jeudi 27 septembre 2012

Fin de navigation en mer pour Océan-Manor.




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Jeudi 13 septembre, le soleil est bien présent. Sur le port, il y a de l’effervescence partout. 

TF1 est en train ce tourner un épisode de la série « La colo ». Nous ne pouvons pas circuler librement sur le port. Océan-Manor sert de toile de fond pour le film. Nous passons la journée à musarder dans la ville de Saint Martin en Ré avec ses petites ruelles et venelles encore fleuries même si les roses trémières sont en fin de floraison. 

Nous n’oublions pas les environs avec le tour des remparts, fortifications Vauban encore en très bon état. Les choses à voir ne manquent pas. En fin de journée, nous montons en haut du clocher pour une vue imprenable sur toute la ville.

Vendredi, quelques nuages pointent leur nez. Le tournage du film de La Colo, chamboule toujours les abords du port et de la capitainerie. Nous quittons le port en début d’après midi. Les bateaux se bousculent dès l’ouverture des portes. Nous avons droit à une belle houle de travers pour sortir du port et gagner le large. Heureusement, cela ne dure pas. Nous changeons de cap et nous nous dirigeons vers le pont de l’île de Ré. 

Nous avons alors la houle par l’arrière, ce qui est beaucoup plus confortable pour naviguer. Nous passons sous le pont, nous dépassons le plateau du Lavardin qui est en face de La Rochelle, mais nous gardons notre cap au sud. Avec le Grand Pavois de La Rochelle, les escales y sont interdites. Le ciel se couvre mais le temps reste sec. 

Nous passons à côté de fort Boyard avant de rentrer à Boyardville. Le port est déjà bien plein. La capitaine du port prend peur en voyant arriver 2 grosses vedettes à moteur. Elle fait bouger un voilier pour nous laisser une petite place à quai. La Kim Anh sur le ponton et Océan-Manor à couple. Nous manoeuvrons tranquillement malgré la place réduite pour nous poser impeccablement. Les capitaines auront droit aux félicitation de la capitaine lors de leur inscription pour la nuit. Apparemment, toutes les vedettes, et certains voiliers, ne manoeuvrent pas aussi bien. Des compliments qui font chaud au cœur.

Samedi, soleil et vent nul. Un ciel bleu et une mer d’huile, du jamais vu cette année. En analysant d’un peu plus près la météo, aujourd’hui, nous avons une bonne option pour passer le pertuis de Maumusson, ce ne sera peut-être plus le cas pour les jours suivants. Nous décidons donc de tenter le passage à la marée haute de l’après midi même si un peu de vent, 2 à 3 beauforts, est prévu cet après midi. Nous refaisons donc la route vers Royan plutôt que vers Marennes comme prévu au départ. La matinée passe vite, nous n’aurons même pas le temps d’aller chercher quelques coques sur la plage à marée basse, nous avons préféré refaire la route. 14h30, nous sortons du port, les portes du bassin à flot sont ouvertes. Il y a beaucoup de bateaux sur l’eau, c’est presque un miroir… Il faut que ça dure ! 

Le temps est ensoleillé, la visibilité est parfaite. Nous descendons le coureau d’Oléron, entièrement consacré à l’ostréiculture avec ses 2 grands bassins de renom. Qui ne connaît pas les huîtres de Marennes ou celle d’Oléron. Il faut bien rester dans le chenal sous peine de se retrouver avec les hélices dans les parcs à huîtres. 

A certains endroits, le balisage est réalisé avec des bambous ou des branches qui délimitent les parcs, il faut donc être bien attentif, sans oublier de garder un œil sur le sondeur pour éviter de s’échouer sur un banc de sable. 

Le décor est lui aussi majestueux avec ces ports fortifiés et ses forts qui jalonnent le coureau, avec la bonne visibilité, nous découvrons toutes ses splendeurs. Nous passons sous le pont d’Oléron, la houle commence à se faire sentir. Nous arrivons à la bouée d’atterrissage RW « Galon d’Or ». 

