Océan-Manor remonte toujours le canal de la Marne à la Saône.

Dimanche 28 août, le soleil fait son grand retour. Il fait frais mais que le soleil est agréable pour naviguer. Nous quittons Riaucourt. Dans une écluse, VNF est arrivé à mettre les barrières entre le quai et les bollards.


















Super pour s’amarrer et couper les amarres. Les ingénieurs VNF qui ont pondu une ineptie pareille ont-ils seulement réfléchit un tout petit peu ? On se le demande vraiment. Nous renouons avec les écluses manuelles mais avec 10 écluses automatisées en plus chaque année, ce sera bientôt fini.















C’est bien dommage. Nous croisons encore une péniche vide et quelques plaisances. Halte à Chaumont tout en avant du port pour pouvoir faire un barbecue. Nous profitons des services du port pour faire une lessive. Nous avons la visite de Martine et Patrick qui sont de passage dans la région. Ils étaient venus passer quelques jours à bord au début du mois de juin.
Lundi, la capitaine du port a mis notre linge à sécher avant l’ouverture de la capitainerie : service- service : super ! Une petite grimpette sur la côte de Chaumont pour aller déposer un colis à la poste. Après cette petite escapade, nous continuons notre navigation. Nous sommes toujours avec des écluses manuelles. Jean Marie est là pour donner le coup de main aux manivelles. La halte de Rolandpont est complète. Nous nous mettons à couple pour faire le plein d’eau et nous continuons un peu plus loin pour nous mettre en pleine nature. Grosse journée de navigation, 30 km et 17 écluses. Cela fait longtemps que nous n’avons pas fait une si grande navigation. Pour dîner, Kim nous a préparé un poulet au curry. Elle rivalise avec le chef.
















Mardi, le brouillard est là. Le soleil est présent derrière l’épaisse couche de brouillard. C’est un peu magique de naviguer sur un canal fumant. Encore quelques écluses manuelles sur ce canal bucolique et verdoyant. Nous nous arrêtons quelques minutes à Langres pour le plein d’eau et nous continuons notre montée, encore 1 écluse et quelques km et nous nous amarrons au pied du barrage de la Liez. VNF y a fait un très beau quai. Vite nous nous changeons, nous avons réservé une table pour déjeuner à l’Auberge des Voiliers. Nous y avions déjà été très bien reçus lors de notre passage il y a 2 ans. Une très bonne table à un prix tout a fait raisonnable. Nous y avons très bien mangé. Le chef y est très bon.















Petite promenade digestive sur les bords du lac avant de revenir en fin de journée au bateau. Une halte très agréable à refaire lors d’un prochain passage.
Mercredi, fraîcheur et grand soleil. Nous passons notre dernière écluse montante. Nous parcourons le bief de partage.















La tranchée pour arriver au tunnel est superbe avec cette lumière matinale. A la sortie, fin du bief, nous sommes sur le versant Saône à Heuilley Cotton et la première écluse descendante. Maintenant c’est la descente jusque dans le Sud. La prochaine écluse montante sera celle de Saint Gilles qui nous mènera sur le canal du Rhône à Sète, mais nous n’y sommes pas encore !















Ecluse 7, notre capitaine tire malencontreusement la tirette rouge, pas d’éclusage, il faut attendre un agent VNF. Heureusement, il sera vite là. Encore quelques écluses, ici elles se suivent et nous voilà à Piépape. Nous n’irons pas plus loin pour aujourd’hui. C’est une halte tranquille près d’un tout petit village dans la campagne. Demain la boulangerie est ouverte, il y aura des croissants au petit déjeuner.

Océan-Manor sur le canal de la Marne à la Saône.

Mardi 23 août, ce matin le ciel est bleu mais de gros nuages arrivent. Nous continuons la longue ligne droite jusqu’à St Dizier. Cette partie du canal est plutôt monotone. Anne sur le vélo avec la zappette pour préparer les écluses. Elles sont toutes ouvertes lorsque L’Océan-Manor et La Kim Anh arrivent. Aucune attente… On ne peut pas rêver mieux. Nous croisons encore quelques bateaux avalants, les derniers du blocage du pont de Bayard. Nous passons St Dizier sans nous arrêter et pour une fois, sans attendre au pont levis.















