mercredi 24 juin 2009

Le soleil sous les palmiers…







Samedi 20 juin, nous quittons Epernay. Nous embouquons le canal latéral à la Marne . Finie la Marne sauvage. Halte à Mareuil sur Ay. Nous y rencontrons Francis. Il a des chambres d’hôtes sur sa péniche « D’argile et d’eau ». C’est un ancien potier mais aussi un passionné des voies navigables et de leur histoire. http://peniche-week-end.com

Nous quittons Mareuil en milieu d’après midi sous un superbe soleil. Mais le ciel se couvre rapidement, nous avons droit, une fois de plus à une très grosse averse, mais le soleil revient vite. 18h05, les feux de l’écluse sont encore allumés. Nous tournons la perche, préparation, éclusage et nous continuons notre chemin. Nous pensions que la navigation était interrompue à 18h00. Mais non, pour quelques écluses, c’est 19h00. Allez y comprendre quelque chose… A quand une harmonisation des horaires sur un même canal ?

Nous arrivons donc à Chalon en Champagne. Le quai signalé sur la carte est rempli de péniches d’habitation. Nous allons tourner un peu plus loin… Envasement garanti, soupe d’algues assurée. Impossible de faire demi-tour. Il reste la marche arrière à contre courant ! Nous passons la nuit entre 2 péniches.

Le dimanche, nous quittons Chalon avec un ciel mitigé. Nous avons droit encore à quelques belles averses. Arrivé à Vitry le François, sous le dernier pont, un magnifique palmier. Il n’a rien à faire là. Nous essayons de le mettre à bord. Il est trop lourd. Nous arrivons au port, nous nous mettons à couple du « Simonszand » de Bruno. http://chanalbr.club.fr/cnc/index.html

Il monte à bord avec nous et nous allons rechercher le palmier avec 2 bras de plus. Il l’avait vu avant nous. Il voudrait le mettre à bord de son bateau. Nous revenons au port sous une pluie battante mais, avec le palmier. Nous passons la soirée avec Bruno mais aussi Jo et François du « Little Némo ».

Lundi, petit déjeuner en terrasse sous le palmier. Nous reprenons notre navigation, avec le palmier, Bruno l’a trouvé un peu encombrant et nous l’a gracieusement laissé. Il trône donc sur la plage avant et il fait sensation ! C’est très exotique ! Océan-Manor a des allures de « Croisette ».

Mardi, la navigation continue. Nous sommes bloqués 1 heure devant un pont levis à St Dizier, le pontier est parti déjeuner. En plus, nous sommes derrière 2 anglais, dont une péniche d’habitation qui ne se laisse pas doubler et qui n’avance pas. Nous n’arriverons pas à Joinville. Nous sommes deux écluses plus bas en pleine brousse.

Mercredi, 7h00, nous sommes dans la première écluse. Les anglais sont toujours à quai et nous les trématons facilement. Nous passons Joinville une demi-heure plus tard, nous quittons le secteur des écluses automatisées pour les manuelles. Là, personne à l’écluse. Il est 8h00, nous arrêtons les machines. Les éclusiers ne commencent leur travail qu’à 9h00. L’écluse d’avant c’était 7h00. Il y a vraiment de quoi perdre son latin.

Nous reprenons donc la navigation à 9h00, vers midi, nous retrouvons la péniche de travail « Varia ». Elle nous laisse passer. Merci les pénichards, il y en a quand même des sympas. Il faut dire que nous voulions être à Chaumont pour avoir une gare. La Grenouille doit prendre le train demain pour Paris.

Tous les éclusiers se sont donné le mot, les écluses étaient toutes prêtes pour nous ! Comme quoi quand VNF veut… Ils peuvent se bouger un peu. Nous sommes ce soir à Chaumont. Merci à tous nos éclusiers du jour.

Une petite halte à Chaumont de quelques jours. Changement d’équipage dans les prochains jours.

samedi 20 juin 2009

La Marne, une rivière qui reste sauvage…











A quai à Nogent l’Artaud, la Marne monte ! Elle prendra 80 cm en 1 heure. Les écoires sont efficaces. Nous passons une nuit tranquille malgré les orages. Lundi matin, le ciel est encore bien gris mais il ne pleut plus. Quelques averses éparses sont encore annoncées. Il y a beaucoup d’embâcles sur la rivière.

