vendredi 22 juin 2012

Océan-Manor et l’Armada retourne en mer.



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Lundi 11 juin, le temps est toujours maussade. Nous louons une voiture pour aller à Archiac. C’est à 20 km de Cognac, un peu loin pour y aller en vélo, surtout que c’est une route passante et sans piste cyclable. Vu le temps, c’est mieux aussi. Une visite très instructive qui complète bien notre escapade dans le pays du cognac et du pineau. 

La Grenouille arrive même à monter un petit tonneau sous les conseils d’un ouvrier monteur très professionnel.  Retour au bateau vers midi. Le temps de déposer la voiture, nous allons tous au restaurant sous une pluie diluvienne, même les plaques d’égout débordent, la rue se transforme en rivière. 

L’après-midi est plus sec et nous en profitons pour aller faire le plein de gasoil au Leclercq un peu plus en aval de Cognac. Le parking donne sur la Charente. Il faut sortir les bidons et faire quelques allers retours entre la pompe et le bateau. En Charente, c’est la seule solution pour faire le plein du bateau. Nous retournons nous amarrer sur le quai de Cognac.
Mardi, nous n’avons pas encore un beau ciel bleu mais c’est bien plus dégagé qu’hier. La descente se fait sans problème, le niveau de la Charente a monté de 10 cm avec tout ce qui est tombé hier. Nous préparons l’écluse de Crouin, la dernière écluse manuelle, pour La Kim Anh et le Solfanne. Nous les éclusons. Le ciel se couvre et noircit dangereusement. Nous rebasculons l’écluse pour l’Océan-Manor et le San Francisco. Les premières gouttes tombent à la sortie de l’écluse et nous faisons quelques km sous des trombes d’eau. 

Le ciel se dégage rapidement et le soleil brille magnifiquement lorsque nous arrivons Chez Landart. Nous allumons le barbecue et mangeons sur le ponton. Nous allons saluer Christian Babinot avant de reprendre notre chemin. Le soleil reste de la partie. Il y a du trafic aujourd’hui, nous croisons quelques bateaux de location, il y a de l’attente à l’écluse de la Baine. Nous en profitons pour aller faire un petit tour au moulin qui est juste à côté de l’écluse. Nous arrivons à Chaniers. 

Le bac est en action, pas question de passer, il y a un câble tendu entre les 2 rives pour maintenir le bac dans sa trajectoire. Nous attendons la fin de sa manœuvre et le feu vert du pontier pour passer. Nous nous amarrons à Chaniers pour la nuit, sauf le Solfanne qui continue jusqu’à Saintes. Martine et Patrick viennent nous rejoindre pour la soirée. Nous sommes heureux de voir Patrick en pleine forme, lors de notre remontée de la Charente, nous avions été le voir à Saintes mais à l’hôpital. 

Nous dînons tous sur les tables de la halte. Un repas fort agréable surtout que le temps se maintient et que le soleil reste avec nous pour la soirée jusqu’à son coucher.
Mercredi, le ciel ne se remet pas au beau fixe, il reste de gros nuages parfois menaçants. Une petite navigation tranquille nous conduit jusqu’à Saintes. 

Vu le nombre de bateaux de location qui remontent la Charente, nous devrions avoir de la place sur le ponton à Saintes. Nous y rejoignons le Solfanne pour déjeuner. Nous naviguons encore quelques km pour nous rendre à Port d’Envaux. Nous trouvons tous de la place sur le ponton. Un petit tour dans le village pour aller voir les Lapidiales, une ancienne carrière de pierre où des sculpteurs internationaux devraient travailler. Lorsque nous arrivons, tout est fermé et sans vie. 

Nous voyons bien l’entrée de la carrière mais c’est tout. Déception, surtout que plusieurs personnes rencontrées nous en avaient dit du bien : A voir absolument. De retour au bateau, le percepteur est là pour nous faire payer la place de port : 12,60 € pour une nuit : il y a l’eau (des robinets qui goutent), un peu d’électricité, seulement 2 ampères, juste de quoi brancher un téléphone à recharger et c’est tout pour les services… La commune exagère un peu ses tarifs. C’est le seul port payant sur la Charente et en plus, avec un tarif prohibitif ! Nous y resterons mais 1 nuit, pas plus. Nous en avions prévu 2 ainsi qu’un restaurant qui nous avait été recommandé. Dommage pour lui.

Jeudi, nous profitons de notre halte et l’ouverture  de la mairie pour dire notre mécontentement des aménagements portuaires. La Kim Anh et le Solfanne descendent à Saint Savinien. Nous gardons Kim avec nous et nous partons en vélo au château de Panloy. 