Il y a de belles déferlantes sur la pointe de Gatseau mais la passe est belle même s’il y a un peu de houle. Nous nous lançons et nous entamons le fameux pertuis de Maumusson. C’est un passage difficile en raison des violents courants qui s’y engouffrent et aussi en raison d’une barre particulièrement redoutable qui se lève dès que le vent d’ouest souffle un peu. Si la passe déferle, il ne faut pas s’y engager, il faut faire demi-tour et ne pas forcer le passage. 

Pour nous, la mer déferle bien sur la droite mais le chenal est clair. La navigation est un peu remuante mais nous passons sans aucune difficulté. Une demi-heure plus tard, nous sommes à la bouée d’atterrissage RW « Maumusson » du côté de l’Atlantique. 

Nous remettons cap au sud vers le banc de la Mauvaise qui borde le chenal d’entrée de la Gironde. Il y a une houle longue agréable pour naviguer. Vers 19h00, nous sommes en Gironde mais la marée se renverse, nous avons le courant dans le nez pour notre arrivée à Royan. 

Christian et Anne Marie sont là sur les pontons pour nous prendre les amarres malgré l’heure tardive à laquelle nous arrivons. Une fois à quai, Philippe ouvre une bouteille de champagne pour fêter son passage du pertuis de Maumusson. Nous dînons donc au champagne, et là, il nous avoue avoir mis son gilet de sauvetage, à l’intérieur, à la barre de son bateau en voyant les déferlantes de chaque côté de a Kim Anh. Il a serré les fesses pendant une petite demi-heure, mais ce fut une belle journée de navigation.

Dimanche matin, grasse matinée, un repos bien mérité après la navigation de la veille. Petite promenade sur le port avant de revenir au bateau pour déjeuner. Au menu, filets de maigrettes de l’estuaire (pêchées par Christian) aux petits légumes et pommes de terre de l’île de Ré cuite à l’eau de mer. Après ce régal, nous larguons les amarres pour une courte navigation avec la marée. Anne-Marie nous accompagne. 

Elle connaît la côte comme sa poche mais côté terre. Aujourd’hui, elle la découvre côté eau. Nous longeons la côte avec ses conches sablées qui alternent avec des hautes falaises bordées de carrelets. Un petit soleil nous accompagne, la promenade est superbe. 

Même si le vent souffle à 3-4 beauforts, nous avons le vent et le courant dans le dos, nous avançons à toute vitesse au ralenti. Nous nous arrêtons à Meschers sur Gironde, dans le bassin à flot. Nous y sommes très bien reçus, le capitaine du port est là pour nous prendre les amarres. Nous allons faire quelques photos de l’entrée à marée haute. Nous y retournerons à marée basse demain.

Lundi, journée de relâche, nous ne naviguons pas aujourd’hui. Les entrées et sorties de port sont limitées à cause de la porte pour garder le bassin à flot. Nous allons voir l’entrée du port à marée basse. 

Navigation impossible, le chenal est complètement à sec, c’est plutôt impressionnant, et dire que nous sommes entrés par là ! 

Nous partons visiter les environs et surtout les grottes de Régulus qui sont d’anciens habitats troglodytes. La vue est superbe sur l’estuaire, c’est l’endroit où il est le plus large (12 km) mais nous y voyons malgré tout les grues de la Chambrette, Port Médoc, La pointe de Graves, même l’île de Patiras. 

Le retour au bateau se fait le long de la côte. Nous descendons aux pieds des carrelets en bas de la falaise. Vue d’en bas, elle est tout aussi superbe. 

Nous y sommes bien au chaud. Orientée plein sud, elle rayonne la chaleur du soleil qu’elle a emmagasinée toute la journée. Retour tranquille au bateau après une après midi de promenade en plein air dans un somptueux décor.
Mardi, ciel gris et pluie, pas génial pour sortir. Nous voulions aller à Talmont sur Gironde mais nous y renonçons vu le temps. Nous sortons malgré tout faire quelques courses avant de passer à table. Au menu, bars et maigrettes préparée en filets par notre chef cuisinier. Christian, notre pêcheur de l’estuaire est là pour nous fournir, nous en profitons bien. Vers 17h00, les portes du bassin s’ouvrent, le ciel s’éclaircit. 

