campagne en amont de l’écluse de Diallay. Le soleil brille à nouveau et le barbecue est sorti pour griller quelques sardines et dorades.
Nous sommes amarrés du côté du halage et nous voyons passer un attelage pas effrayé du tout par notre feu. Après un bon repas et une petite sieste, nous repartons pour la descente. Quelques écluses plus loin, nous nous amarrons au quai de St Germain sur Ille, le quai des ateliers. C’est un quai bas et nous en profitons pour nettoyer un peu la coque du bateau et les pare battages. Petit travail de fin de journée.
Il y a quelques ponts plutôt bas entre l’écluse du Gasset (côté Rance) et celle de St Germain (Côté Ille). C’est toujours un peu impressionnant de les passer. Il ne reste pas grand-chose entre le bateau et le pont. Il vaut mieux bien savoir viser et rester dans l’axe, surtout que les ponts sont arrondis. Nous nous arrêtons en pleine campagne en amont de l’écluse de Diallay. Le soleil brille à nouveau et le barbecue est sorti pour griller quelques sardines et dorades.
Nous sommes amarrés du côté du halage et nous voyons passer un attelage pas effrayé du tout par notre feu. Après un bon repas et une petite sieste, nous repartons pour la descente. Quelques écluses plus loin, nous nous amarrons au quai de St Germain sur Ille, le quai des ateliers. C’est un quai bas et nous en profitons pour nettoyer un peu la coque du bateau et les pare battages. Petit travail de fin de journée.
Dimanche,
le ciel bleu est de retour. La navigation est tranquille. Il n’y a pas beaucoup
de bateaux, c’est dimanche matin.
Nous prenons une bonne averse juste avant de nous amarrer à Betton. Nous trouvons juste une petite place au bout du quai. Nous y plaçonsLa Kim Anh
et Océan-Manor se met à son couple. Lorsque nous sommes amarrés, le soleil est de retour. C’est le marché à Betton et nous avons
juste le temps d’y faire un tour avant sa fermeture. Aujourd’hui, c’est la
journée du canal et France 3 vient nous filmer. L’émission
devrait passer lors du 19-20. Ce soir, il faudra trouver un coin où l’on capte
la télé.
Nous repartons après le déjeuner. Il y a un peu plus de trafic sur le canal nous croisons quelques bateaux montants et devant nous et derrière nous, il y a encore des bateaux avalants. A l’écluse Saint Martin, Régine (ancien bateau « Moulin de Brange ») vient nous dire bonjour. Elle habite maintenant à Rennes. Elle passe l’écluse avec nous ainsi que l’écluse du Mail, la dernière du canal de l’Ille et Rance.
Nous débouchons surla Vilaine. Nous
retrouvons les grandes largeurs d’une rivière. Nous redéposons Régine sur les
quais de Rennes. Elle viendra nous rejoindre en voiture en fin de journée. Un
petit problème technique, un câble d’accélérateur se rompt, plus moyen
d’accélérer sur le moteur tribord, ce qui ne nous empêche pas de naviguer, il
faut juste remettre un peu de gaz à l’intérieur.
Nous continuons la descente dela Vilaine
entre soleil (très chaud) et courtes averses (très froides). Nous arrivons à
l’écluse d’Apigné qui est ouverte pour un bateau montant mais il n’y a pas
d’éclusier. Nous débarquons Jean-Marie qui va voir à pied à l’écluse. Le
tam-tam n’a pas fonctionné, l’éclusier n’a pas été prévenu de notre arrivée.
Nous nous arrêtons un peu plus bas sur le quai d’Apigné.
Vite, il faut brancher la télévision et bien orienter l’antenne, le 19-20 et les infos régionales vont commencer. Verdict,la
Grenouille passe à l’écran quelques secondes : Très
bien. La soirée est tranquille. Régine est bien contente de nous retrouver pour
avoir des nouvelles de tous les navigateurs que nous avons en communs et pour
se raconter, bien sûr, des histoires de navigation. Il est bien tard
lorsqu’elle quitte le bord d’Océan-Manor.
Nous prenons une bonne averse juste avant de nous amarrer à Betton. Nous trouvons juste une petite place au bout du quai. Nous y plaçons
Nous repartons après le déjeuner. Il y a un peu plus de trafic sur le canal nous croisons quelques bateaux montants et devant nous et derrière nous, il y a encore des bateaux avalants. A l’écluse Saint Martin, Régine (ancien bateau « Moulin de Brange ») vient nous dire bonjour. Elle habite maintenant à Rennes. Elle passe l’écluse avec nous ainsi que l’écluse du Mail, la dernière du canal de l’Ille et Rance.
