vendredi 31 juillet 2009

Petite escapade en Suisse.

Mardi 21 juillet, nous sommes toujours à Montbéliard, nous allons faire les courses en annexe. C’est plus facile qu’en vélo, le magasin est sur la rive juste en face. 15h00, le capitaine d’Océan-Manor est de retour de son périple dans le nord. Nous quittons la ville pour un petit coin de verdure. Mercredi, le temps est gris, il pleut, il fait froid. Nous naviguons jusqu’au bief de partage, encore quelques écluses montantes. Petite halte pour le déjeuner à Montreux-Château. 13h00, le soleil se montre, nous repartons donc pour la descente ! 15 écluses en 5 km… c’est beaucoup plus agréable sous le soleil. Halte pour la nuit en face du port de Dannemarie… Les prix sont un peu élevés. Nous avons le temps de faire un petit tour en vélo avant un bon gros orage. Jeudi, nous continuons notre descente vers le Rhin. Le temps est relativement ensoleillé hormis 3 bons orages assez courts. Nous trouvons le long du chemin de halage quelques prunes mûres à point pour faire quelques pots de confiture. Il faut faire ses réserves pour l’hiver. Nous arrivons en fin de journée à Mulhouse. Vendredi, nous embarquons toute une petite famille : Louise, Mathilde, Paul-Edouard, Guénolé et Fred pour Kembs. Ils ont embarqué leurs vélos pour faire le retour. Apprentissage de la conduite et des nœuds pour tous. Une fois tout notre petit monde de retour à terre, nous continuons notre navigation vers la Suisse. Nous passons l’écluse de Niffer pour nous retrouver sur le Grand Canal d’Alsace avec 6 km/h de courant dans le nez ! C’est une autoroute par rapport au petit canal que nous venons de quitter sans parler du trafic et des monstrueux bateaux que nous croisons. Nous passons l’écluse de Kembs dans le grand sas, 180 m de long et 25 m de large pour 13 m de dénivelé. Océan-Manor se sent tout petit dans un si grand sas où il est tout seul ! La progression est lente, le courant est stable, comme sur le Rhône, nous longeons les berges. Nous arrivons à Bâle en fin de journée. Ca y est, Océan-Manor est en Suisse.







Pour le dîner, nous retrouvons avec bonheur Eveline et Stéphan que nous avions croisé sur le canal du midi. Nous consacrons la journée du samedi à la visite de Bâle et de sa vieille ville. Le dimanche, nous décrochons le bateau pour remonter le Rhin au plus haut de sa partie navigable. Nous embarquons avec nous Evelyne qui connaît parfaitement la région mais pas du tout la navigation sur les fleuves. La traversée de Bâle sur Océan-Manor est magique, même s’il y a beaucoup de courant. Nous croisons des nageurs et les « Fahri », de curieux petits bacs qui traversent le Rhin à la seule force du courant tout en étant relié à un câble. Au niveau de la navigation, le passage du vieux pont de Bâle vaut le passage du pont de Tarascon par fort débit !





Nous passons notre première écluse suisse. Ici, la langue est l’allemand ; Eveline s’active à la VHF. Nous traversons une petite zone industrielle avant de reprendre une navigation plus bucolique. Nous rentrons dans la deuxième écluses suisse, elle est un peu plus « Rock en Roll » à cause du courant et des divers mouvements d’eau. Pas de quoi s’amarrer correctement mais il faut patienter, l’écluse ouvre à heure fixe. Nous le découvrons en y arrivant ! Heureusement, nous avons Eveline avec nous qui parle allemand et peut discuter avec les éclusiers. C’est un très gros avantage. Nous étions partis un peu à l’aventure sans aucune carte ni instruction.