Nous larguons les amarres. Anne-Marie est toujours avec nous pour l’exploration de l’estuaire. Océan-Manor navigue avec la marée, nous sommes à 7 nœuds (14 km/h) à 1000 tours. 

Nous longeons la côte pour admirer Talmont sur son promontoire, les carrelets et les falaises qui peu à peu s’éloignent de l’estuaire pour faire place à une plaine alluviale plus ou moins sèche. 

Nous voyons le balisage d’entrée de quelques petits ports mais ce sont des ports d’échouage. Pas question d’y amarrer Océan-Manor. Nous remontons donc l’estuaire jusqu’à Mortagne sur Gironde. Nous nous enfonçons au cœur des roseaux pour arriver au bassin à flot. Le soleil est là pour nous accueillir. 

Le balisage est sommaire dans le chenal, il est semblable à celui du coureau d’Oléron, il est fait de quelques branches de bambou. Le port est superbe, creusé au pied de la falaise, entouré de belles demeures, une très belle escale.

Mercredi 19 septembre, aujourd’hui c’est l’anniversaire de la Grenouille… Hé oui une année de plus. 7h30, La kim Anh quitte le port pour continuer seule sa remontée de l’estuaire. Il y a des impératifs de dates à respecter et Lattes, leur port d’attache est encore loin. Océan-Manor reste à quai. C’est la séparation après 4 mois de navigation fort agréable. Bonne navigation à Kim et Philippe pour la fin de leur périple. Nous partons visiter Mortagne sur Gironde. 

Nous avons droit à une chasse, vidange rapide du bassin à flot pour dégager le chenal de sa vase pour le maintenir navigable à marée haute. Nous faisons une escale à l’Ermitage St Martial et à sa chapelle dans la falaise. Un lieu magique et superbe que vous ne pourrez malheureusement pas voir sur le blog, 

les photos sont interdites à l’intérieur, c’est pourtant un endroit à découvrir. Un petit tour au musée de la carte postale qui retrace toute l’histoire du port de Mortagne sur Gironde avant l’arrivée en fin de journée de Denise et Bernard qui arrivent de St Paul de Vence avec Abby leur petite chienne.
Jeudi, une belle journée en perspective. 

Nous partons visiter Mortagne avec Denise et Bernard avant de prendre la voiture pour aller jusqu’à Talmont sur Gironde. Nous voyons le Croisieurope passer, Jean Marc son capitaine nous téléphone, sachant que nous sommes sur l’estuaire, pour nous inviter à prendre un verre. 

Le port de Talmont sur Gironde est un peu petit pour son Princesse d’Aquitaine. Ce sera pour une prochaine fois. Nous partons visiter le village de Talmont ville close médiévale avec son église Ste Radegonde, joyau d’art roman, perchée sur la Gironde, ses ruelles fleuries, son musée, ses boutiques artisanales, … 

Une échappée belle avant de revenir au bateau.
Vendredi, le ciel est de nouveau dans les gris. Il y a un peu de vent mais il est d’est, nous l’aurons avec nous pour naviguer. Après le passage dans les roseaux, nous retrouvons la Gironde et un petit clapot. 

Denise prend la barre, Bernard, avec l’agitation du bateau, est un peu vaseux. En estuaire avec un peu de vent, cela remue plus qu’en canal. 

La navigation ne dure pas, 1h30 plus tard, nous arrivons à Royan où Christian est là pour nous prendre, une nouvelle fois, les amarres. Nous déjeunons tous ensemble avant de se promener dans Royan et sur ses plages. Nous allons aussi ramasser quelques huîtres sauvages tout au bout de la petite conche. Jean Marie, pendant ce temps là, va rechercher la voiture à Mortagne.
Samedi, ciel mitigé. Nous partons en voiture au Grand Pavois de La Rochelle. 

