jeudi 13 septembre 2012

Océan-Manor musarde autour des îles.




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Mercredi 5 septembre, le ciel est bleu, le soleil brille. Nous sommes toujours à Port Joinville et il y fait délicieusement bon.  Dès 9h00, un petit tour à la poissonnerie du port pour y acheter 2 crabes et 1 homard tous les 3 encore bien vivants, ils arrivent directement des bateaux de pêche. 

Jean Marie les cuisine dès notre retour au bateau, ils seront refroidis pour l’heure du déjeuner. En attendant, Kim, Philippe et Jean Marie vont louer chacun un vélo électrique. Il y a quelques beaux raidillons sur l’île d’Yeu et ils n’ont pas trop envie de pousser ! 

Nous partons visiter le Grand Phare, il n’est pas très haut, une bonne centaine de marches pour une belle vue sur l’île. Dommage que le temps soit un peu brumeux, nous ne pouvons pas voir la côte du continent. Avant de revenir au bateau, nous poussons jusqu’à la pointe du But, la pointe ouest de l’île, qui abritait jadis, la corne de brume. 

Elle est prolongée par le récif des Chiens Perrins, lieu qui fut le théâtre de nombreux naufrages. Nous reprenons le chemin côtier pour rentrer. 

Au menu comme prévu, crabes et homard, fraîcheur incomparable et cuisson impeccable, nous nous régalons. En début d’après midi, un spécialiste vient inspecter le radar de Philippe qui fonctionne par intermittence. Un peu d’oxydation dans les cosses à nettoyer et le tour est joué. Rie de bien grave, juste un manque d’utilisation. Il faut dire qu’il est resté presque 10 ans sans tourner. Nous repartons explorer la ville et ses ruelles avant de revenir au bateau pour une fin de journée reposante.

Jeudi 6 septembre, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Philippe. Encore une belle journée en perspective. Nous enfourchons nos fiers destroyers électriques (sauf pour la Grenouille) pour une promenade dans l’île. Après quelques km sur la côte nord-est, nous rentrons dans les terres pour arriver à Saint Sauveur, un joli bourg avec ses ruelles étroites et fleuries. 

Nous continuons notre chemin à l’intérieur des terres. Nous passons devant le sémaphore que nous ne pouvons, malheureusement, pas visiter. Le chemin descend enfin vers la plage des Soux, une jolie petite plage de la côte sud de l’île, un petit coin de paradis. 

Plage de sable nichée au cœur des falaises dans une côte plutôt sauvage en général. Nous longeons la côte jusqu’au petit joli port de Port La Meule qui se niche lui aussi dans une faille rocheuse. Nous déjeunons au bar du port qui propose des menus « local », poissons, crustacés, viande et légume de l’île et de saison. 

Deux se laissent tenter par les patagos, coquillage entre la coque et la palourde que l’on ne  trouve que sur l’île d’Yeu. Pour les 2 autres, ce sera du bar de ligne. Un vrai régal. Une fois bien restaurés, nous partons pour une promenade à pied autour du port avant de reprendre nos montures pour continuer notre tour de l’île. 

Nous allons visiter le château qui date du XIVème et qui est en ruine. C’est Louis XIV qui ordonna le démantèlement du château  mais qui reste est une figure de l’île. Qui n’a pas vu son château, n’a pas vu l’île d’Yeu. 
Encore quelques km et nous voici de retour au port en fin de journée. Malgré les 35 km de piste et de route, nous sommes encore loin d’avoir fait tout le tour de l’île. Il faut en laisser pour notre prochain passage. Dîner en terrasse pour clore cette journée bien remplie où l’on s’est régalé avec les yeux.
Vendredi, nous reprenons la mer. La sortie du port se fait de bonne heure avec la marée. Le vent est d’est et contre le courant ce qui lève un clapot un peu désagréable pour le premier tiers de la navigation. 


Nous bénéficions d’un magnifique lever de soleil comme souvent en mer. Cet astre radieux, en quelques instants sur de terre, c’est magique. Plus l’on se rapproche de la côte, plus les vagues s’aplatissent. Le dernier tiers de la navigation est très agréable. 

Nous arrivons en fin de matinée à Port La Vie (Saint Gilles Croix de Vie) où un responsable du port vient nous chercher les amarres. Quel luxe. Nous dessalons le bateau, il en a bien besoin, avant de déjeuner. Nous le prenons en terrasse pour profiter du soleil qui est bien plus présent qu’au mois de juillet. Promenade sur le port et en ville, il y a encore de l’animation mais ce n’est plus la grande foule.