A Chézy, Azy, Charly, il y a beaucoup de dégâts aux habitations, des routes remplies de boue, des murs effondrés, des routes soulevées, des trappes d’égouts disparues... Et tout ce qui a été emporté dans ces villages se retrouve dans la Marne. Il y a de tout qui flotte.




La navigation est interrompue. Interdiction de naviguer. Les équipes de VNF sont venu avertir un à un, tous les bateaux. Océan-Manor doit rester à quai. Le capitaine prend le train pour aller chercher sa voiture à Meaux. Nous n’arriverons pas à Château Thierry et encore moins à Epernay. De retour à Nogent l’Artaud, nous embarquons nous voisins de galère pour une virée dans les vignes de champagne. Nous remontons en voiture jusqu’à Verneuil pour une visite à Gilbert Lheureux, un petit producteur de champagne que nous connaissons bien. Il produit un très bon champagne que l’on trouve dans les cales d’Océan-Manor. Après la visite de sa cave et une dégustation, nous retournons au bateau.

Mardi, la navigation est toujours interdite. En voiture pour Compiègne.

Mercredi, journée émotionnellement forte, c’est l’enterrement de Papa. Une occasion malgré tout, de revoir toute la famille. Merci à tous ceux qui nous ont témoigné leur sympathie, elle nous a fait chaud au cœur.

Jeudi, nous quittons La Motte pour revenir au bateau en train. La navigation est ré ouverte depuis hier après midi. Nous atteignons enfin Château Thierry avec quelques jours de retard. Ce sont les aléas de la navigation. Hélène et Patrick viennent nous rejoindre pour un petit barbecue et une délicieuse côte à l’os. La soirée finira aux chandelles, il n’y a pas d’électricité à quai et nous n’avons pas navigué suffisamment pour remonté la charge des batteries.


Vendredi, le ciel se dégage malgré quelques nuages menaçants. Moteur, nous allons à Epernay. Navigation tranquille sur une rivière qui serpente au milieu de la nature. Les embâcles ont totalement disparus. L’eau commence à retrouver sa couleur verte. Nous profitons de cette jolie Marne sauvage qui a perdu ses airs de furie. Nous voguons paisiblement entre les vallons cultivés de vignes. 19h15, nous sommes à Epernay, une bonne coupe de champagne à la main. Et le soleil est de la partie.




dimanche 14 juin 2009

L'Yonne, le désastre! Et VNF, la débandade!

Lundi 8 mai, espérons que la navigation soit un peu plus rapide que dimanche ! Le ciel est gris, menaçant. Nous avons plus de chance, pas d’attente aux écluses, elles sont toutes ouvertes pour nous. Aujourd’hui la communication fonctionne même si les éclusiers ne répondent pas à la VHF. Nous attendons juste sur une écluse mais il y a des bateaux montants. Midi, nous sommes à Sens et il pleut. Malgré le temps peu favorable, nous allons visiter la ville, elle est très belle malgré la pluie. Vu le quai et le bruit, nous remettons la machine pour aller quelques km plus loin dans un coin plus calme à pont sur Yonne. Il y a un ponton flottant mais curieusement, pas un taquet ou un anneau pour amarrer le bateau. Il doit être réservé aux canards vu l’épaisseur de fientes qui s’y trouve !...

Le soleil est presque revenu, nous sortons le barbecue et nous invitons Iris et Josef, avec qui nous naviguons depuis 2 jours. Ils ont loué une pénichette pour 3 semaines pour faire la boucle « Yonne, Briare et Nivernais » et revenir à Joigny. Ce n’est pas leur première location et ils naviguent plutôt bien. Pendant la cuisson, nous prenons l’apéro. Il ne sera pas terminé, qu’une monstrueuse averse noie le barbecue, le charbon de bois flotte. Il en faut plus que ça pour atteindre le moral du chef, nous terminerons la cuisson à la poêle.