C’est bien la première fois. Nous rattrapons le commerce qui nous a dépassés à Orconte hier après midi. Si nous ne voulons pas le suivre à 3 km/h, il faut nous arrêter. Nous nous amarrons à Chamouilley, une petite halte tranquille au milieu d’un joli petit village. Dommage il manque un petit arbre pour se mettre à l’ombre.
Mercredi, journée maussade, il pleut. Nous traînons un peu au lit mais le temps ne s’arrange pas. 10h00 nous partons malgré tout. Nous nous arrêtons devant l’écluse d’Autigny, il n’y a plus de feu ! Encore une écluse automatique qui ne doit pas aimer l’humidité. Pas le moindre quai pour s’amarrer. Nous plantons le nez d’Océan-Manor dans la berge. 14h00, Jean Marie va sonner à l’écluse. VNF nous envoie quelqu’un. Nous nous mettons à couple de La Kim Anh. Il pleut toujours ! 15h30, c’est enfin bon pour nous, l’écluse a de nouveau des feux qui fonctionnent. Nous nous amarrons quelques km plus loin à Joinville, pas au port mais à la Vinaigrerie. C’est un port privé où nous sommes très bien accueillis par Jean François et Jessica. Le ciel se dégage et nous avons droit à un petit rayon de soleil. Soirée très agréable avec les propriétaires de la halte et l’équipage de La Kim Anh qui se prolongera fort tard.
















Jeudi, le soleil est revenu. Nous en profitons de cette matinée ensoleillée pour visiter les Jardins de mon Moulin. Un havre de verdure coloré qu’un passionné agrandit depuis 10 ans. Un jardin poétique qui vaut bien un détour. Nous partons à la découverte du château du grand jardin de Joinville. Autre jardin, autre décor. Après un bon déjeuner, nous larguons les amarres pour Donjeux. 2 petites heures de navigation nous mènent dans un autre jardin. Un barbecue est allumé, nous avons des sardines fraîches à griller.
















Vendredi, nous enfourchons nos montures à pédales pour aller voir le château de Donjeux. Le ciel est plutôt menaçant mais nous reviendrons sans pluie au bateau. Moteur pour une courte navigation. La pluie se met à tomber. Nous n’irons pas très loin aujourd’hui. Pendant la navigation, notre chef nous mitonne un bon petit lapin en cocotte. Tout ce qu’il nous faut pour nous réchauffer après cette brève navigation sous la pluie, 7 km et 2 écluses. Nous sommes à Villers sur Marne, pluie et grosses averses toute l’après midi. Nous restons à quai pour attendre de meilleurs cieux. Une courte visite à la ferme de Rieux pour une faisselle fraîche et un fromage blanc délicieux.














Samedi, il fait gris mais sec. Nous allons voir la source bleue qui est à 800 mètres de la halte. Une eau bleue lagon au milieu de la forêt. C’est plutôt surprenant. Nous repassons à la ferme pour faire le plein de produits laitiers, hier soir nous nous sommes régalés. www.fermedesrieux.fr Une fois le frigo rempli, nous reprenons notre navigation. Il y a du trafic sur le canal. Nous commençons par croiser un plaisancier mais nous croisons aussi 3 péniches.















C’est plutôt bien pour le canal. Ce qui est moins bien, c’est qu’elles sont lèges et cherchent un chargement. Nous nous arrêtons à Riaucourt au pied du colombier. Après un bon repas, nous allons à la fromagerie, la chèvrerie d’Artémis. Un jeune couple, Estelle et Cédric Foulon, se sont lancés dans un élevage traditionnel de chèvres, il y en a une cinquantaine et fabriquent un délicieux fromage, frais ou affiné, nature ou parfumé, il y en a pour tous les goûts. www.chevreriedartemis.fr















Souper fromage, pour terminer la journée. Entre les fromages de chèvres et de vaches, il faut choisir. Bon appétit ! Nous avons un capitaine qui a le chic pour trouver les bonnes adresses.

Océan-Manor sur le canal de la Marne au Rhin.

