Lien pour arriver à toutes les photos du diaporama.
Dimanche
8 juillet, le temps est mitigé mais sec. Nous avons une alternance de nuage et
de belles éclaircies. Nous partons visiter le château des Ducs de Bretagne.
Un
superbe musée y a été installé. Nous y sommes rentrés à 10h00, il est 13h00
lorsque l’on en ressort. Nous rejoignons Kim et Philippe aux
« Oubliettes », qui est le restaurant du château pour un déjeuner en
terrasse. Le temps se maintient plutôt côté soleil. Nous retournons à l’île Beaulieu
pour aller voir l’expo sur les chantiers navals de Nantes et sur l’exposition
temporaire sur la construction aéronavale de la région. Nous rentrons au bateau
en fin de journée. Yves Borbeau vient nous saluer au bateau. Malgré son âge, il
est toujours en vélo. Il se prépare pour aller à Orléans, toujours en vélo,
bien sûr ! Océan-Manor quitte Nantes en fin de journée avec La Kim Anh. Nous naviguons à
couple, c’est plus facile pour dîner tout en naviguant. Nous sommes en
terrasse, avec un pull, mais nous profitons de la remontée de l’Erdre avec la
lumière douce de la fin de journée.
Nous nous arrêtons en face du château de la Gascherie et nous
admirons le coucher de soleil tout en dînant.
Lundi,
ciel bleu et beau lever de soleil sur l’Erdre. Le petit déjeuner se fait sur la
terrasse. Le San Francisco et le Solfanne viennent nous rejoindre en fin de
matinée.
Jeu d’eau, godille, annexe, pagaie, pêche, … Une petite navigation
pour nous rendre à Sucé sur Erdre. La Kim Anh reste à couple, c’est plus pratique pour
profiter du paysage sur le pont supérieur. Nous slalomons sur l’Erdre pour
aller voir tous les châteaux. Nous arrivons à Sucé sur Erdre, Bernard est là
pour nous prendre les amarres. Nelly, sa femme vient nous rejoindre avec Jean
pour le dîner.
Soirée très agréables sur le ponton… qui manque un peu de
largeur pour être bien installé.
Mardi,
le ciel est couvert. Nous quittons Sucé sur Erdre sans nous presser. Nous
n’hésitons pas à sortir un peu du chenal pour aller voir les berges d’un peu
plus près et surtout les oiseaux qui y habitent. Nous nous arrêtons en fin de
matinée à Nort Sur Erdre. L’après-midi est consacrée à la laverie et à
l’avitaillement. Une partie des courses est faite en annexe, le parking donnant
sur l’Erdre mais plus navigable pour nos gros bateaux. C’est une manière aisée
de transporter les packs d’eau. Jean, Nelly et Bernard viennent nous rejoindre
pour la soirée. Chaque équipage reçoit un petit cadeau breton une bouteille de
cidre, un petit bocal de berlingots bretons, une boite de pâté, des galettes
bretonnes, … Tous des produits de la région, super sympa. Merci les
copains ! Sans oublier quelques bouteilles de muscadet produit non loin de
la Sèvre Nantaise.
Mercredi,
le ciel est couvert mais le soleil montre son nez. La péniche « Océan »
arrive. Nous avons le plaisir de visiter la salle des machines ou trône un
Baudouin DB4. Nous quittons Nort Sur Erdre. Une partie de l’équipage va
explorer les petits étiers, anciens canaux qui servaient pour l’extraction de
la tourbe. Nous nous retrouvons tous à l’écluse de Quiheix pour déjeuner.
Dominique l’éclusier, vient nous rejoindre pour le repas. En 2 bassinées, nous
continuons notre navigation sur le canal de Nantes à Brest. Il n’y a pas trop
de fond, nous touchons souvent. Il doit y avoir des branches dans le fond. Nous
nous arrêtons en sauvage en amont de l’écluse de Cramezeul.