Mardi, le ciel est un peu plus dégagé mais il y a du vent, beaucoup de vent. 9h00, coup de radio à l’éclusier, pas de réponse. On essaie le téléphone, rien ! Nous descendons lentement vers l’écluse en multipliant les appels. Nous arrivons à l’écluse, elle est pleine mais les portes sont fermées. Il y a du monde qui s’affaire sur les portes, mais toujours pas de réponse, ni le moindre signe envers nous. Au bout de 20 minutes, on se pose comme on peut à quai et là, subitement, les portes s’ouvrent. 1 qui bosse, 4 qui regardent et qui s’agitent pour pas grand chose, toujours autant de monde sur les portes mais pas un pour nous répondre à la VHF, ou pour nous donner une explication, ou pour nous indiquer un temps d’attente pour l’éclusage,… C’est impressionnant le « je m’en foutisme » des éclusiers vis à vis de la plaisance. Dans les écluses à bajoyers inclinés, avec le vent, c’est sport surtout s’il n’y a pas d’éclusier pour vous prendre les amarres. Pour nous, pas trop de problème mais Iris et Josef étaient contents de venir se mettre à couple d’Océan-Manor. Ils sont écœurés de l’attitude des éclusiers. Petite escale à Montereau avant de prendre un petit bout de Seine jusqu’à St Mammès et 2 km sur le Loing pour passer la nuit à Moret sur Loing, magnifique petit village.

Mercredi, plus de vent mais la pluie est revenue. Descente tranquille de la Seine jusqu’à l’écluse d’Evry où l’éclusier nous ferme la porte au nez. « Vous écluserez demain matin ! » Merci monsieur l’éclusier.

Jeudi, nous terminons notre descente de la Seine. Petite escale à l’Arsenal pour une visite à Bruno et nous repartons pour le tour de Paris, juste pour nous deux en amoureux… Juste pour le plaisir. Nous embouquons la Marne, passons l’écluse de St Maurice pour s’arrêter à Maisons-Alfort.

Vendredi, nous commençons par la remontée du bras de Créteil où nous sommes très agréablement surpris, nous sommes en peine nature à 2 pas de Paris. Mauvaise nouvelle, le capitaine a perdu son papa. Paix à son âme, qu’il repose en paix. Adieu Marceau et bon voyage. Nous continuons la remontée de la Marne vers Meaux. A l’écluse de Neuilly, nous demandons les numéros de VHF et les horaires. Pas très compliqué. Et bien, tous les renseignements donnés par l’éclusier étaient faux. C’est impressionnant. Où doit-on trouver les infos pour naviguer si même les agents VNF ne peuvent pas nous les communiquer. Nous arrivons trop tard pour passer la dernière écluse de Meaux et mettre le bateau au port. Daniel, le frère du capitaine, Rosélita et Christophe viennent nous rejoindre.

Samedi matin, 8h20, nous sommes devant l’écluse. La VHF reste muette. Nous débarquons et sur la porte de l’écluse, il y a un préavis de grève. L’écluse de Meaux est la seule fermée entre Epernay et Paris. Retour à quai et en voiture direction Compiègne.

17h00, après plusieurs coups de téléphone, nous savons que nous ne serons pas éclusés aujourd’hui. Il n’y a que deux éclusiers capable de manœuvrer cette écluse, l’un est en grève l’autre est en week-end et le chef lui ne sait pas la manœuvrer. A quoi cela sert-il d’être chef alors ! Retour au bateau. Demain 8h00, l’écluse devrait s’ouvrir§

Dimanche, le soleil brille et la VHF est branchée. L’écluse répond. Oh bonheur. Nous quittons Meaux. Nous n’aurons jamais mis autant de temps pour franchir 1 seule écluse. Navigation tranquille dans les méandres de la Marne. Une fois passé Meaux, celle-ci devient sauvage. En fin d’après-midi, le ciel s’obscurcit. Nous perdons notre ciel bleu. A peine une demi heure plus tard, un orage éclate. Nous sommes en plein milieu d’un bief, les berges sont très boisées et peu accessible. Nous continuons à naviguer… Sous le déluge, nous avons du mal à voir l’avant du bateau ainsi que les berges. Nous progressons lentement. Il tombe des trombes d’eau. De la vie d’Océan-Manor, nous n’avons jamais navigué par un temps pareil. Le ciel nous tombe sur la tête et cela dure près d’une heure. Enfin, nous arrivons à l’écluse. Tout est éteint. Nous appelons le central sans trop d’espoir, il est 17h45 et les écluses ferment à 18h00. Nous serons dépannés malgré tout. Ce soir nous aurons un quai avec eau et électricité. Il faut bien ça pour tout sécher. Avec l’orage, l’eau de la Marne est passée du vert au marron. On penserait naviguer en Garonne. Sans oublier tous les embâcles… Nous sommes obligés de mettre l’annexe à l’eau pour pouvoir aider l’éclusier à enlever les plus gros pour pouvoir sortir de l’écluse sans dommage. Nous nous arrêtons à Nogent-l’Artaud. La Marne monte doucement, le quai fini sous l’eau… Plus de 50 cm en 1 heure… Vive les écoires du capitaine. Les anglais sont ravis, ils se sont mis à couple d’Océan-Manor. Une masse impressionnante d’embâcles parcours la rivière. Pourra-t-on naviguer demain ? On vous tiendra au courant au prochain épisode.

