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Jeudi
27 septembre, le soleil est de retour mais le vent est toujours bien présent,
un peu trop pour qu’Océan-Manor reparte en navigation sur l’estuaire de
Gironde. Evelyne et Stefan partent donc en voiture, passer la journée à l’île
de Ré.
Vendredi,
le temps s’améliore et le vent est tombé. Nous nettoyons un peu le bateau qui
est couvert de sable suite aux vents violents que nous avons essuyé ces
derniers jours.
Nous quittons Royan en fin de matinée avec la marée. Il y a
encore une bonne houle à la sortie du port mais cela ne devrait pas durer. Une
fois la pointe de Suzac passée, l’estuaire s’aplatit et c’est un vrai régal de
naviguer. Nous longeons la côte en suivant la rive gauche de l’estuaire.
Nous
passons le long des falaises de Meschers garnie des ses carrelets. La marée est
encore relativement basse, lorsque nous
passons devant l’entrée du port, le chenal d’accès est encore à sec.
Nous
continuons vers Talmont est l’église Ste Radegonde qui domine la Gironde.
Quelques
entrées de ports sont bien visibles, mais ce sont des ports à échouage, pas
question d’y aller avec Océan-Manor. En plus, les installations sont faites
pour de petits bateaux, 7 m
au plus... Océan-Manor est un peu trop grand. Au loin, nous voyons se profiler
la centrale nucléaire du Blayais, masse imposante sur l’horizon.
En face du
port de Vitrezay, nous voyons fleurir de gros champignons marron dans l’eau.
Pas plus de remous pour autant. Serait-ce le résultat du mélange des eaux
douces et salées ? C’est assez impressionnant. Non loin, le petit phare de
Trompeloup a les pieds dans l’eau. Le phare de Patiras dressé sur l’île du même
nom, belvédère de l’estuaire, dont le feu est éteint depuis 1992, nous guide
malgré tout. Nous prenons la passe de Saintonge et longeons l’île de Patiras,
puis l’île Nouvelle.
La citadelle de Blaye est là, elle domine la Gironde depuis son éperon
rocheux. Un ponton flottant est là pour nous accueillir, bateaux à passagers
côté fleuve, bateaux de plaisance côté terre. Le ponton est dans le courant
mais il reste à flot même à marée basse.
Comme nous arrivons à l’étal de marée
haute, il n’y a pas trop de courant pour accoster. De plus, il n’y a aucun
bateau, Océan-Manor est le seul bateau à y passer la nuit. Nous n’avons donc
pas trop à manœuvrer pour nous amarrer. Nous tournons le bateau face au flot et
nous doublons les amarres. Il y a du courant à mi-marée. L’amarrage remue un peu
à cause du bac qui a son quai un peu plus loin.
Evelyne est contente de
s’installer sur le ponton qui lui ne bouge pas. David et son fils Julien, de
« Cœur d’Estuaire » www.coeurdestuaire.com , viennent
nous saluer. Nous apprenons que la péniche à passagers « Sorellina »
a coulé près du bec d’Ambes suite à une collision. Heureusement, il n’était que 2 à bord lors de
l’accident et il n’y a pas eu de victime. Accident rarissime qui est
probablement du à une erreur de pilotage. Pour Océan-Manor et son équipage, une
superbe journée de navigation.
Samedi,
soleil et vent. Nous commençons la journée par la visite de la citadelle, œuvre
de Vauban, très bien conservée. Elle fait partie du verrou de l’estuaire qui
est constitué de 3 forteresses. La citadelle, Fort Pâté, de forme ovale pour
une surveillance à 360°, qui est situé sur l’île du même nom, et Fort Médoc qui
est situé sur l’autre rive.
Quelques gros nuages font leur apparition. Nous
quittons Blaye en début d’après midi avec la marée montante et partons avec le
courant vers Bordeaux et des eaux moins tumultueuses. Nous naviguons toujours
dans du café au lait. Il fait un peu plus frais qu’hier pour naviguer.
Nous
passons au large de Gauriac où nous retrouvons une falaise les pieds dans l’eau
ainsi que quelques habitants qui ont profité des espaces laissés par les
carrières pour y installer leur maison dont on peu admirer les frontons tout en
naviguant. Encore quelques vignes pour compléter le décor. Au loin, se profile
Bourg sur Gironde mais nous ne nous dirigeons pas vers la Dordogne mais vers la Garonne.
Nous croisons la
Maqueline qui s’ouvre en 2 dans le sens de la longueur pour vider ses cales
remplies de vase de dragage.
Nous traversons Bordeaux pour le goûter, nous
sommes à mi-marée et Océan-Manor file à toute allure au ralenti.
Nous passons
le pont de Pierre à 21,8
km/h avec le courant qui pousse, il y a beaucoup de
remous à la sortie du pont. Nous continuons la remontée sur une Garonne plus
tranquille jusqu’à Cadillac. Il est 19h15 lorsque nous sommes amarrés.
Ce
serait déraisonnable de continuer notre remontée dans le noir. Encore une belle
journée de navigation.
