Fini les petites écluses et les biefs champêtres et sauvages, nous voilà sur l’autoroute : le grand gabarit direction Dunkerque.
Première halte à Pont à Vendin où deux portes grillagées ferment l’entrée du port. Alain et Christine du « Lady Godiva », qui est toujours à sec, viennent nous saluer. L’amarrage n’étant pas très commode, nous continuerons jusqu’au bras mort de La Bassée pour y passer la nuit. Le ponton est toujours là, et dans un bon état. Michel et Bernard, viendrons passer la soirée à bord pour étudier le câblage du convertisseur et de ses satellites.
Grandes lignes droites, berges bétonnées, … et beaucoup de canards, canes et canetons. Arrêt pour la nuit à Aire sur la Lys. Nous nous engageons dans le bras de la halte fluviale, nous n’arriverons pas au bout, nous nous envasons, pas d’eau ! Et tous les bateaux amarrés sont dans un triste état. Désanvasement, demi-tour laborieux, nous ressortons du bras. Quelques centaines de mètres plus loin, nous remontons le bras qui longe la Lys et le camping. Nous arrivons dans un bassin avec un petit ponton et un joli jet d’eau. Nous nous posons sans problème. Valérie, de Lys sans Frontière, vient nous rejoindre pour la soirée, elle est très heureuse de revoir Océan-Manor dans le Nord.
Le lendemain, nous continuons sur notre autoroute à bateaux.
Pour casser le rythme, nous remontons la Houlle, rivière bordée de maisonnettes et de cabanes, tranquille, peu large (on aurait du mal à se croiser), on est en pleine nature avec les animaux des marais. C’est un réel plaisir de naviguer sur la Houlle. Petite visite de Sabine et de Louis, puis nous continuons en direction de Dunkerque. C’est bon, nous sommes dans les temps.