Lundi 15 août, il y a du monde sur la route et sur les canaux aussi. Dès 7h00 les premiers bateaux sont en route malgré un temps plutôt gris, humide et menaçant. Nous attendons 9h30 pour partir et surtout la fin de la pluie. Pour le passage du pont-levis au bout du bassin, il faut attendre aussi. Après 15 minutes de patience, nous finissons par téléphoner à l’agent d’astreinte qui nous envoie quelqu’un ! C’est 15 août chez VNF aussi, il ne faut pas être pressé. Quelques km encore avant d’atteindre l’écluse de Frouard et puis celle de Clévant qui nous donne accès à la Moselle que nous remontons sur quelques km et quelques écluses.















Le soleil montre enfin le bout de son nez. A la hauteur de Toul, nous sommes obligés de changer notre programme. Nous pensions redescendre dans le sud par le canal des Vosges. Malheureusement, un des bajoyers de l’écluse 30 près de Charmes s’est en partie écroulé. Pas de passage prévu avant le mois de septembre. Pour continuer notre voyage, nous passerons donc par le canal de la Marne au Rhin jusqu’à Vitry le François pour redescendre vers le sud par le canal de Champagne-Bourgogne jusqu’à Heuilley sur Saône.
Nous embouquons donc la seconde partie du canal de la Marne au Rhin. Nous retrouvons, comme il y a 2 ans, un canal rempli d’herbes. Il faut surveiller les refroidisseurs. Nous passons le port de Toul envahi par les plantes aquatiques. Nous continuons notre remontée rapidement.















Ici les bateaux se font plus rares et toutes les écluses sont prêtes pour nous, sauf une. C’est un plaisir de naviguer dans ces conditions. Nous passons le tunnel de Foug juste avant la fermeture. Ici les samedis, dimanches et jours fériés, les écluses ferment à 18h00. Encore une petite demi-heure de navigation et nous arrivons à Pagny sur Meuse.















La halte est complète, pas moyen d’y poser Océan-Manor. L’Aroma est là et nous attend. Nous nous mettons à couple. Une soirée très agréable à bord d’Aroma avec Monique et Henry.
Mardi, soleil et fraîcheur ce matin. Sur l’eau, les chemins se croisent souvent. Aroma s’en va sur la Meuse alors qu’Océan-Manor continue sur le canal de la Marne au Rhin. Navigation tranquille jusqu’au tunnel de Mauvages. Il faut régulièrement arrêter les moteurs pour désengorger les filtres. Un peu de nettoyage pour tirer les herbes dans les écluses de la part de VNF arrangerait bien tout les navigateurs.















Ce ne sont pas les herbes du fond du canal qui nous gênent mais bien les herbes faucardées par nos hélices qui s’accumulent dans les écluses et finissent par former de gros paquets pour ne pas dire des tapis que nous sommes obligés de traverser lors du passage des écluses. Retirer ces herbes des écluses, ce n’est pas grand chose… mais c’est un petit travail qui faciliterait grandement la navigation! Nous arrivons vers 14h00 au tunnel. Le passage est à 15h30. Le toueur nous emmènera dès 15h00.














Une traversée sans problème même tracté. 16h15, le bout du tunnel approche. Ça y est, Océan-Manor a retrouvé l’air libre. Encore 1 écluse pour aujourd’hui, à descendre cette fois, et nous nous arrêtons à Demange des Eaux. Rosélita, Daniel et Christophe viennent nous rejoindre. Un peu de bois, un barbecue et la côte à l’os est sur le feu.
Mercredi, nous quittons Demange des Eaux avec un superbe soleil. La descente continue, 70 écluses avalantes jusqu’à Vitry le François. Nous n’irons pas jusque là aujourd’hui.















Christophe à la barre, Rosélita aux amarres… 12 km plus loin et 13 écluses plus bas, une halte s’impose pour déjeuner. Notre équipage nous quitte pour retourner sur Marseille. Nous continuons notre descente tranquille. Il faut souvent aller secouer les portes pour qu’elles s’ouvrent… Il y a trop d’herbes qui les entravent. Ce n’est pas pour autant que les agents VNF prennent un râteau pour les retirer. Philippe de La Kim Anh vient nous rejoindre en vélo à l’écluse de Ligny en Barrois. Il nous précède sur son vélo avec la zappette. Toutes les écluses sont ouvertes lorsque l’on arrive. Nous rejoignons La Kim Anh à Tronville en Barrois en fin de journée.
Jeudi, le ciel est bleu mais il y a de très gros nuages noirs. Aujourd’hui, c’est Kim qui est en vélo.