Jeudi, le ciel est
gris et il fait humide. La péniche « Cap Vert » passe. Elle slalome
entre nos bateaux, 2 amarrés en rive droite et 2 amarrés un peu plus loin en rive
gauche et le tout dans les méandres de Cramezeul. Nous reprenons notre
navigation lente, il n’y a pas plus de fond qu’hier. Nous faisons halte à la Chevalerais pour
déjeuner, en cas de pluie, il y a une table couverte. L’après-midi, la pluie
est avec nous.
Nous déposons Jean Marie et son vélo à Blain pour quelques
courses, Océan-Manor continue la navigation. C’est le Solfanne qui récupère
Jean Marie lors de son passage à Blain. Nous nous amarrons tous en sauvage en
amont de l’écluse de Barel. Nous avons navigué toute l’après-midi sous la
pluie, et maintenant, le temps se calme. C’est dommage de ne pas avoir un beau
rayon de soleil, l’endroit est plutôt idyllique. Les mousaillons vont explorer
les environs en annexe malgré le temps gris.
Vendredi, le ciel
ne s’est pas éclairci.
La navigation est toujours aussi tranquille. Nous
croisons quelques bateaux montants. Il y a de la navigation en Bretagne malgré
la météo incertaine, mais ce n’est pas l’affluence du canal du midi. Nous
arrivons pour déjeuner à Guenrouët. A peine arrivés, la pluie fait son retour
en force. Nous restons là pour la journée. Il y a de la place pour les 4
bateaux mais 1 seule prise électrique, on se la partage comme on peut. Le
parapluie est de rigueur pour aller faire un tour au village et aller à la
cidrerie de Kerisac. La livraison du cidre se fera en fin de journée. Jeux de
société pour passer le temps. Françoise, la cousine de Jean Marie, vient nous
saluer en fin de journée. Vu le temps pourri, le feu d’artifice est annulé.
Samedi 14 juillet,
le soleil est revenu même si quelques gros nuages sont encore dans le ciel. La
navigation est agréable, nous ne naviguons plus sur le canal mais l’Issac,
c’est large et beaucoup plus sauvage. Nous récupérons le canal pour la dernière
ligne droite vers l’écluse du Bellion. Nous ne la passons pas. Nous continuons
sur le petit canal qui mène à Saint Nicolas de Redon pour nous amarrer devant
chez Françoise et Alexandre. Ils sont sur le quai pour nous accueillir.
Nous
posons les 4 bateaux en épis dans la berge. Nous avons une alternance de belles
éclaircies et de courtes averses, nous sommes bien contents de trouver la
grange chez Françoise pour nous mettre à l’abri. Pour le repas du soir, Tiffany
nous concocte des choux à la mousse de chèvre sur salade et des profiteroles au
chocolat en dessert. Un véritable régal.
Dimanche, le ciel bleu est de retour malgré quelques
nuages. Nous passons l’écluse de la
Digue dans la deuxième bassinée, les « Pédro » sont
partis en premier. Lorsque nous arrivons dans le port de Redon, le San
Francisco est en marche arrière. Il n’a plus de point mort ni de marche avant.
Il coupe son moteur et Océan-Manor le tire à quai. Ce n’est pas très grave, ce
n’est que le câble de l’inverseur qui est cassé, il suffit juste de le changer.
La conduite peut encore se faire de l’intérieur mais Michel décide de rester au
port de Redon. Charles reste avec lui. Océan-Manor repart avec La Kim Anh pour quelques km.
Nous allons jusqu’à La Gacilly ,
le village d’Yves Rocher. Nous déjeunons tous en terrasse avant d’aller voir l’exposition
photo qui colore la ville. Une exposition photo toujours aussi surprenante même
si cette année certaines photos n’ont rien d’exceptionnel.
Lundi, il fait
doux, le ciel est un peu couvert. Tiffany est allée nous chercher des
croissants et de la ficelle pour un copieux petit déjeuner. Nous quittons La Gacilly en descendant
l’Aff, petite rivière étroite qui serpente dans les bois, la nature et puis les
marais avant de se jeter dans l’Oust à hauteur
de Glénac.