Un magnifique pigeonnier avec ses niches et son échelle tournante trône au milieu du jardin, près de 4000 pigeons y vivaient à l’époque. Nous sommes reçus par le châtelain lui-même qui nous compte l’histoire de son château au travers les âges et plus particulièrement, l’histoire de la Marquise de Grailly  qui a sauvé son château en se séparant de son mari en utilisant la loi révolutionnaire du divorce. Son ex-mari, exilé en Angleterre, revient pour se remarier 10 ans plus tard avec la Marquise, lorsqu’il est amnistié en 1802. 

Le château de Panloy est magnifiquement meublé, avec des meubles qui ont toujours été au château et pour certains même, qui ont été créés pour le château. Un salon tendu de tapisserie de Beauvais réalisées aux dimensions des murs dans un remarquable état de conservation. Sans oublier les objets parfois insolites tel un rafraîchissoir, une baignoire ou une machine à café. Malheureusement, interdiction de faire des photos… si vous voulez le voir, il faudra aller le visiter. Après cette très belle visite, nous nous rendons au château de Crazannes. Demeure magnifique au milieu de son parc et de ses douves. 

Nous montons en haut du donjon et nous nous y installons pour déjeuner. Nous déballons notre pique-nique, quel plaisir de pouvoir manger dans un tel lieu. Après le repas, nous parons à la découverte du parc, de la chapelle et des douves avant de rejoindre le château pour une visite guidée. 

Autant les extérieurs sont beaux, autant l’intérieur est décevant. On croirait se trouver dans une brocante. Les meubles sont certes jolis mais hétéroclites et agencés sans âme. Autant on imagine bien la vie à l’époque dans les pièces du château de Panloy, autant on se trouve chez un marchand de meubles dans le château de Crazannes. Retour au bateau en faisant un petit crochet vers l’église de Port d’Envaux et ses 2 derniers châteaux que ne se visitent pas. Nous repartons pour une courte navigation  qui nous mène à Saint Savinien où nous retrouvons les 2 autres bateaux de l’armada partis ce matin.
Vendredi, nous montons tous à bord d’Océan-Manor. 

Philippe prend la barre pour nous mener à Crazannes en sauvage à Port la Touche, ancien port du village où il n’y a aucune installation. Nous débarquons tous pour nous rendre sur le chemin de la pierre et visiter les anciennes carrières de Crazannes d’où sont parties les pierres des quais de Londres, de la cathédrale de Cologne, du socle de la statue de la liberté mais aussi de la corderie de Rochefort et fort Boyard. Toutes les visites guidées sont complètes par des scolaires… Impossible de visiter. 

Nous revenons à Saint Savinien pour déjeuner avant de prendre la marée pour Rochefort. La descente se fait tranquille. Nous arrivons sur les pontons d’attente pour la nuit. Les portes de l’écluse du port ne s’ouvrent qu’à Marée haute. La marée descend et nous nous posons doucement dans la vase à marée basse. Il faut descendre à l’échelle pour rejoindre le ponton, et il est bas. 

Michel frotte les échelons pour que Kim puisse descendre. En fin de journée, Maria rejoint le bord de San Francisco à marée basse bien sûr.
Le samedi est consacré à la visite de la corderie. Il ne fait pas super beau. 

Nous rentrons les bateaux dans le port à la marée haute de l’après-midi. Nous sommes tous les 4 ensembles à couple 2 par 2.
Dimanche, le soleil est revenu. Nous avons rendez-vous pour la visite guidée de l’Hermione. 

Nous avons de la chance, il y a un groupe qui s’est désisté, sinon nous n’aurions pas pu visiter l’intérieur. Toutes les places sont prises jusqu’au 15 juillet.
Lundi, le temps est plutôt ensoleillé. Nous terminons la visite de Rochefort. C’est une très belle ville où il y a plein de choses à voir et à visiter. Au lit coucher de bonne heure, demain matin le réveil sonnera tôt.

Mardi, 5h40, nous sortons du port pour retourner en Charente. Nous partons pour la mer. Quelques km encore et nous voilà à la pointe de Fouras face à l’île Madame. 

Encore quelques milles et nous voilà au mouillage à l’île d’Aix. 3 corps morts libres. Nous nous y accrochons et nous laissons le San Francisco jeter son ancre, il a un guindeau électrique, c’est beaucoup plus aisé pour remonter le mouillage. 

