"Océan-Manor" est une vedette anglaise datant de 1974. Son équipage navigue près de 6 mois par an. Une mise à jour du blog vous permettra de suivre le voyage d'Océan-Manor au fil des voies navigables mais aussi de consulter les anciens articles pour voyager de chez vous au fil de l'eau. A bord, convivialité, gastronomie et dépaysement, pour une véritable croisière au fil de l'eau. Si vous souhaitez nous contacter, voici notre téléphone : 06 14 47 11 11
samedi 24 juillet 2010
Océan-Manor repart vers l'eau salée.
Mercredi 14 juillet, nous sommes toujours à Pontivy. Le ciel est menaçant mais il ne pleut pas. Nous enfourchons nos vélos pour remonter le canal de Nantes à Brest vers le barrage de Guerlédan. Cette partie du canal est fermée à la navigation. Nous roulons sur le chemin du halage. Le canal suit le cours du Blavet. C'est une partie très sauvage. Toutes les écluses sont encore là, les maisons éclusières, pour la plupart murées, sont, elles aussi, encore en état. A certains endroits, tout est resté en place. On dirait que le temps s'est subitement arrêté. A d'autres endroits, les portes d'écluse sont neuves, comme si les bateaux allaient naviguer demain... Mais il ne reste que 20 cm d'eau dans les canaux d'amenées. Nous arrivons enfin au pied du barrage qui empêche la navigation, plus de passage possible pour les bateaux. Le chemin de halage se transforme en chemin de randonnée, c'est un chemin VTT piste noire! Nous traversons la forêt, tantôt sur la selle, tantôt en poussant le vélo. Nous nous arrêtons en pleine montée, nous sommes au milieu d'un champs de myrtilles sauvages... Un régal, la halte est bienvenue dans cette montée un peu raide. Nous arrivons enfin au sommet avec une belle vue sur la vallée du Blavet. Nous ne verrons pas grand chose du lac de Guerlédan, il y a encore 45 km pour en faire le tour! Nous redescendons par un autre chemin. Une autre halte s'impose dans un fossé cette fois. Nous sommes sous un magnifique cerisier sauvage. De succulentes petites cerises noires. Le retour au bateau se fera plus doucement, les jambes fatiguent... 50 km sur la journée, nous sommes cuits. Nous avons droit à un beau feu d'artifice pour terminer la journée, nous sommes le 14 juillet.
Jeudi, le soleil est là mais le vent souffle. Nous partons à la découverte de Pontivy et de son château. Nous quittons le quai en milieu d'après midi. Encore quelques marches arrière pour libérer les hélices des algues.. Nous arrivons en fin de journée dans la jolie bourgade qu'est St Nicolas des Eaux. En arrivant, plus d'embrayages sur le moteur tribord. Nous verrons cela demain. A peine arrivés, il tombe des cordes.
Vendredi, journée mécanique. Ce n'est pas l'accouplement mais le plateau amorti qui nous a laché. Il n'a pas supporté les marches avant et marches arrière successives dans les algues. Nous commandons la pièce à Ted Johnson chez Marine Diésel. Il l'a en stock et il nous l'envoye par retour de courrier. Nous en profitons d'être dans la mécanique pour faire vidange.
Samedi, nous changeons d'air, nous partons tous en voiture avec Denise et Bernard à Etel voir la mer, avec sa barre et ses plages. Un très joli coin de Bretagne.
Nous remontons la Ria d'Etel jusqu'à St Cado avant de rentrer au bateau. Une journée de détente, de marche et de grand air. Nous rentrons tous bien fatigués.
Dimanche, lundi et mardi, le soleil est revenu. Nous enfourchons nos vélos pour explorer les environs. Nous suivons le circuit des chapelles, les randonnées autour de St Nicolas. Une Bretagne avec des traces du passé bien conservées. C'est une partie de la bretagne plutôt vallonnée et les côtes sont parfois raides. Les chemins sont souvent dans les bois et nous apprécions la fraîcheur. Au bateau, Loïc est un fervent pêcheur. Il nous a pêché 2 brochets. 1 premier trop petit que nous avons relâché, un second, qui était à la maille, mais qui retournera malencontreusement à l'eau. Nous l'aurions bien mis dans notre assiette.
Mardi soir, Hélène et Serge, les enfants de Bernard et Denise nous rejoignent. Ils viennent sur l'Ascas pour 3 semaines.
Mercredi la pièce arrive.
Bernard et Denise nous quittent et rentre à St Paul.
Une fois la pièce remontée, nous reprenons la navigation.
Nous embarquons Hélène et Serge pour quelques km et 2 écluses. Ils auraient bien continué un peu plus, mais ils doivent rentrer à pieds.
Nous passons devant la chapelle St Gildas construite dans la roche que nous avons visitée quelques jours plus tôt.
Jeudi, le soleil brille toujours. Nous continuons notre descente du Blavet. Les paysages sont très changeants. C'est une partie très abgréable pour naviguer. Nous passons notre dernière écluse, N° 28 Polvern, à marée haute.
Nous descendons encore 2km avant de nous arrêter.
Il faut attendre la mi-marée pour pouvoir passer sous les ponts d'Hennebont Mais pas plus tard sinon, il n'y a plus assez d'eau pour naviguer. Le temps de passage est plutôt limité. Nous nous arrêtons juste après pour passer la nuit.
Il est trop tard pour continuer. Il n'y a plus assez d'eau pour terminer la descente jusqu'à Lorient. Nous en profitons pour visiter Hennebont et son château.
Vendredi, réveil de bonne heure, la marée haute est à 4h30. Nous descendons le Blavet avec le soleil qui se lève. Nous arrivons à Lorient. Nous nous amarrons à Port Louis au pied de la citadelle. Nous prenons la navette pour traverser et aller visiter la Cité de La Voile d'Eric Tabarly et les pontons de course. Groupama du trophée Jules Vernes est là ainsi que le trimaran Crêpes Wha'ou! Une journée bien remplie.