Nous débouchons sur
Nous continuons la descente de
Vite, il faut brancher la télévision et bien orienter l’antenne, le 19-20 et les infos régionales vont commencer. Verdict,
Lundi, le ciel est dégagé. Après quelques coups de téléphone, nous commandons un câble
Aujourd’hui, pas de pêcheurs pour nous engueuler à chaque virage parce que nous avons pris leur ligne dans les hélices. Nous nous arrêtons pour déjeuner sur le quai de Pont Réan, jolie ville célèbre par son pont de 9 arches qui faisait autrefois office de péage. Tout y était taxé, aussi bien les hommes, que les animaux et que les marchandises. Aujourd’hui on navigue librement et on traverse le pont sans devoir sortir le porte-monnaie.
Après une courte sieste nous reprenons notre descente de
Dommage que le soleil ne soit pas de la partie pour faire une jolie photo comme une carte postale. Encore quelques km de descente et nous nous amarrons au ponton de Pléchatel. Nous montons à pieds jusqu’au point de vue. En redescendant, nous cueillons
Mardi,
il fait plutôt froid ce matin mais le baromètre remonte, le temps devrait se
remettre au beau. Nous partons pour une toute petite navigation. Nous nous
arrêtons à Saint Malo de Phily pour aller voir l’église qui domine la Vilaine. Un km d’une côte raide
nous mène au village. Des ouvriers travaillent dans le clocher pour grillager
les ouvertures contre les pigeons. Le maire est présent lui aussi. Il nous
conte toute l’histoire de l’église et nous explique ses différentes
particularités.
Il nous invite à visiter le clocher et ainsi bénéficier du superbe point de vue que l’on a de là haut. Merci Monsieur le Maire pour cette superbe visite. Avant de quitter le village, nous allons voir la chapelle de Montserrat. Après cette agréable promenade, nous reprenons le fil de l’eau une petite heure jusqu’au port de Messac pour déjeuner.
Cette foisla Vilaine prend des airs de
Meuse et d’Ardennes. Elle serpente toujours dans une vallée bordée de bois et
de roches qui font un peu penser aux Dames de Meuse. Sur la fin de la journée, la Vilaine retrouve la
plaine, ses champs et ses pâtures. Nous nous amarrons sur le quai de Brain sur
Vilaine.
Un petit tour au village, où il ne reste plus que le bar-tabac-presse comme commerce, avant de faire une coupe de cheveux au capitaine puis à Kim.
Il nous invite à visiter le clocher et ainsi bénéficier du superbe point de vue que l’on a de là haut. Merci Monsieur le Maire pour cette superbe visite. Avant de quitter le village, nous allons voir la chapelle de Montserrat. Après cette agréable promenade, nous reprenons le fil de l’eau une petite heure jusqu’au port de Messac pour déjeuner.
Cette fois
Un petit tour au village, où il ne reste plus que le bar-tabac-presse comme commerce, avant de faire une coupe de cheveux au capitaine puis à Kim.
Mercredi,
ce matin, nous avons droit à une jolie brume sur la Vilaine. La navigation est
tranquille jusqu’à Redon. Nous observons les hérons qui chassent dans les prés
au milieu des vaches ou dans les champs. Qu’est-ce qu’ils y attrapent ?
Impossible de le savoir, nous sommes trop loin.
Nous passons l’écluse de Saint Nicolas de Redon juste avant midi et nous allons nous amarrer devant le Leclercq pour l’avitaillement en gasoil et pour le frigo. Il faut aussi faire escale à la laverie. En fin de journée, nous repassons l’écluse de Saint Nicolas de Redon pour nous amarrer en sauvage un peu plus loin que le vieux quai à Redon, à l’ombre des arbres.
Le coin y est bien plus agréable qu’en face du centre commercial.
Nous passons l’écluse de Saint Nicolas de Redon juste avant midi et nous allons nous amarrer devant le Leclercq pour l’avitaillement en gasoil et pour le frigo. Il faut aussi faire escale à la laverie. En fin de journée, nous repassons l’écluse de Saint Nicolas de Redon pour nous amarrer en sauvage un peu plus loin que le vieux quai à Redon, à l’ombre des arbres.
Le coin y est bien plus agréable qu’en face du centre commercial.