Nous nous amarrons sur le long quai à l’Ile aux pies.Alexandre,
Amarin, Françoise et Maria viennent nous rejoindre pour le déjeuner. Parcours
d’accro-branches et d’escalade pour tous, ils s’envoient en l’air tout
l’après-midi. En fin de journée, Yvettes et Pierre viennent nous rejoindre,
suivis de près par Gilberte et Franz qui vont rester quelques jours à bord
d’Océan-Manor.
Nicolas du bateau Rousinette, pêche un superbe brochet qui est
mis en papillote pour le repas du soir. Bon appétit !
Mardi, journée de
relâche, nous restons à quai à l’île aux Pies. Nous partons explorer toutes les
îles en annexe.
Encore un petit tour dans les airs pour ceux qui veulent…
Tiffany fait même les parcours en nocturne avec une lampe sur le front !
Retour au bateau vers minuit. Encore une journée bien remplie même si nous
n’avons pas navigué.
Mercredi, grand
ciel bleu. Nous avons droit à un petit déjeuner en terrasse. Franz et Jean
Marie partent en voiture à Redon. Ils sont à la recherche d’un alternateur,
nous avons un régulateur qui a rendu l’âme. Cela ne nous empêche pas de naviguer mais la
recharge des batteries est moins bonne.
Nous nous amarrons sur le vieux quai à
Redon pour déjeuner avant de passer l’écluse de la Digue. Nous allons
nous amarrer devant le Leclercq pour faire le plein de gasoil. Tiffany en
s’approchant un peu trop de l’eau y descend intégralement… un joli
plongeon ! Lors du désamarrage, c’est au tour de Jean Marie de mettre son
téléphone à l’eau.
Il plonge pour aller le rechercher, et il le retrouve. Il
faut juste le laisser sécher pour le réutiliser. Nous déménageons de 500 mètres
et nous changeons de rive pour nous réinstaller en face de chez Françoise et
Alexandre. Nous nous retrouvons avec les équipages du Solfanne et du San
Francisco pour dîner une dernière fois tous ensembles. Les chemins se séparent
et se recroiseront au fil de l’eau.
Jeudi, le soleil
brille, il y a juste quelques nuages pour décorer le ciel. Nous profitons de la
proximité des commerces pour terminer l’avitaillement pour les jours avenirs.
Les équipages du Solfanne et du San Francisco viennent manœuvrer l’écluse de la Digue pour nous dire au
revoir. Nous virons cette fois à droite
en sortant de l’écluse pour remonter le Vilaine en direction de Rennes. Nous
nous arrêtons en sauvage pour déjeuner. Le barbecue est allumé et nous y
grillons une épaule d’agneau que Kim a fait mariner. Un délice. Nous continuons
notre remontée de la Vilaine pour nous arrêter,
en fin de journée à la Hordrais ,
la halte nautique de Sainte Anne sur Vilaine. Un petit coin calme dans la
nature.
Vendredi, le ciel
est mitigé. Cette fois, c’est au tour de Loïc d’aller nous chercher les
croissants. Le village n’est pas trop loin et nous avions vérifié la veille que
la boulangerie existait encore. Nous faisons le plein d’eau en mettant tous nos
tuyaux bout à bout. Nous passons l’écluse de Malon, première écluse que nous
rencontrons sur la
Vilaine. Les portes sont en défaut, elles ne veulent pas se
fermer. Nous attendons un bon quart d’heure avant que la manœuvre se fasse.
L’amarrage
se fera devant l’écluse de Guipry, nous arrivons avec 5 minutes de retard pour
pouvoir la passer. Nous déjeunons sur le quai de Guipry avant de repartir vers
Messac. Une petite halte à la base de location de Messac pour aller saluer
Marie Madeleine et Loïc de la base du Boat qui ne sont pas avares de bons
tuyaux. Nous repartons avec un beau soleil et des températures estivales…
enfin !
La communication entre écluse fonctionne bien, toutes les écluses
sont prêtent pour nous. C’est un réel plaisir. Nous arrêtons en fin de journée
sur le nouveau quai de Bourg les Comptes. Des défenses pour les péniches y ont
été installées, c’est un peu la galère pour nous, c’est bien trop gros pour des
petits bateaux comme les nôtres.