Les annexes sont mises à l’eau et commence le va et vient entre les bateaux et la plage. Tout le monde débarque et nous partons visiter cette petite île encore un peu sauvage. 

C’est marée basse et la première occupation est la recherche d’huîtres pour en goûter tout de suite mais pour l’apéritif de ce midi. Pique-nique sur l’île. 

Nous allons visiter Fort Liédot, nous ne sommes pas encore en saison (1er juillet 31 aout) et le fort n’est ouvert que le dimanche après-midi ! Nous continuons notre visite de l’île avant de se prendre une bonne averse. Une crêpe pour se réchauffer avant de réembarquer dans les annexes et rejoindre nos bords respectifs. 16h00, nous levons l’ancre, sauf pour le San Francisco. 

Impossible de relever l’ancre, elle est bien coincée. Après plusieurs essais infructueux, même avec l’aide d’Océan-Manor, nous décidons de scier la chaîne qui nous relie à l’ancre bloquée. Il est 17h00, nous quittons enfin le mouillage, l’ancre est restée au fond, il faudrait y revenir à marée basse. Nous naviguons sur une mer calme avec un ciel de plus en plus menaçant. Nous ne resterons pas sec, à l’approche de La Rochelle, nous sentons les premières gouttes, la tour Richelieu passée, c’est le déluge ! 

Nous passons les 2 tours de La Rochelle sous une pluie battante. Nous trouvons place au vieux port, les pontons sont presque vides. Nous avons juste les 2 Pédro à couple.

Mercredi, nous restons à La Rochelle pour pouvoir visiter la ville pour certains. Pour d’autres, c’est la recherche d’une ancre qui peut remplacer celle laissée au fond de l’eau et ce n’est pas une mince affaire lorsque l’on voit l’avant du San Francisco. Une journée bien remplie.

Jeudi, nous sommes toujours à La Rochelle, la troisième nuit y est gratuite, autant en profiter ! Nous restons donc une journée de plus. Le soleil est avec nous mais le vent souffle plein ouest. 

Nous continuons la visite de la ville sans oublier le tour des bassins pour voir les bateaux et il n’en manque pas. Une visite à l’aquarium qui est toujours aussi joli à voir, un lieu dédié au rêve mais aussi à la compréhension de la mer. 

Encore une journée bien remplie. Le vieux port est animé ce soir, c’est la fête de la Musique, le port est cerné d’orchestres en tout genre, il y en a pour tous les goûts.
Vendredi, nous restons une journée de plus à La Rochelle, la météo n’est pas avec nous, 3 à 4 beaufort d’ouest forcissant 5 en milieu de journée. 

Nous ne voulons pas prendre de risque en prenant la mer avec une telle météo. La sagesse nous commande de rester à quai.

dimanche 10 juin 2012

C’est parti pour la descente.



Toujours pas de diaporama sur le blog, je ne sais pas comment le réimplanter correctement. Il vous faut donc cliquer sur le lien ci-dessous pour y accéder. N'hésitez pas à le consulter il y a beaucoup plus de photos qui illustrent le texte.



Lundi 4 juin, le temps est mitigé et plutôt frais. Ce week-end nous avons perdu quelques degrés.9h00, nous quittons Angoulême. 

A l’écluse de Saint Cybard, la vantelle défectueuse est toujours abaissée. Nous n’y touchons pas et éclusons un peu plus lentement mais sans aucun problème. La descente de la Charente est plus rapide que la montée. Nous bénéficions de 1,5 km/h de courant. Il faut se méfier des bancs de sable, on s’y pose mieux et beaucoup plus vite à la descente ! Le temps se maintient, nous bénéficions même d’un petit rayon de soleil. 

Lorsque nous arrivons à l’écluse de Basseau, nous avons une bonne surprise, la vantelle défaillante a été réparée. Nous éclusons sans aucune difficulté, ce qui est bien plus agréable. Nous nous amarrons à la halte de Trois Palis pour déjeuner. Le soleil se montre de plus en plus généreux. Petite escapade à la chocolaterie à l’heure du goûter. Après-midi relax et soirée tranquille. Nous ne naviguerons plus aujourd’hui.

Mardi, malgré la fraîcheur, le ciel est bleu et le soleil brille. Nous partons toujours par groupe de deux pour une descente agréable. La première écluse, La Mothe, est encore une écluse des 2 dernières écluses à manivelle pour les vantelles plutôt que des volants, c’est plus fatigant et plus dangereux à manœuvrer. 