Nous faisons une petite escale à Mornac sur Seudre, un très joli village ostréicole qui mériterait une escale un peu plus longue. 

Nous garons la voiture au vieux port avant de prendre le bus de mer pour aller jusqu’au port des minimes. 

Nous visitons quelques bateaux et faisons le tour  des stands avant de revenir au vieux port pour le spectacle. 

Nous avons un peu de difficulté à trouver une bonne place, il y a déjà du monde. 

Une fois de plus, nous ne sommes pas déçu du spectacle. « Voiles de Nuit » est superbe. Retour au bateau dans la nuit.
Dimanche, le temps est gris et venteux. Un petit tour au marché pour du poisson frais Nous quittons le bateau après le déjeuner pour allez au village Chez Landart, chez Christian Babinot pour aller chercher Cognac, pétillant, et pineau. 

Nous revenons au bateau en faisant quelques escales à Saintes ; Saujon, et Eguille qui ont un port sur la Seudre mais difficilement accessible pour Océan-Manor. Ce sont des ports ostréicoles qui assèchent. Il y a un avis de tempête pour cette nuit. Nous attendons 8 bf avec des rafales à 10.
Lundi, le vent a soufflé fort toute la nuit. Il a un peu molli, mais il est toujours bien présent. Pas question de sortir du port, il y a des creux de 3 mètres. Charles et Chantal du « Solfanne » viennent nous saluer. Ils rentrent sur Aigues-Mortes en voiture après avoir été, eux aussi, au Grand Pavois. Denise et Bernard reprennent la route, eux aussi, en fin de matinée. Le vent souffle toujours autant. Pas question de quitter Royan avec Océan-Manor. 

Nous sommes déjà remué dans le port et de belles vagues de 3 mètres déferlent à l’entrée. Un peu de remise en ordre du bateau avant l’arrivée en fin de journée d’Evelyne et Stefan. Ils arrivent avec la pluie, ce qui ne fait pas pour autant tomber le vent.
Mardi, la météo est inchangée, vent et averse de pluie. Nous visitons Royan et surtout son marché pour choisir le menu avant de revenir au bateau pour déjeuner. 

Vu le temps, nous partons en voiture explorer les environs, la pointe de la Coubre et son phare, Fort Louvois, Château d’Oléron, Marennes, … Les environs sont riches en curiosités à visiter. 

Une journée bien remplie malgré un temps venteux.
Mercredi, le temps ne s'améliore pas.
La mer est toujours aussi houleuse. Une journée de plus à quai à Royan. Même le Croisieurope a annulé son tour de l'estuaire. La mer est vraiment trop mauvaise. Heureusement les activités ne manquent pas. Une amélioration météo est annoncée pour vendredi. Nous croisons les doigts.

jeudi 13 septembre 2012

Océan-Manor musarde autour des îles.




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Mercredi 5 septembre, le ciel est bleu, le soleil brille. Nous sommes toujours à Port Joinville et il y fait délicieusement bon.  Dès 9h00, un petit tour à la poissonnerie du port pour y acheter 2 crabes et 1 homard tous les 3 encore bien vivants, ils arrivent directement des bateaux de pêche. 

Jean Marie les cuisine dès notre retour au bateau, ils seront refroidis pour l’heure du déjeuner. En attendant, Kim, Philippe et Jean Marie vont louer chacun un vélo électrique. Il y a quelques beaux raidillons sur l’île d’Yeu et ils n’ont pas trop envie de pousser ! 

Nous partons visiter le Grand Phare, il n’est pas très haut, une bonne centaine de marches pour une belle vue sur l’île. Dommage que le temps soit un peu brumeux, nous ne pouvons pas voir la côte du continent. Avant de revenir au bateau, nous poussons jusqu’à la pointe du But, la pointe ouest de l’île, qui abritait jadis, la corne de brume. 

Elle est prolongée par le récif des Chiens Perrins, lieu qui fut le théâtre de nombreux naufrages. Nous reprenons le chemin côtier pour rentrer. 

