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Mercredi
5 septembre, le ciel est bleu, le soleil brille. Nous sommes toujours à Port
Joinville et il y fait délicieusement bon.
Dès 9h00, un petit tour à la poissonnerie du port pour y acheter 2
crabes et 1 homard tous les 3 encore bien vivants, ils arrivent directement des
bateaux de pêche.
Jean Marie les cuisine dès notre retour au bateau, ils seront
refroidis pour l’heure du déjeuner. En attendant, Kim, Philippe et Jean Marie
vont louer chacun un vélo électrique. Il y a quelques beaux raidillons sur
l’île d’Yeu et ils n’ont pas trop envie de pousser !
Nous partons visiter
le Grand Phare, il n’est pas très haut, une bonne centaine de marches pour une
belle vue sur l’île. Dommage que le temps soit un peu brumeux, nous ne pouvons
pas voir la côte du continent. Avant de revenir au bateau, nous poussons
jusqu’à la pointe du But, la pointe ouest de l’île, qui abritait jadis, la
corne de brume.
Elle est prolongée par le récif des Chiens Perrins, lieu qui
fut le théâtre de nombreux naufrages. Nous reprenons le chemin côtier pour
rentrer.
Au menu comme prévu, crabes et homard, fraîcheur incomparable et
cuisson impeccable, nous nous régalons. En début d’après midi, un spécialiste
vient inspecter le radar de Philippe qui fonctionne par intermittence. Un peu
d’oxydation dans les cosses à nettoyer et le tour est joué. Rie de bien grave,
juste un manque d’utilisation. Il faut dire qu’il est resté presque 10 ans sans
tourner. Nous repartons explorer la ville et ses ruelles avant de revenir au
bateau pour une fin de journée reposante.
Jeudi
6 septembre, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Philippe. Encore une belle
journée en perspective. Nous enfourchons nos fiers destroyers électriques (sauf
pour la Grenouille )
pour une promenade dans l’île. Après quelques km sur la côte nord-est, nous
rentrons dans les terres pour arriver à Saint Sauveur, un joli bourg avec ses
ruelles étroites et fleuries.
Nous continuons notre chemin à l’intérieur des
terres. Nous passons devant le sémaphore que nous ne pouvons, malheureusement,
pas visiter. Le chemin descend enfin vers la plage des Soux, une jolie petite
plage de la côte sud de l’île, un petit coin de paradis.
Plage de sable nichée
au cœur des falaises dans une côte plutôt sauvage en général. Nous longeons la
côte jusqu’au petit joli port de Port La Meule qui se niche lui aussi dans une faille
rocheuse. Nous déjeunons au bar du port qui propose des menus « local », poissons, crustacés,
viande et légume de l’île et de saison.
Deux se laissent tenter par les
patagos, coquillage entre la coque et la palourde que l’on ne trouve que sur l’île d’Yeu. Pour les 2
autres, ce sera du bar de ligne. Un vrai régal. Une fois bien restaurés, nous
partons pour une promenade à pied autour du port avant de reprendre nos
montures pour continuer notre tour de l’île.
Nous allons visiter le château qui
date du XIVème et qui est en ruine. C’est Louis XIV qui ordonna le démantèlement
du château mais qui reste est une figure
de l’île. Qui n’a pas vu son château, n’a pas vu l’île d’Yeu.
Encore quelques
km et nous voici de retour au port en fin de journée. Malgré les 35 km de piste et de route,
nous sommes encore loin d’avoir fait tout le tour de l’île. Il faut en laisser
pour notre prochain passage. Dîner en terrasse pour clore cette journée bien
remplie où l’on s’est régalé avec les yeux.
Vendredi,
nous reprenons la mer. La sortie du port se fait de bonne heure avec la marée.
Le vent est d’est et contre le courant ce qui lève un clapot un peu désagréable
pour le premier tiers de la navigation.
Nous bénéficions d’un magnifique lever
de soleil comme souvent en mer. Cet astre radieux, en quelques instants sur de
terre, c’est magique. Plus l’on se rapproche de la côte, plus les vagues
s’aplatissent. Le dernier tiers de la navigation est très agréable.
Nous
arrivons en fin de matinée à Port La
Vie (Saint Gilles Croix de Vie) où un responsable du port
vient nous chercher les amarres. Quel luxe. Nous dessalons le bateau, il en a
bien besoin, avant de déjeuner. Nous le prenons en terrasse pour profiter du
soleil qui est bien plus présent qu’au mois de juillet. Promenade sur le port
et en ville, il y a encore de l’animation mais ce n’est plus la grande foule.
Samedi,
nous partons vers 9h00, la sortie du port est mouvementée, il y a du monde mais
surtout des pêcheurs du dimanche pressés de sortir parce qu’il fait beau. Le
ciel est bleu, le soleil brille et la mer est belle malgré un léger vent d’est.