Franz et Loïc s’essaient à la pêche, sans
grand succès. Un nouveau bornier pour l’électricité et l’eau a été installé. Il
fonctionne avec des jetons… 1 jeton pour 55 minutes d’électricité ou 10 minutes
d’eau, encore faut-il avoir le bon embout !
Samedi, ciel bleu,
il fait doux dès le matin. Il fait délicieusement bon pour naviguer. La
navigation est très agréable hormis les pêcheurs qui sont plutôt déplaisants.
Ils pêchent côté chenal et ne relèvent pas leur ligne… Bilan, 2 lignes dans les
hélices pour Océan-Manor et 1 pour La Kim Anh qui nous suit. Nous nous arrêtons en
amont de l’écluse de Boël en sauvage pour le déjeuner.
Nous mettons nos
chaussures de marche pour une promenade digestive sur les falaises qui bordent la Vilaine. Le point de
vue y est merveilleux mais il faut y monter, le chemin grimpe un peu !
Nous repartons vers Rennes après cette agréable marche. Nous passons le fameux
pont de Pont Réan, petit par sa hauteur et long par sa taille. Il faut bien
prendre l’arche marinière.
L’éclusage est tranquille aussi bien à l’écluse de
Pont Réan qu’à l’écluse de Mons. A cisé,
ce n’est pas la même chose, il nous faut
moins de temps pour écluser les 2,82 m de dénivelé que pour écluser à Mons où
il n’y a que 1,22 m. On se fait chahuter dans l’écluse, heureusement Océan-Manor
a une bonne marche arrière pour se stabiliser à 50 cm des portes amonts. Il ne
doit pas avoir l’habitude d’écluser 2 bateaux à la fois. Ce doit être un
éclusier pressé d’en finir pour retourner à ses occupations, nous devons le
déranger. Nous n’avons pas eu l’habitude d’être malmené comme cela sur les
écluses de Bretagne. Nous nous amarrons en fin de journée sur le grand quai
d’Apigné pour rester en pleine campagne, nous ne sommes qu’à 6 km de Rennes
mais au calme.
Dimanche, le
soleil est présent et la température estivale. Nous passons les 2 dernières
écluses de la Vilaine.
Une petite halte rapide sur le ponton d’attente pour un peu
d’avitaillement avant de continuer sur le canal d’Ille et Rance. Il faut tout
démonter, verrière, main courante, phare, … tout ce qui dépasse 2,50m !
Ici les ponts ont bas. L’écluse du Mail est passée, en pleine ville de Rennes,
puis l’écluse de Saint Martin avec sa curieuse porte tournante qui sert
également de barrage. Nous nous posons sur le ponton d’attente de Saint
Grégoire pour déjeuner avant de continuer la remontée du canal. L’éclusière
vient nous voir pour connaître notre heure de départ. Toutes les écluses sont
prêtent pour nous.
Toutes les écluses sont prêtes pour nous, c’est super en
plus les éclusières et éclusiers sont tous bien accueillants. Les écluses sont
fleuries et très bien entretenues. C’est un vrai plaisir de naviguer en
Bretagne.
Nous croisons Philippe et aussi Babette à l’écluse des Brosses puis à
l’écluse de la Grugedaine
qui sera leur future écluse. Ils sont passés, il y a peu, dans l’émission des
Racines et des Ailes.
L’Armor, leur péniche d’hôtes va changer, elle aussi
d’écluse. Nous continuons jusqu’à Saint Germain en Ille, le premier pont très
bas du canal. Nous nous amarrons en face des ateliers des gestionnaires du
canal. Un petit nettoyage des pare-battages s’impose, c’est Franz qui a pris
les commandes et la barre d’Océan-Manor et les défenses ont souffert plus que
d’habitude, mais elles sont là pour ça.
Lundi, ciel bleu
soleil… C’est super. Nous allons visiter les ateliers qui construisent toutes
les portes d’écluses en bois. Les charpentiers présents nous donnent toutes les
explications sur leur fabrication et leur construction. Ils ne comptent pas
leur temps pour nous donner toutes les indications et répondre à nos nombreuses
questions. Nous y avons reçu est très chaleureux accueil. Rien que pour ça,
nous reviendrons en Bretagne.