Aujourd’hui, elle a un peu de mal à fonctionner correctement, une tige d’ouverture de porte est complètement tordue et la chaîne déraillée pend tristement. Océan-Manor et San Francisco continue leur navigation, Jean Marie reste à l’écluse pour aider Kim et Chantal à manœuvrer la porte défaillante. Pour Océan-Manor et San Francisco, la descente jusqu’à Sireuil se fait doucement pour slalomer entre les bancs de sable, ce n’est pas le cas du Solfanne qui s’échoue une fois de plus. Heureusement, son ange gardien veille et La Kim Anh est là pour le sortir, une fois de plus de ce mauvais pas. Nous restons à Sireuil pour déjeuner, certains doivent se remettre de leurs émotions. 

Nous repartons en début d’après-midi en direction de Saint Simeux. Nous sommes attendus par Paul Frémont responsable de l’association des pêcheries de Saint Simeux, pour la visite des pêcheries. Navigation sans labourer les fonds cette fois. 

Une petite erreur et le San Francisco amarré se met en travers du chenal d’accès de l’écluse, un petit bout d’amarre coupée et c’est reparti sans mal. Vers 16h00, nous sommes accueillis lors de notre arrivée au ponton des Essacs par Paul Frémont qui vient nous prendre les amarres. Après un café, nous partons tous à la découverte du fonctionnement de ces pêcheries qui ornent le barrage de Saint Simeux.

Petite explication : C’est une pêche qui se faisait lorsque les eaux étaient plutôt hautes en période d’avalaison des anguilles, lors de leur départ vers la mer des Sargasses pour la reproduction, c’est-à-dire, fin de l’automne ou début de l’hiver. L’accès aux essacs se faisait en barque par le côté aval. Une fois sur place, le pêcheur attachait un filet en forme de tuyau, la manche,
-        d’un côté à un cadre. Celui-ci était suspendu à un treuil qui permettait de le descendre et de le remonter.
-        de l’autre côté, la manche était fixeé à un bourgnon, une longue nasse en osier qui servait à retenir les anguilles.

Le tout était descendu dans l’eau en aval de la pêcherie avant d’ouvrir la vanne, la lèverie, qui laissait alors passer le courant d’eau dans la manche et la nasse. En fin de nuit, le pêcheur refermait la lèverie et remontait le cadre pour récupérer le manche et le bourgnon. A la bonne période, il n’était pas rare de prendre ainsi plus d’une centaine d’anguilles. Avec les moyens qu’il avait à l’époque, c’était une pêche plutôt « sport » et qui n’était pas sans risque. (Petite barques plates mues à la force du poignet à la godille, débit de la rivière, de préférence les jours sans lune, pas de lumière et en général du mauvais temps.)

Après-midi très culturelle et fort agréable. Aujourd’hui dans le journal de la Charente libre on parle de nous et de notre galère rencontrée pour remonter la Charente, un article qui risque de faire du bruit en haut lieu mais qui fera peut-être bouger le Conseil Général pour améliorer  le balisage de cette très belle rivière.
Mercredi, après une nuit très pluvieuse, le temps n’est pas au beau fixe. Un timide rayon de soleil passe son nez au travers des nuages. A la première écluse, Jean-Marie n’est pas encore bien réveillé. Nous sommes à l’amont de l’écluse et il ouvre les portes avales ! Le temps se maintient nous échappons à la pluie. A l’écluse de Vibrac, le duo Solfanne et La Kim Anh passe devant nous pour s’arrêter à Saint Simon.  Nous allons déjeuner à La Chabourne, petit restaurant du village gabarrier, où Michel se fait une copine !!!.... Nous avons droit à un bon menu du jour. Très bon rapport qualité prix. Nous repartons dans l’après-midi vers Graves, un petit village bien sympathique en pleine campagne. Le ciel se dégage. Nous allons visiter le cognac Brillet, pas génial pour l’accueil, nous avons vu mieux, par contre, nous leur demandons la clé de l’église où nous y découvrons deux très belles fresques. 

Nous terminons la soirée sur les bancs et la table devant la halte.
Jeudi, le baromètre dégringole, le mauvais temps arrive. Le ciel est chargé mais il fait sec. 

La drague qui était pleine d’herbes lors de notre passage à l’aller, est remise en route… Serait-ce notre article de journal ? Nous naviguons 2,5 km pour nous arrêter en amont de l’écluse de Saintonge. 