Samedi, nous partons vers 9h00, la sortie du port est mouvementée, il y a du monde mais surtout des pêcheurs du dimanche pressés de sortir parce qu’il fait beau. Le ciel est bleu, le soleil brille et la mer est belle malgré un léger vent d’est. A l’approche du phare des barges, en face des Sables d’Olonne, il y a beaucoup de monde sur l’eau en plus des casiers et filets, c’est assez impressionnant. S’il y en a un qui tombe à l’eau, il est immédiatement repêché par la canne du voisin. 

Nous slalomons au milieu de tout cela. Un peu plus loin, nous croisons une régate au moment du passage de la bouée au vent. Les voiliers enroulent la bouée avant d’envoyer leur spi, très beau spectacle. 

Nous continuons notre route jusqu’à Bourgenay. Nous y sommes amarrés vers 13h00. Déjeuner en terrasse et après-midi relax. Il n’y a pas grand-chose à voir ou à faire si ce n’est une promenade sur la digue.
Dimanche, c’est avec un ciel clair et étoilé que nous quittons Bourgenay. Nous quittons tranquillement le port à une heure très matinale. 
La mer est d’huile. Le ciel se couvre, les étoiles disparaissent et une bonne brume se lève. Pour le lever de soleil, cette fois c’est compromis. Philippe est tout heureux de faire fonctionner son radar, même s’il n’a pas beaucoup d’écho a part Océan-Manor qui est juste devant lui. Il y verra aussi quelques autres points évoluer, mais, en réalité, on ne voit que la brume. 

Vers 9h30, la brume se lève et nous découvrons l’île de Ré, elle n’est plus qu’à 1,2 milles ! Nous virons la bouée verte du Bûcheron qui nous balise l’entrée du chenal pour accéder au fiers d’Ars. Nous sommes à marée haute, difficile de croire que ce grand bassin sera presque à sec dans 6 heures. Nous sommes amarrés dans le basin du centre ville. Après la visite du capitaine du port, nous allons au marché. Ce midi, il y aura des soles au menu. 

Dans l’après-midi, nous allons nous promener dans les marais salant qui bordent le fiers d’Ars avant de le voir à sec. Et dire que nous sommes passés là avec le bateau. 

Les pêcheurs de palourdes et de coques sont à pied d’œuvre. Nous n’avons pas les bottes aux pieds, nous restons donc sur le chemin et rentrons au bateau.
Lundi, nous restons à  Ars en Ré. Grasse matinée, nous flemmardons un peu au lit. Le temps est toujours ensoleillé. 

Après une petite visite de la ville, nous sommes invités par Kim au restaurant du « clocher » au pied de l’église avec son clocher typique peint en noir et blanc pour servir d’amer pour les marins. Après ce repas pantagruélique, nous enfourchons nos vélos, sans assistance électrique cette fois, pour aller jusqu’à Saint Clément des Baleines, la pointe ouest de l’île. 

Une petite randonnée de 5,5 km qui nous mène au pied du phare de la Baleine ; 57 m de haut. 257 marches plus haut, nous admirons le paysage et les écluses à poissons construites par les gardiens de phare pour améliorer l’ordinaire. Une légère brume nous diminue la visibilité et nous ne voyons pas l’île d’Oléron. 

Retour à Ars en passant par la côte sud. Un petit détour par le fiers d’Ars pour le voir vide à nouveau. Lorsque l’on y navigue, nous avons intérêt à bien rester dans le chenal sous peine d’échouage garanti.

Mardi, le ciel est un peu couvert. Nous partons cette fois à l’assaut du clocher d’Ars en Ré. Il y a nettement moins de marche qu’au phare mais la vue est sympa malgré tout. Un petit tour au marché pour y acheter, cette fois, de la raie, fraîcheur garantie ainsi que quelques pommes de terre de l’île de Ré. Le repas dans la foulée, et nous quittons Ars en Ré, avec la marée, en tout début d’après-midi. 

Une fois en mer, un grain se montre. Le ciel s’obscurcit et nous avons droit à une bonne averse. L’arrivée à Saint Martin de Ré se fait avec un ciel encore bien menaçant même s’il ne pleut plus. 

Amarrage à couple dans le bassin. Il n’y a pas beaucoup de place pour nous. Nous faisons le tour du port pour nous dégourdir les jambes avant de dîner.
Mercredi, ciel noir et menaçant. Le vent souffle. Nous restons au lit un peu plus longtemps. Nous profitons de cette mauvaise météo pour bricoler un peu au bateau. 

Une escapade au marché pour le poisson frais et Jean Marie revient avec un beau bar de ligne. Un régal dans l’assiette. Après-midi studieuse, lecture, blog, tri des photos… et il y en a. Les activités ne manquent Pas.