Nous arrivons à Bar le Duc, une demi-heure d’attente pour les ponts levis, ils ne s’ouvrent pas entre 12h00 et 12h30. Nous faisons une halte à Bar le Duc pour déjeuner avant de repartir plus loin. Le port est beaucoup trop bruyant. Nous continuons jusqu’à Fains les Sources. Le quai est plein mais nous trouvons une petite place dans les roseaux entre l’écluse et le quai en beton. Nous pouvons même profiter de l’électricité et de l’eau. Un peu de bricolage sur La Kim Anh qui a un tuyau d’eau sanitaire qui s’est percé par frottement, en fond de cale bien sûr ! Une petite coupe de cheveux pour Kim pendant qu’un morceau de saumon grille sur le barbecue. Un régal ! Encore une journée bien remplie.
Vendredi, avant de partir, nous retournons rapidement chercher quelques sardines fraîches pour le barbecue de ce soir. Navigation sans éclusier toujours sauf une où un technicien est sur les portes amonts. Elles se busquent mal. Pour solutionner le problème, il faudrait la vider… Le technicien fait au mieux mais cela ne pourra pas durer. Un futur avis à la batelerie pour un arrêt à la navigation. Nous arrivons sans encombre à Revigny. Une petite halte en pleine nature qui est très prisée aujourd’hui. Nous nous y retrouvons à 6 bateaux, le quai peut en contenir 2 !















Cueillette de quelques prunes pour faire de la confiture. La journée est chaude mais nous pouvons profiter d’une table à l’ombre. Au menu du soir, sardines grillées au barbecue. Nous faisons des envieux chez les voisins.
Samedi, grand soleil et chaleur dès le matin. Quelques poires et pommes glanées ça et là le long du chemin de halage, ainsi que quelques prunes pour la confiture. 11h30, un yeck entrave le chenal de navigation. Nous nous déportons pour le faire pivoter et l’éviter. Pas de chance pour nous, déroutés, nous touchons fortement avec l’hélice tribord. Moteur désaccouplé… Un peu de mécanique en vue. Nous récupérons le yeck (6,8 mètres de long) et continuons sur un moteur pour 2 km et 1 écluse. La halte se fera à Pargny sur Sault. Heureusement, il y a de la place pour nos 2 bateaux et en plus il y a de l’eau et de l’électricité. Un bon déjeuner avant d’attaquer la mécanique.















Un agent VNF vient constater les dégâts. 20h00, tout est remonté, il ne reste plus qu’à ranger et à nettoyer. Heureusement La Kim Anh est avec nous et nous a préparé le dîner. Nous n’avons plus que les pieds à mettre sous la table.
Dimanche, après une nuit d’orage, le ciel est plutôt gris mais il fait sec. Les derniers biefs sont monotones et rectilignes. Encore un pont canal, dommage qu’il ne soit pas mieux mis en valeur. Nous arrivons vers 13h00 à Vitry le François.















Avec Kim et Philippe de la Kim Anh, nous allons visiter le musée de l’amicale des bateliers où la présidente et son mari sont intarissables sur la vie des mariniers. Nous allons aussi visite la chapelle St Nicolas où une ancre tient lieu de pupitre et un tunnel d’hélice découpé, avec son hélice, sert d’autel. Retour à bord d’Océan-Manor pour tout le monde pour un apéritif rafraichissant et bienvenu par cette chaude journée.
Lundi, le soleil est toujours avec nous. C’est fini pour le canal de la Marne au Rhin.















Nous changeons de direction pour s’orienter plein sud en prenant le canal de Champagne Bourgogne ou le canal de la Marne à la Saône ou encore le canal de l’Heuilley selon l’appellation, 3 noms pour un même canal. Nous nous arrêtons à Orconte à l’ombre des noyers. Que nous y sommes bien. Petite navigation reposante même si nous avons repris des écluses montantes. Il y en a 71 pour arriver au bief de partage. Ce n’est pas pour demain.

Océan-Manor remonte le canal des Houillères et de la Sarre.