Nous enfourchons nos vélos et parcourons  2 km pour aller voir l’abbaye de Bassac avec son très beau jubé et son cœur garni de splendides boiseries dont un lutrin en forme d’aigle. Nous découvrons à l’intérieur une statue de Saint Nicolas qui, ici, était vénéré par les jeunes filles qui voulaient se marier. Celles-ci lui frottaient le pied droit en faisant leur prière dans l’espoir de faire un bon mariage ; résultat, Saint Nicolas a perdu son pied droit. 

Même si elle a été plusieurs fois remaniée, l’abbaye  reste un très beau bâtiment. Retour au bateau pour continuer la navigation vers Jarnac. Sur cette partie de la Charente, il y a un peu plus d’eau, l’attention est moins soutenue. Nous croisons quelques bateaux de location qui montent vers Angoulême. Le passage du pont de Jarnac se fait sans trop de difficultés malgré la légère baisse du niveau d’eau. 


Le San Francisco touche légèrement mais sans se poser complètement. Michel se dégage seul sans aucune difficulté. Il y a du monde à quai et nous ne trouvons pas de place près des borniers d’eau et d’électricité comme lorsque nous sommes montés. Olivier, le responsable de la base du Boat vient dîner à bord avec tous les membres de l’armada. Une soirée d’histoires de navigation bien agréable.
Vendredi, le soleil est là mais il fait plutôt froid. Nous passons encore un peu de temps avec Olivier pour la correction des cartes des éditions du Breil avant de repartir en navigation. Le Solfanne et La Kim Anh partent en éclaireur vers Cognac. Nous les rejoindrons plus tard. L’article de journal a dut faire du bruit, Monsieur Gracia, responsable du fleuve Charente pour le Conseil Général, nous recontacte pour nous rencontrer. Après une courte navigation, nous nous amarrons à Bourg-Charente pour déjeuner après avoir bougé d’autorité un bateau de location qui ne prétendait pas se déplacer parce qu’ils déjeunaient ! Monsieur Gracia nous y rejoint pour une discussion constructive sur le balisage de la Charente et ses aménagements aux abords des écluses et barrages. Il faut espérer que cela évolue dans le bon sens pour la suite de la saison.

Nous reprenons notre navigation. Encore une halte à Saint Brice au pied du château, une halte très bucolique. Les vélos sont mis à terre et nous partons à la recherche de l’abbaye de Châtre qui est une abbaye abandonnée au milieu des champs pas très loin du village. 

Nous découvrons une ferme fortifiée qui ressemble plutôt à un château. Elle est flanquée d’un monumental pigeonnier cylindrique qui menace dangereusement de s’ouvrir en 2.  Renseignement pris, c’est le château de Garde Epée. Plus loin sur le chemin, nous découvrons le Dolmen de Garde épée avant d’arriver au golf. Manque de chance pour Michel, il n’a pas ses clubs, ce sera pour une prochaine fois. 

Nous continuons notre vagabondage entre vignes et champs avant de découvrir l’abbaye de Châtre, joyau de l’art roman abandonnée en pleine nature. Le retour au bateau est plus aisé, la route descend. Nous serions bien restés là pour la nuit mais le Solfanne et La Kim Anh nous attendent à Cognac pour un apéritif dînatoire. Nous repartons donc pour une petite navigation. 

Tout le matériel du conseil général n’est pas encore en service ! Nous traversons Cognac à toute petite vitesse, il y a des joutes nautiques au pied de la porte de la ville. Il est 20h00 lorsque nous jetons les amarres sur le quai. Une journée bien remplie, vraiment pas le temps de s’ennuyer !
Samedi, journée de relâche à Cognac. La journée est grise et froide. Kim nous cuisine des nems pour le dîner… Un régal ! L’après-midi est plus studieuse, nous allons au musée des arts du cognac. 

Nous nous faisons jeter du musée à 18h00, cela fait 3h00 que nous y sommes, nous n’avons pas vu le temps passer. Encore une petite escapade à la gare, nous sommes à la recherche d’une voiture de location pour aller visiter une tonnellerie lundi. Elle est à près de 20 km de Cognac, un peu loin pour y aller en vélo, de plus, c’est une route très passante. Nous avons bien contacté les taxis de la région mais ils sont bien trop chers, 240 euros pour l’aller et le retour, ils nous prennent pour des américains. Nous n’aurons pas de réponse aujourd’hui, tout est déjà fermé. Il faudra attendre lundi matin.

Dimanche, la nuit a été très pluvieuse. Le temps ne s’améliore pas, il tombe des cordes. Aujourd’hui, grasse matinée, météo oblige. Nous en profitons pour la déclaration d’impôt, le secrétariat, l’administratif et la mise à jour du blog pour vous tous qui nous suivez.