PS : Pour les photos, il faut attendre... Ici il n'y a pas beaucoup de réseau!

dimanche 7 juin 2009

Nous retrouvons les grands espaces.




Mercredi 3 juin, le ciel est bleu, le soleil brille et le petit vent est toujours là. Nous quittons St Florentin en franchisant le pont canal.

Pour déjeuner, nous faisons halte à Brienon sur Armançon. Petite promenade digestive dans la ville avant de repartir. Au hasard des rues, nous apercevons un château, encore un, une jolie église qui malheureusement est en travaux, ainsi que trois lavoirs dont un, le plus grand qui est de forme ovale et magnifiquement restauré. Retour au bateau pour la dernière étape du canal : Brienon – La Roche Migennes. Nous retrouvons une navigation sur un canal un peu droit et pas fort entretenu.

En faisant le tour de la ville de La Roche Migennes, nous pouvons voir de-ci, delà, quelques maisons préfabriquées en béton, les premières qui aient été réalisées entre 1908 et 1915 par « Bédard », architecte parisien de renom. Nous finirons la soirée en terrasse avec un bon barbecue.

Halte d’une journée complète à Migennes le temps de faire une bonne lessive et un aller-retour jusqu’à Compiègne pour un coucou à la famille.

Vendredi après midi, nous reprenons la navigation avec un temps mitigé. Nous quittons l’étroitesse du canal pour retrouver les grandes largeurs, les méandres et les berges sauvages de la rivière Yonne. 3 écluses passées et quelques km plus loin, nous nous arrêtons à Joigny où nous retrouvons le « Maloya » avec Françoise et Jean Pierre. Nous les avions croisés l’année passée à Vic sur Aisne et ils viennent hiverner cette année à Moissac.

Visite de la ville qui domine la rivière et qui compte quelques très beaux monuments et de très belles façades avec des colombages sculptés. Samedi matin, il tombe des cordes ! Grasse matinée… Ce n’est pas très souvent ! L’après midi, le temps s’est asséché, nous retournons faire un tour en ville à la recherche des artistes, c’est le week-end « Un peintre dans la ville ». Apéro tranquille sur le « Maloya » pour leur donner les bons tuyaux du sud.

Dimanche 7 juin, nous repartons avec un ciel chargé mais un temps sec. C’est le jour des élections européennes, les écluses seront donc fermées exceptionnellement pour la circonstance de 12h00 à 14h00. Il est vrai que tous les éclusiers sans exception vont voter entre 13h00 et 14h00 pour les élections européennes… VNF prend vraiment les plaisanciers pour des rigolos. Sans oublier, ½ heure d’attente devant chaque écluse, des éclusiers qui ne répondent pas à la phonie, ½ heure pour l’éclusage (on est dimanche il ne faut pas se fatiguer, on ouvre 2 vantelles sur 4). A ce rythme là, nous ne serons pas à Sens ce soir. Que doivent penser nos étrangers quand ils viennent naviguer en France ?

Halte donc à Villeneuve sur Yonne à 16h30, cela nous donnera l’occasion de visiter la ville, le reste de ses remparts et ses portes.

mardi 2 juin 2009

La Bourgogne à saut de puce.