Lundi 8 août, le temps et venteux et gris. Nous allons faires quelques courses avant de quitter Sarrelouis. Le magasin n’est pas très loin du bateau. C’est un hypermarché de très grande taille, il y a beaucoup plus de choix qu’en France et on a tendance à s’y perdre. Le temps de faire nos courses, le ciel s’est dégagé et le soleil pointe son nez entre les nuages.















Nous nous arrêtons à l’aval de l’écluse de Saarbrücken. Elle n’est pas prête pour nous. L’éclusier parlant très vite, nous n’avons pas tout compris mais nous devons attendre. Nous arrêtons la machine et attendons. Près de 45 minutes plus tard, nous voyons descendre une petite vedette de police. Ca y est l’écluse est prête pour nous ! Encore quelques kilomètres et nous voilà à Saarbrücken en plein cœur de ville.















L’autoroute longe la Sarre et la halte est très bruyante. Tant pis pour cette nuit, si nous voulons visiter la ville, il n’y a pas d’autre solution. Il devrait y avoir moins de trafic la nuit.
Mardi, malgré une météo mitigée, nous partons visiter la ville.














Nous avons droit à quelques gouttes de pluie. Le temple protestant et son orgue et ses statues sont superbes.
L’après midi, Océan-Manor reprend la remontée de la Sarre pour quelques kilomètre encore.















Nous arrivons à l’écluse de Güdingen où, une fois en haut, un éclusier allemand, ne parlant que l’allemand, nous remet une télécommande sans mode d’emploi et sans aucune explication. Heureusement, nous savons à quoi sert la télécommande et comment il faut s’en servir ! Que font les autres plaisanciers qui ne connaissent pas le système et qui ne parlent pas allemand ? Bonjour l’accueil VNF où soit disant le client est roi ! Nous continuons notre navigation sur la Sarre française. Les panneaux de PK ont disparu et les berges ne sont plus entretenues. C’est certain, nous sommes en France.













Nous nous amarrons pour la nuit au club de Sarreguemines « L’Eau Reine » où nous sommes très bien reçus par Jean Yves, le président de l’association qui s’occupe de ce club. Cette fois nous sommes tout à fait en France. L’Allemagne n’est plus sur la rive d’en face.
Mercredi, nous profitons d’une belle journée pour aller visiter le Moulin de la Blies, c’est un musée des techniques faïencières qui est très bien fait. Il donne accès à un magnifique jardin. Il a pris de l’ampleur et s’est étoffé, nous l’avions vu il y a 2 ans, juste après son ouverture.















Après ces visites, nous repartons à bord d’Océan-Manor pour une navigation tranquille. A l’écluse 28, nous quittons définitivement la Sarre pour le Canal des Houillères et de la Sarre. C’est aussi une écluse de contrôle VNF : Vignette s’il vous plait ! Il a oublié de dire bonjour… Une fois la vignette vue, l’agent VNF fait demi-tour, le merci et l’au revoir, nous l’attendons toujours, bonjour l’accueil. Pour les renseignements, il faut attendre la fin de la bassinée et lui courir après… Nous laissons tomber et continuons notre route. Nous n’avons pas besoin de lui, nous avons une belle zapette.















Nous passons Sarralbe et son pont canal qui est l’ancêtre du pont canal de Briare et de bien d’autres. 18h30, nous croisons une camionnette VNF qui nous fait de grands signes et nous dit que l’écluse suivante est fermée. Ici ce n’est plus 19h00. A chacun son horaire ! Nous n’arriverons donc pas au port d’Harskirchen. Un amarrage en plein campagne avec juste le bruit des oiseaux et quelques lointains bêlements.















Un petit barbecue pour le repas en terrasse… Que du bonheur.
Jeudi, le soleil brille. Une mauvaise nouvelle : le joint spie de la pompe à eau bâbord nous a lâché. Nous téléphonons aussi tôt à Ted Johnson. Il a la pièce de stock, il nous l’envoie immédiatement. Nous continuons notre navigation jusqu’au port d’Harskirchen. Petite halte, nous allons jusqu’au moulin de Willer.