A l’approche du phare des barges, en face des Sables d’Olonne, il y a beaucoup
de monde sur l’eau en plus des casiers et filets, c’est assez impressionnant.
S’il y en a un qui tombe à l’eau, il est immédiatement repêché par la canne du
voisin.
Nous slalomons au milieu de tout cela. Un peu plus loin, nous croisons
une régate au moment du passage de la bouée au vent. Les voiliers enroulent la
bouée avant d’envoyer leur spi, très beau spectacle.
Nous continuons notre
route jusqu’à Bourgenay. Nous y sommes amarrés vers 13h00. Déjeuner en terrasse
et après-midi relax. Il n’y a pas grand-chose à voir ou à faire si ce n’est une
promenade sur la digue.
Dimanche,
c’est avec un ciel clair et étoilé que nous quittons Bourgenay. Nous quittons
tranquillement le port à une heure très matinale.
La mer est d’huile. Le ciel
se couvre, les étoiles disparaissent et une bonne brume se lève. Pour le lever
de soleil, cette fois c’est compromis. Philippe est tout heureux de faire
fonctionner son radar, même s’il n’a pas beaucoup d’écho a part Océan-Manor qui
est juste devant lui. Il y verra aussi quelques autres points évoluer, mais, en
réalité, on ne voit que la brume.
Vers 9h30, la brume se lève et nous
découvrons l’île de Ré, elle n’est plus qu’à 1,2 milles ! Nous virons la
bouée verte du Bûcheron qui nous balise l’entrée du chenal pour accéder au
fiers d’Ars. Nous sommes à marée haute, difficile de croire que ce grand bassin
sera presque à sec dans 6 heures. Nous sommes amarrés dans le basin du centre
ville. Après la visite du capitaine du port, nous allons au marché. Ce midi, il
y aura des soles au menu.
Dans l’après-midi, nous allons nous promener dans les
marais salant qui bordent le fiers d’Ars avant de le voir à sec. Et dire que
nous sommes passés là avec le bateau.
Les pêcheurs de palourdes et de coques
sont à pied d’œuvre. Nous n’avons pas les bottes aux pieds, nous restons donc
sur le chemin et rentrons au bateau.
Lundi,
nous restons à Ars en Ré. Grasse
matinée, nous flemmardons un peu au lit. Le temps est toujours ensoleillé.
Après une petite visite de la ville, nous sommes invités par Kim au restaurant
du « clocher » au pied de
l’église avec son clocher typique peint en noir et blanc pour servir d’amer
pour les marins. Après ce repas pantagruélique, nous enfourchons nos vélos,
sans assistance électrique cette fois, pour aller jusqu’à Saint Clément des
Baleines, la pointe ouest de l’île.
Une petite randonnée de 5,5 km qui nous mène au pied
du phare de la Baleine ;
57 m de
haut. 257 marches plus haut, nous admirons le paysage et les écluses à poissons
construites par les gardiens de phare pour améliorer l’ordinaire. Une légère
brume nous diminue la visibilité et nous ne voyons pas l’île d’Oléron.
Retour à
Ars en passant par la côte sud. Un petit détour par le fiers d’Ars pour le voir
vide à nouveau. Lorsque l’on y navigue, nous avons intérêt à bien rester dans
le chenal sous peine d’échouage garanti.
Mardi,
le ciel est un peu couvert. Nous partons cette fois à l’assaut du clocher d’Ars
en Ré. Il y a nettement moins de marche qu’au phare mais la vue est sympa
malgré tout. Un petit tour au marché pour y acheter, cette fois, de la raie,
fraîcheur garantie ainsi que quelques pommes de terre de l’île de Ré. Le repas
dans la foulée, et nous quittons Ars en Ré, avec la marée, en tout début
d’après-midi.
Une fois en mer, un grain se montre. Le ciel s’obscurcit et nous
avons droit à une bonne averse. L’arrivée à Saint Martin de Ré se fait avec un
ciel encore bien menaçant même s’il ne pleut plus.
Amarrage à couple dans le bassin.
Il n’y a pas beaucoup de place pour nous. Nous faisons le tour du port pour
nous dégourdir les jambes avant de dîner.
Mercredi,
ciel noir et menaçant. Le vent souffle. Nous restons au lit un peu plus
longtemps. Nous profitons de cette mauvaise météo pour bricoler un peu au
bateau.
Une escapade au marché pour le poisson frais et Jean Marie revient avec
un beau bar de ligne. Un régal dans l’assiette. Après-midi studieuse, lecture,
blog, tri des photos… et il y en a. Les activités ne manquent Pas.