Au menu comme prévu, crabes et homard, fraîcheur incomparable et cuisson impeccable, nous nous régalons. En début d’après midi, un spécialiste vient inspecter le radar de Philippe qui fonctionne par intermittence. Un peu d’oxydation dans les cosses à nettoyer et le tour est joué. Rie de bien grave, juste un manque d’utilisation. Il faut dire qu’il est resté presque 10 ans sans tourner. Nous repartons explorer la ville et ses ruelles avant de revenir au bateau pour une fin de journée reposante.

Jeudi 6 septembre, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Philippe. Encore une belle journée en perspective. Nous enfourchons nos fiers destroyers électriques (sauf pour la Grenouille) pour une promenade dans l’île. Après quelques km sur la côte nord-est, nous rentrons dans les terres pour arriver à Saint Sauveur, un joli bourg avec ses ruelles étroites et fleuries. 

Nous continuons notre chemin à l’intérieur des terres. Nous passons devant le sémaphore que nous ne pouvons, malheureusement, pas visiter. Le chemin descend enfin vers la plage des Soux, une jolie petite plage de la côte sud de l’île, un petit coin de paradis. 

Plage de sable nichée au cœur des falaises dans une côte plutôt sauvage en général. Nous longeons la côte jusqu’au petit joli port de Port La Meule qui se niche lui aussi dans une faille rocheuse. Nous déjeunons au bar du port qui propose des menus « local », poissons, crustacés, viande et légume de l’île et de saison. 

Deux se laissent tenter par les patagos, coquillage entre la coque et la palourde que l’on ne  trouve que sur l’île d’Yeu. Pour les 2 autres, ce sera du bar de ligne. Un vrai régal. Une fois bien restaurés, nous partons pour une promenade à pied autour du port avant de reprendre nos montures pour continuer notre tour de l’île. 

Nous allons visiter le château qui date du XIVème et qui est en ruine. C’est Louis XIV qui ordonna le démantèlement du château  mais qui reste est une figure de l’île. Qui n’a pas vu son château, n’a pas vu l’île d’Yeu. 
Encore quelques km et nous voici de retour au port en fin de journée. Malgré les 35 km de piste et de route, nous sommes encore loin d’avoir fait tout le tour de l’île. Il faut en laisser pour notre prochain passage. Dîner en terrasse pour clore cette journée bien remplie où l’on s’est régalé avec les yeux.
Vendredi, nous reprenons la mer. La sortie du port se fait de bonne heure avec la marée. Le vent est d’est et contre le courant ce qui lève un clapot un peu désagréable pour le premier tiers de la navigation. 


Nous bénéficions d’un magnifique lever de soleil comme souvent en mer. Cet astre radieux, en quelques instants sur de terre, c’est magique. Plus l’on se rapproche de la côte, plus les vagues s’aplatissent. Le dernier tiers de la navigation est très agréable. 

Nous arrivons en fin de matinée à Port La Vie (Saint Gilles Croix de Vie) où un responsable du port vient nous chercher les amarres. Quel luxe. Nous dessalons le bateau, il en a bien besoin, avant de déjeuner. Nous le prenons en terrasse pour profiter du soleil qui est bien plus présent qu’au mois de juillet. Promenade sur le port et en ville, il y a encore de l’animation mais ce n’est plus la grande foule.

Samedi, nous partons vers 9h00, la sortie du port est mouvementée, il y a du monde mais surtout des pêcheurs du dimanche pressés de sortir parce qu’il fait beau. Le ciel est bleu, le soleil brille et la mer est belle malgré un léger vent d’est. A l’approche du phare des barges, en face des Sables d’Olonne, il y a beaucoup de monde sur l’eau en plus des casiers et filets, c’est assez impressionnant. S’il y en a un qui tombe à l’eau, il est immédiatement repêché par la canne du voisin. 

Nous slalomons au milieu de tout cela. Un peu plus loin, nous croisons une régate au moment du passage de la bouée au vent. Les voiliers enroulent la bouée avant d’envoyer leur spi, très beau spectacle. 