C’est un moulin à eau encore en état de fonctionnement. Roger a repris le moulin de son grand père ainsi que la meunerie. Il y fait encore de la farine à la force de l’eau. Le samedi et le dimanche, avec son épouse, il fabrique des flammekuch à l’ancienne. Si vous voulez vous régaler, c’est à ne pas manquer, par contre il faut absolument réserver. Nous reprenons notre navigation sur un moteur à 7km/h.














C’est plutôt pas mal. C’est juste un petit peu moins facile pour les manœuvres des les écluses. Nous arrivons sans peine à Mittersheim. Nous démontons la pompe qui fuit sans aucun mal.
Vendredi, le temps n’est pas génial. Nous faisons un peu de tri dans les photos. 10h30, la pompe arrive par colis. Merci Ted d’avoir fait aussi vite. Nous remontons la pompe sans problème. Vers 16h00, le soleil est revenu, Océan-Manor est sur le départ. Nous continuons la remontée du canal.















Nous n’arriverons pas au bief de partage ce soir. Halte en pleine nature. Le temps se couvre, nous allumons malgré tout le barbecue. Nous sommes juste à côté d’un bois, plutôt bien pour le feu. Vu la température, nous mangeons à l’intérieur même si le temps reste sec.
Samedi, nous partons de bonne heure. Nous terminons le canal des Houillères et de la Sarre pour embouquer le canal de la Marne au Rhin direction : Nancy. Le soleil se montre généreux. Halte à l’écluse de Réchicourt où nous espérons bien ne pas attendre 1h30 comme lors de notre dernier passage. Il y a déjà 2 bateaux qui attendent pour descendre. L’attente n’est pas trop longue. Nous rentrons à 3 dans l’écluse pour la bassinée suivante. Nous descendons les 16 m et continuons notre voyage à 3 bateaux.














Les entrées sont parfois épiques pour le bateau de location. Il y a du monde qui navigue, aussi bien montant qu’avalant. Dans l’ensemble, malgré l’affluence du week-end du 15 août, la navigation se fait bien. Nous sommes encore loin des attentes et de l’énervement du canal du midi. Les gens sont plus cool par ici. Ecluse 17, la tirette d’urgence est tirée, il y a un bateau pendu dans l’écluse. Il faut couper rapidement, même si l’alarme est tirée la bassinée continue et le sas continue à descendre ! Notre vaillant capitaine s’en charge illico. Plus de peur que de mal, il manque juste 50 cm à l’amarre.


















Après cette interruption, la navigation continue. 18h10, nous arrêtons les moteurs. Nous sommes devant l’écluse 18, les feux sont éteints. Malgré ce qui est inscrit dans certaines écluses, les samedis, dimanches et jours fériés, les écluses sont fermées à 18h00 plutôt que 19h00 les autres jours ! Vive l’harmonie des horaires. Le problème, c’est que ces horaires ne sont indiqués nulle part et qu’il n’y a pas un agent VNF pour vous donner les renseignements ou un document où sont inscrits ces différentes heures lorsque vous changer de région. Nous dormirons donc un fois de plus en pleine nature ! Heureusement nous sommes autonomes et nous aimons les haltes nature.
Dimanche, nous démarrons à 9h00. Nous sommes déjà 3 bateaux dans la bassinée. Le temps se maintient malgré quelques gros nuages gris. Nous avons droit à quelques gouttes de pluie en arrivant sur Nancy. Arrêt non loin de la laverie… Le bac à linge déborde.















Après cette halte technique, nous rejoignons le port pour déambuler en ville entre quelques courtes averses.

C'est parti pour la Sarre.

Mercredi 3 août, ce matin gros orage et grosse pluie. Nous attendons pour partir. Navigation sous un ciel gris. Il y a toujours autant de trafic. On se demande où vont toutes ces péniches. Nous passons l’écluse de Grevenmacher avec l’Odéon. Arrêt pour déjeuner sur un ponton de bateau à passagers Princesse Marie-Astrid. Nous venons de le croiser, il ne sera pas de retour tout de suite.