Sur cette partie du Canal de Bourgogne, les raisons de flâner et de s’arrêter ne manquent pas. Nous sommes toujours à Montbard. En selle pour 6 km, nous allons à l’abbaye de Fontenay, c’est un ancien monastère cistercien avec une architecture romane magnifique qui, curieusement a été protégé grâce à l’industrie qui s’y est développé durant le 19ème siècle.

Après cette visite, nous reprenons le fil de l’eau pour quelques 6 km jusqu’à Buffon où l’on trouve la forge du même nom. Riche témoin d’un passé industriel sidérurgique important.

Attablés sur le bord du canal pour notre dessert, elle est arrivée lourdement chargée. Elle, c’est Brigitte, elle marche en direction de Vézelay avant d’aller à Compostelle. Nous l’embarquons pour quelques km et 2 écluses. Nos routes se sont croisées avec bonheur quelques minutes. Ce sont les rencontres imprévues du canal. Bon chemin à toi Brigitte.

Suite de la navigation, entre les écluses 74 et 75, c’est la marée verte du Bourgogne, un bief rempli d’algues en tout genre. Vérification du refroidissement du moteur obligatoire dans une soupe pareille.

Petite halte à Ravière pour son église et à quelques coups de pédale, le château renaissance de Nuits sur Armançon. Que nos anciens avaient le don pour construire de belles demeures.

Nous passons une nuit paisible en amont de l’écluse d’Ancy. Barbecue et grillade de poulet au menu ce soir.

Dimanche, 9h15, l’écluse est prête pour nous. 9h45, l’automatisme ne fonctionne pas et toujours pas d’éclusier. Nous faisons marche arrière pour retourner à notre amarrage en amont de l’écluse. Nous enfourchons nos vélos pour aller visiter le château d’Ancy le Franc. Entièrement rénové, et richement décoré, il vaut la peine que l’on s’y arrête. 13h15, nous retentons un passage dans l’écluse, l’automatisme fonctionne cette fois, pas besoin d’éclusier. Nous finirons la journée à Tanlay. Lundi matin, de bonne heure, nos commençons la journée par la cueillette de quelques cerises… 3 à 4 kg, avant la visite du château. Les intérieurs sont magnifiquement meublés et authentique. Certes, il est moins clinquant qu’à Ancy le Franc mais il est tellement plus vivant. Nous pourrions nous y installer immédiatement et faire conversation. De plus, le château a gardé ses douves extérieures en eau ce qui ajoute de la magie au château.




Au menu ce midi, un repas à la hauteur du château visité, une petite côte à l’os grillée en terrasse avec quelques champignons sautés et tomates grillées le tout accompagné d’un Saint Emilion… Sans oublier le dessert, quelques cerises fraichement cueillies, elles sont délicieuses.

Un peu de navigation pour la digestion et nous faisons une halte à Tonnerre. L’Hôtel Dieu est un monument spectaculaire et gigantesque. Une ascension en haut de la ville pour profiter de la vue avant de redescendre à la fosse de Dionne, surprenante.

Préférant la campagne, nous quittons Tonnerre pour s’amarrer au pied du château de Cheney pour la nuit. Dénoyautage des cerises et cuisson des confitures… Quelques pots en réserve pour les mois d’hiver.

Mardi matin, nous repartons avec un soleil superbe. Tronchoy, un cerisier au bord de l’eau qui nous tend ses branches croulantes sous les cerises noires mûres à point, presque trop ! Nez dans l’arbre avec le bateau, nous aurons droit à un bon dessert. Ce n’est pas du goût d’un habitant du quartier… Il y a des râleurs partout. Cela dit, les cerises que nous avons prises sont innattrapables depuis la berge à moins de mettre une échelle sur une barque ... A essayer !

Navigation paisible, toutes les écluses sont prêtes pour nous, le rêve. Le canal rien que pour nous.

Si vous voulez quelques infos sur le canal de Bourgogne, allez voir sur le site www.canal-de-bourgogne.com cela vous donnera peut-être des envies de voyage à pied, en vélo ou en bateau.

Nous arrivons pour la fin de journée à Saint Florentin. Une église haute perchée avec de superbes vitraux qui racontent des histoires… A ne pas manquer ! La ville ancienne est à parcourir tranquillement de préférence à pied parce que ça monte et pour repartir demain, nous passerons sur un joli petit pont canal.