Nous continuons notre route jusqu’à Bourgenay. Nous y sommes amarrés vers 13h00. Déjeuner en terrasse et après-midi relax. Il n’y a pas grand-chose à voir ou à faire si ce n’est une promenade sur la digue.
Dimanche, c’est avec un ciel clair et étoilé que nous quittons Bourgenay. Nous quittons tranquillement le port à une heure très matinale. 
La mer est d’huile. Le ciel se couvre, les étoiles disparaissent et une bonne brume se lève. Pour le lever de soleil, cette fois c’est compromis. Philippe est tout heureux de faire fonctionner son radar, même s’il n’a pas beaucoup d’écho a part Océan-Manor qui est juste devant lui. Il y verra aussi quelques autres points évoluer, mais, en réalité, on ne voit que la brume. 

Vers 9h30, la brume se lève et nous découvrons l’île de Ré, elle n’est plus qu’à 1,2 milles ! Nous virons la bouée verte du Bûcheron qui nous balise l’entrée du chenal pour accéder au fiers d’Ars. Nous sommes à marée haute, difficile de croire que ce grand bassin sera presque à sec dans 6 heures. Nous sommes amarrés dans le basin du centre ville. Après la visite du capitaine du port, nous allons au marché. Ce midi, il y aura des soles au menu. 

Dans l’après-midi, nous allons nous promener dans les marais salant qui bordent le fiers d’Ars avant de le voir à sec. Et dire que nous sommes passés là avec le bateau. 

Les pêcheurs de palourdes et de coques sont à pied d’œuvre. Nous n’avons pas les bottes aux pieds, nous restons donc sur le chemin et rentrons au bateau.
Lundi, nous restons à  Ars en Ré. Grasse matinée, nous flemmardons un peu au lit. Le temps est toujours ensoleillé. 

Après une petite visite de la ville, nous sommes invités par Kim au restaurant du « clocher » au pied de l’église avec son clocher typique peint en noir et blanc pour servir d’amer pour les marins. Après ce repas pantagruélique, nous enfourchons nos vélos, sans assistance électrique cette fois, pour aller jusqu’à Saint Clément des Baleines, la pointe ouest de l’île. 

Une petite randonnée de 5,5 km qui nous mène au pied du phare de la Baleine ; 57 m de haut. 257 marches plus haut, nous admirons le paysage et les écluses à poissons construites par les gardiens de phare pour améliorer l’ordinaire. Une légère brume nous diminue la visibilité et nous ne voyons pas l’île d’Oléron. 

Retour à Ars en passant par la côte sud. Un petit détour par le fiers d’Ars pour le voir vide à nouveau. Lorsque l’on y navigue, nous avons intérêt à bien rester dans le chenal sous peine d’échouage garanti.

Mardi, le ciel est un peu couvert. Nous partons cette fois à l’assaut du clocher d’Ars en Ré. Il y a nettement moins de marche qu’au phare mais la vue est sympa malgré tout. Un petit tour au marché pour y acheter, cette fois, de la raie, fraîcheur garantie ainsi que quelques pommes de terre de l’île de Ré. Le repas dans la foulée, et nous quittons Ars en Ré, avec la marée, en tout début d’après-midi. 

Une fois en mer, un grain se montre. Le ciel s’obscurcit et nous avons droit à une bonne averse. L’arrivée à Saint Martin de Ré se fait avec un ciel encore bien menaçant même s’il ne pleut plus. 

Amarrage à couple dans le bassin. Il n’y a pas beaucoup de place pour nous. Nous faisons le tour du port pour nous dégourdir les jambes avant de dîner.
Mercredi, ciel noir et menaçant. Le vent souffle. Nous restons au lit un peu plus longtemps. Nous profitons de cette mauvaise météo pour bricoler un peu au bateau. 

Une escapade au marché pour le poisson frais et Jean Marie revient avec un beau bar de ligne. Un régal dans l’assiette. Après-midi studieuse, lecture, blog, tri des photos… et il y en a. Les activités ne manquent Pas.