vendredi 4 septembre 2009

La Sarre et le canal des Houillères.







Jeudi 27 août, nous quittons le port de Trèves pour remonter un tout petit peu la Moselle. Nous allons à Igel. Nous avons raté une colonne de 24 mètre de haut ! C’est un monument funéraire romain à noter sur la carte mais pour cela, il faut la voir… Et elle vaut le détour, le tout était de la trouver. Nous embouquons la Sarre pour de bon. La Moselle, est bien finie pour nous. Il faudra que l’on y revienne, c’est une très belle région. La Sarre est charmeuse, envoutante… Très encaissée, ses coteaux sont parsemés de vignes. Notre première halte sera Sarrebourg. Le port est à 1 bon km de la ville, nous partons en vélo. Super tant que nous sommes sur le chemin de halage… mais pour accéder au cœur de ville, la marche à pied est beaucoup plus aisée.

Vendredi, nous quittons Sarrebourg et nous continuons notre navigation dans les méandres encaissés de la Sarre. Tantôt, un ancien monastère perché on ne sait comment, tantôt une minuscule chapelle à flanc de falaise, tantôt une carrière… Que de choses à découvrir ! Nous nous arrêtons pour la nuit à Mettlach le long d’un haut quai, pas vraiment fait pour la plaisance. C’est une ville à ne pas rater où se trouve la maison mère de Villeroy et Boch et son musée. Nous découvrons avec bonheur l’église entièrement décorée de mosaïque, aussi bien les murs que le sol et le plafond. Encore une journée bien remplie.



Samedi, nous ne pouvions pas quitter Mettlach sans avoir été au point de vue de Cloef… Pas possible en vélo, les navettes le week-end se font rares, il nous reste le stop (sur les conseils de Bruno) ! Point de vue imprenable sur la vallée de la Sarre est ses méandres. C’était à faire ! Avant de repartir, nous allons voir le château Montclair, une agréable promenade dans les bois qui bordent la Sarre. Nous repartons pour quelques km de navigation en passant en bas du point de vue de Cloef. Le paysage commence à s’aplanir. Après une halte au port de Merzig, c’est un peu tristounet, nous continuons notre navigation jusqu’au port de Dillingen. Nous y sommes reçus comme des rois. Comme c’est la fête du club, nous sommes gracieusement invités à participer à leur repas : un bon barbecue Sarrois. Une petite ambiance de club bien sympathique comme on aime. Entre l’allemand et le français on communique malgré tout. Génial, on garde un super souvenir de notre passage à Dillingen.
Dimanche, après la visite de Sarrelouis, nous continuons notre navigation. C’est une partie moins agréable, l’autoroute longe la Sarre. Halte à Volklingen.





Lundi, la matinée et même un peu plus est consacrée à la visite du site des anciens hauts fourneaux. La vue de la plate forme des gueulards est époustouflante. Comment les hommes faisaient-ils pour travailler dans de telles conditions. Nous naviguons un peu pour nous rendre à Saarbrucken. Halte en plein cœur de la ville. Petite promenade nocturne avec Sascha qui nous donne un coup de main pour les éditions du Breil.
Mardi, visite de la ville. L’après midi, la pluie arrive et nous restons à quai. Un peu de travail de secrétariat.
Mercredi, le temps est gris mais sec. Nous naviguons avec un faible rayon de soleil. Notre dernière écluse allemande et nous voici en France. Nous étions habitués à voir les points kilométriques le long des berges et subitement, ils disparaissent. Arrivée pour le déjeuner à Sarreguemines. Nous sommes amarrés au pied du « Casino ». Visite de la ville en vélo et du moulin de la Blies qui retrace les différentes étapes de la production de porcelaine sans oublier son jardin magnifique qui fait partie du groupement des « Jardins sans limites » http://www.jardins-sans-limites.com/ .
Jeudi, nous quittons Sarreguemines avec un temps mitigé. Navigation avec de grosses bourrasques de vent, pas facile de manœuvrer. Nous avons quitté la Sarre pour son canal latéral. Au plus nous avançons, au plus nous perdons de la largeur. Finies les grandes étendues d’eau. Nous nous sentons un peu à l’étroit dans ce petit canal. Fin de journée, nous passons un des premiers ponts-canaux réalisés en fer, le pont-canal de Sarralbe (1867). Il a servi de modèle pour le pont-canal de Briare. Nous dormons à côté d’une pièce de collection qui est toujours en activité.