Nous traversons Rémich sans nous y arrêter. Nous remontons jusqu’à Schwebsange. Repas au restaurant du port avec La Kim Anh. Nous sommes trempés par une averse le temps de faire le tour du port pour rentrer aux bateaux.
Jeudi, il fait chaud et humide… Encore de l’orage en préparation. Nous faisons le plein de gasoil : 1,19 euros le litre, il faut en profiter. C’est là que nous quittons La Kim Anh. Plus d’un mois que nous naviguons avec eux. Nous redescendons un petit bout de Moselle pour remonter la Sarre alors que Kim et Philippe continue à remonter la Moselle. Nous nous retrouverons peut-être sur le Champagne Bourgogne pour la descente vers le sud, le canal des Vosges étant fermé au moins jusqu’à la fin du mois d’août pour cause de bajoyer écroulé. Vu l’eau tombée du ciel, le courant de la Moselle s’est un peu élevé, plutôt bien pour nous.














Nous nous arrêtons à Wasserbilling. Un peu de travail en cartographie avant d’aller visiter la ville avec sa superbe église et ses 3 autels baroques (dont un dédié à St Nicolas). Nous sommes près de la Moselle et le saint des bateliers est ici bien mis à l’honneur. Nous en profitons aussi pour faire quelques courses. Le magasin est tout près du port.
Vendredi, nous avons encore eu droit à des orages cette nuit. Encore un petit tour à la boulangerie avant de partir. Après quelques kilomètres de descente de la Moselle, nous embouquons la Sarre.












Nous retrouvons une rivière encaissée, mais cette fois ce sont surtout des arbres qui nous entourent. Nous nous apprêtons à rentrer dans l’écluse lorsque le téléphone sonne. C’est Aroma qui est à Konz. Henry et Monique pensaient pouvoir déjeuner avec nous. Nous nous sommes ratés de peu. La navigation n’est plus très longue. Nous nous arrêtons à Sarreburg. Le port est un peu loin de la ville mais il est très convivial et nous y sommes très bien accueillis. Nous prenons nos vélos pour nous rendre en ville.














La cascade et les moulins au cœur de la ville sont toujours aussi jolis. C’est un endroit très agréable. Nous ne monterons pas au château aujourd’hui, notre capitaine a mal au dos.
Samedi, nous quittons Sarreburg avec le soleil. Navigation tranquille. Petite attente à l’écluse de Serrig, le petit sas (40 m / 6,3m) n’est pas près pour nous. Soudain le ciel s’obscurcit.














A peine amarré dans l‘écluse, le ciel nous tombe sur la tête, c’est le déluge. Nous sortons de l’écluse, croisons Grasse Matinée Free, et la pluie s’arrête pour faire place au soleil. Nous continuons notre remontée de la Sarre jusqu’à Mettlach, le siège de Villeroy et Boch. Arrêt au quai un peu avant l’écluse. Le ciel s’obscurcit à nouveau et la pluie recommence à tomber. Vu le temps, nous ne déjeunons pas en terrasse.















La pluie ne nous arrête pas, nous allons voir le Keramikmuseum de Villeroy et Boch ainsi que les dernières nouveautés de la gamme qui sont également exposées. Un petit tour en ville sous le parapluie toujours. Il n’y a pas trop de monde dans les rues, on ne se bouscule pas. Vu le temps et le brouillard qu’il engendre, nous n’irons pas au point de vue de Cloef pour voir le coucher de soleil sur la boucle de la Sarre. On ne peut rien contre la météo.
Dimanche, après avoir plu toute la nuit, le ciel est relativement dégagé. Faute d’avoir vu la boucle de Cloef sous le soleil, nous y passerons en bateau avec un temps relativement convenable. C’est une partie magnifique de la Sarre, parfois difficile pour la navigation, surtout pour les grosses péniches.















Les mariniers y ont installé des statues de St Nicolas en amont et en aval de la boucle. Une petite prière avant le passage pour que tout se passe bien et un remerciement lorsque ils sont passés. Il a tellement plu cette nuit que la Sarre a pris une couleur café au lait. C'est bientôt comme la Garonne.














Nous nous amarrons à Sarrelouis pour déjeuner, en terrasse aujourd’hui, le soleil est de retour. Nous allons faire le tour de la ville et de ses remparts, vestiges de Vauban bien sur. La ville est récente, elle est construite au cordeau, garnison militaire oblige. C’est une ville très vivante et aminée même le dimanche après midi. Retour sur Océan-Manor en fin de journée.