Par contre, la Garonne étant très basse et le coefficient de
marée élevé, nous aurons droit au mascaret demain matin. Le sachant, nous
amarrons Océan-Manor en conséquence. Après le dîner, Evelyne et Stefan nous
quittent, ils remettent le cap sur la
Suisse , les vacances sont finies.
Dimanche,
6h17, nous sommes réveillées par le bruit du passage du Mascaret, une belle
vague qui fait la largeur de la
Garonne arrive vers nous. Océan-Manor, bondit à son passage,
s’ébroue avec les quelques vagues qui suivent, puis le calme revient. Il fait
trop noir pour faire des photos. Il faudrait revenir à la marée de l’après
midi.
Nous attendons 2 heures encore avant de mettre les moteurs en route et
continuer notre remontée vers Castets en Dorthe.
Nous arrivons un peu en
avance, les bateaux avalants ne sont pas encore entrés dans l’écluse. Le temps
de les bassiner, c’est à notre tour d’entrer dans l’écluse. Nous éclusons avec
un autre bateau, il paraît tout neuf. Ce sont des allemands, ils sont partis de
Bordeaux à marée haute pour arriver à Castets en Dorthe à marée basse, mais
pendant les heures d’ouverture du canal ! Sauf que, l’écluse de Castets ne
fonctionne qu’à marée haute, surtout lorsque Garonne est très basse comme
maintenant. Ils ont fait leur remontée à contre courant et sans eaux sous la
quille au final, et ils ont touché plusieurs fois. Sans guide, bien sûr. A quoi
servent donc les instructions nautiques ?
Après l’éclusage, Océan-Manor
renoue avec la tranquillité du canal et ses eaux claires. Encore quelques km et
4 écluses et nous nous amarrons à Fontet.
Vers 17h00, Jaky et Yolande viennent
nous chercher en voiture et nous partons à Cadillac voir le mascaret en plein
jour. Il faut bien prendre quelques photos et mesurer la vague.
Nous graduons
un des pieux qui tient le ponton. Après
le passage de la vague, le ponton est monté de 1,30 m . Pas mal. Après le
passage du mascaret, nous rentrons au bateau pour dîner.
Lundi,
mardi, mercredi et jeudi, nous profitons du beau temps, d’un quai bas et d’un
amarrage plutôt loin des arbres pour nettoyer et dessaler le bateau, mais aussi
pour poncer les boiseries et les vernir.
Il faut bien passer un peu de temps
pour refaire une beauté à Océan-Manor.
Vendredi,
ce matin le brouillard est là. Nous attendons qu’il se lève avant de quitter le
port.
Nous retrouvons la navigation paisible sous les platanes. Une halte à Tersac
pour déjeuner. Maryvonne et Gérard du « Choupy », qui son en voiture
entre Rohan et Colombier, viennent nous rejoindre pour le repas. Nous avons les
derniers potins du canal. Nous repartons en début d’après-midi.
Nous
bénéficions d’une superbe arrière-saison très agréable pour naviguer. Même si
la saison se termine, il y a encore du monde qui navigue. Nous croisons
quelques bateaux de locations mais aussi des voiliers. Nous trouvons une place
au quai dans le port de Pont des Sables. Nous profitons de la voiture pour
faire le plein des cales. En fin de journée, nous avons la visite de Stéphanie,
Pascal, Loris et Lucas. Ils viennent au restaurant d’Océan-Manor. Une soirée où
l’on voyage avec les saveurs.
Samedi,
soleil et chaleur. Nous faisons le tour des amis des environs. Nous cherchons
quelques figuiers avec des fruits. Nous ramassons ainsi 7,5 kg de figues rouges.
Nous épluchons, coupons, sucrons le tout avant de faire cuire. 18 pots de
confiture à mettre en cale pour les réserves d’hiver. Miwako et René viennent
nous rejoindre pour le week-end.
Dimanche,
le temps est à la pluie. Nous restons à quai. Le temps n’est plus avec nous. Nous
profitons d’une petite accalmie pour nous promener le long du canal.
Lundi,
nous partons tous les 4 en voiture jusqu’à Bordeaux. L’appareil photo de la
grenouille à porter à nettoyer, le convertisseur à porter en révision, il ne
produit plus de 220V, et une promenade sur les quais, la marée haute n’est pas
loin mais le courant porte vers le large. Nous revenons par le chemin des
écoliers qui longe la
Garonne.
Mardi,
le temps est toujours maussade. C’est une alternance de pluie et de soleil.
Nous ne savons plus comment nous habiller. Nous avons la visite de Denise et
Bernard du « Ascras 2 » qui sont venus nous saluer. Ils sont venus
rechercher leur voiture à Damazan avant de rentrer à Castelsarrasin.
Suivent
aussi Antoinette et Raymond de « L’Aldébaran » qui eux n’ont pas
beaucoup navigué cette année.
Ils ont eu quelques problèmes techniques dont la perte de leur gouvernail. Avec toutes ces anecdotes, la matinée est vite passée.
Ils ont eu quelques problèmes techniques dont la perte de leur gouvernail. Avec toutes ces anecdotes, la matinée est vite passée.