vendredi 17 juin 2011

Océan-Manor et la montée des Vosges.









Jeudi 9 juin, 6h00 du matin, nous sommes dans le brouillard. Nous ne voyons pas le bout du quai. Vu le temps, il vaut mieux se recoucher. Vers 9h30, le soleil montre son nez. Nous démarrons pour une navigation tranquille. Fini les longs biefs et les 15 km/h de la Saône, ici c’est plutôt : 1 km = 1 écluse !













Nous passons Selles et son pont tournant. Il est tout neuf mais il a été refait identique à l’ancien. C’est encore un pont tournant manuel. Pour la signalisation routière, un système de câbles et de poulies permet de baisser les 2 barrières en même temps. C’est original. Nous nous arrêtons en pleine nature pour déjeuner aux chants des oiseaux. Nous reprenons notre navigation au milieu des bois. Nous sommes au bout du monde.












Il n’y a pas beaucoup de trafic et plus un seul éclusier, tout est automatisé. De temps en temps, nous trouvons encore une maison éclusière habitée mais elles se font rares. Nous nous arrêtons à Fontenoy le Château. Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui. Ici, le quai est bas, c’est super pour nettoyer un peu la coque du bateau. Un bon coup de nettoyage était nécessaire après tous les km déjà parcourus.
Vendredi, le ciel est mitigé. Après le plein d’eau, nous partons. Les écluses sont montantes et hautes. Pour ne pas être trop remué, il vaut mieux rester en arrière de l’écluse, alors que les perches sont plutôt sur l’avant. La Grenouille prend son vélo pour aller d’une écluse à l’autre. C’est bien plus facile et c’est bon pour la forme ! Arrêt pour déjeuner sur un joli quai aménagé… mais en pleine nature. Il n’y a pas d’autre accès qu’en bateau. Après le repas et une courte sieste, nous repartons pour une nouvelle série d’écluses. Le capitaine à la barre, la Grenouille en vélo pour l’amarrage dans l’écluse et la manœuvre des perches pour l’éclusage… Nous avançons bien. Nous ne croisons pas grand monde. Quelques éclusiers sympas qui travaillent sur les écluses, nous donnent les bons plans pour l’amarrage.












Les berges n’étant pas facile d’accès à cause du manque d’eau, ce n’est pas toujours commode de trouver un coin pour s’arrêter. Nous nous posons pour la nuit sur un quai bien aménagé, pelouse tondue, tables pique-nique, barbecue, … Quel luxe ! Nous sommes bien contents de trouver ce petit coin de paradis et profiter de cette halte après une journée bien remplie. Nous avons passé plus d’écluses que de km parcourus : 26 écluses sur 22 km.











Samedi, nous repartons pour la fin de la montée du Canal des Vosges. Nous passons encore quelques écluses manuelles. Ce sont les 3 dernières avec des manivelles et une jeune éclusière pour les manœuvrer. Pour l’année prochaine, tout le canal des Vosges sera automatisé. Nous arrivons sur le bief de partage.











Là, il manque de l’eau, surement 50 cm, si pas plus. Nous parcourons tout le bief doucement. Nous nous arrêtons devant la première écluse descendante pour déjeuner. Une fois repus, nous entamons la descente de Golbey jusqu’à Epinal. 14 écluses en 6 km, mais nous descendons, c’est facile. Nous nous arrêtons au centre de contrôle de Golbey sur une barge. L’accès au port d’Epinal est fermé à cause du niveau d’eau trop bas sur la Moselle. L’embranchement est fermé avec un batardeau. Nous ferons donc les 3,5 km qui nous séparent de la ville en vélo. Nous trouvons un port désert.