22 mars, les débits sont au dessus de la moyenne : 1800 à 2000 m3. Il y a du jus.
Le Petit Rhône se remonte facilement. Christophe, notre jeune barreur s’en sort bien.
Premiers gros remous au dessus de Arles, lorsque nous entrons sur le Rhône. Celui-ci pousse un peu. On rase les berges en faisant attention au sondeur. Il y a bien moins de courant sur les bords.
Le soleil se couche. Nous arrivons en vue de Beaucaire et Tarascon. Ca remue bien à l’approche du pont de Tarascon : 1,2km/h sous le pont. Nous avons presque le temps de compter toutes les pierres du pont. Nous n’avançons plus très vite mais une fois le pont passé ça va mieux.
Halte en bas de l’écluse de Vallabrègues sur le ponton réservé à la plaisance. Nous y resterons une journée pour un problème de goupille qui n’aurait dû durer qu’une demi heure. Merci Philippe pour le coup de main.
Nous continuons, Avignon et son fameux pont (sous lequel il est strictement interdit de naviguer, il faut passer à côté. Toute la petite famille de Daniel s’en retourne à Marseille. A partir de demain, je n’ai plus de barreur ! Quel dommage il était bon. Peut être reviendra-t-il d’ici la fin du tour de France …
Saint Etienne des Sorts, où le ponton plaisance n’est pas encore été réinstallé, nous nous amarrerons le long du quai. Une bonne adresse pour une bonne cave : La Cuvée des Mariniers, un des seul côte du Rhône à se trouver sur la rive droite.
Viviers, là le port n’est pas encore ouvert…Tous les pontons sont debout la tête au ciel. Impossible de s’y accoster. Nous nous amarrerons en extérieur sur le quai de bateaux à passagers, juste à côté d’une barge. Nous avons bien fait, la vieille ville vaut le détour.
Le Rhône se remonte paisiblement.
Petite halte à Vienne où nous nous faisons déloger par le « Camargue ». On traverse, un autre quai nous attend.
6h30, lever en fanfare ! Du vent du sud 4 à 5 beaufort la houle se lève. Nous ne sommes pas rancuniers, nous la garderons jusqu’à Lyon. Entrée dans la dernière écluse du Rhône au surf ! Atterrissage en crabe. Le vent dans le cul… quelle galère !
Ca y est nous sommes à Lyon, sur la Saône au quai VNF. On ne ressent plus trop la houle, mais le vent ne faiblit pas.
Vitesse moyenne pour la remontée du Petit Rhône, du Rhône et quelques visites dans les bras du vieux Rhône de Saint Gilles à Lyon : 64 heures moteur pour 349 km
5,47 km/h de moyenne avec un débit moyen de 1900 m3.