Ici tout est en allemand, il n’existe aucune carte en français pour cette belle navigation. Encore quelques km et nous arrivons à Rheinfelden, 20 km en amont de Bâle.
Nous ne pouvons pas aller plus loin. Nous avions programmé de revenir à Bâle pour la nuit, nous faisons donc demi-tour. C’est bien dommage, nous aurions bien passé une nuit au BCR (Club de Rheinfelden côté Suisse) mais nous manquions d’information sur cette zone de navigation. Total pour la journée, 6h45 de montée pour 2h15 de descente ! Une superbe journée… Que du plaisir ! Lundi, nous reprenons le Grand Canal d’Alsace à la descente cette fois pour revenir à Mulhouse. Eveline nous accompagne. Au port, nous retrouvons Jo et François du Little Némo. Pour dîner, un barbecue dans les installations très pratique du port de Mulhouse, tonnelles, tables et bancs sont mis à notre disposition. Tonton Barthez vient nous rejoindre pour la soirée. Mardi nous passerons la journée dans les musées. Celui du train pour commencer, puis celui de l’automobile avec la collection Schlumph. Il y a tellement de bijoux que l’on ne sait plus où regarder. C’est une majestueuse collection. Mercredi, nous reprenons la voie d’eau et le Rhin. Vitesse de descente : 16 km/h sans forcer. Nous arrivons à Breisach. Nous nous y arrêtons côté français. Nous enfourchons nos vélos pour aller sur la rive allemande. C’est une très belle ville mais toute en hauteur, bonjour les mollets ! Jeudi, nous quittons le Rhin pour l’embranchement de Colmar. Un cul de sac de 22 km. Là non plus, aucune carte n’existe, juste un petit trait bleu pas très loin de Rhin. C’est un petit canal étroit qui est très agréable même s’il y a quelques algues indésirables. Visite de la petite Venise. C’est une petite ville pleine de charme où il est très plaisant de déambuler. Barbecue pour le dîner dans les installations du port. Le prix n’est pas donné mais les services sont là. Christine et Alain du « Lady Godiva » viennent nous saluer et passer la soirée avec nous.

lundi 20 juillet 2009

Le Doubs et son canal.




Lundi 13 juillet, nous quittons St Vit les premiers, dès l’ouverture des écluses. Nous naviguons quelques km pour nous arrêter à Osselle. Sur la carte, un quai est noté mais nous ne trouvons
qu’une berge bien effondrée. Ecoires et passerelle sont de rigueur. Débarquement des vélos, nous partons visiter les grottes d’Osselle, une des premières grottes ouverte à la visite (depuis 1504). C’est aussi la plusLundi 13 juillet, nous quittons St Vit les premiers, dès l’ouverture des écluses. Nous naviguons quelques km pour nous arrêter à Osselle. Sur la carte, un quai est noté mais nous ne trouvons importante nécropole d’ours de caverne. Après cette visite instructive, nous repartons avec Océan-Manor. La navigation est agréable, nous sommes parfois sur le Doubs et parfois en canal. Il faut être vigilant et bien faire attention au balisage lorsque l’on navigue sur la rivière, il y a pas mal de hauts fonds. Nous passons le tunnel de Thoraise avec ses chutes d’eau et son serpent de lumière. Nous faisons la boucle de Besançon en deux fois parce que l’écluse St Paul n’est toujours pas réparée (c’est en cours, les portes ont été démontées).

Halte au nouveau port où nous retrouvons les copains et Oxygène en plus. Ce soir pas de feu d’artifice mais une soirée au club nautique sur l’autre berge, que de bruit !!!

Mardi 14 juillet, le temps est gris, le marché couvert est fermé, nous attendrons demain pour les courses. Le soleil se montre nous pouvons même déjeuner en terrasse. L’après midi, le temps se maintient et nous en profitons pour visiter la citadelle. Elle est tellement vaste que nous n’aurons pas la possibilité de tout voir mais nous en avons fait une grande partie.

Retour au bateau pour dîner. Le temps se couvre, nous avons droit à une bonne averse. 22h00, nous montons dans l’annexe pour aller voir le feu d’artifice, qui est tiré entre les averses.

Retour au bateau et au lit.

Mercredi, nous quittons Besançon après un bon avitaillement. Petite halte improvisée à l’écluse 48 pour y cueillir des cerises. Hummm… un bon dessert ! Le soleil est avec nous et il fait très chaud. La navigation est agréable et l’alternance de canal et de rivière sauvage au pied des falaises est très dépaysant. Halte pour la nuit à Deluz où nous retrouvons aussi le Cupido. Christine et Claude viennent hiverner cette année à Castelsarrasin. Vu la chaleur et la propreté de l’eau, baignade pour tous et vérification des hélices.

Jeudi, cueillette de quelques prunes sauvages, les premières, elles ont un petit goût acidulé délicieux en compote. Navigation tropicale, il fait très chaud. Nous arrivons à Baume les Dames, le port est plein, nous nous amarrons au bout du port. Nous sortons piquets, écoires et passerelle… pas d’eau ni d’électricité. La responsable du port arrive pour faire payer la nuitée 8,5 euros !!!... On décroche et on va s’amarrer 500 mètres plus loin. Nous revenons voir les copains en annexe, c’est une bonne occasion de faire tourner un peu le moteur.

Vendredi matin, 4 bateaux sont déjà passés. Nous n’avons pas bougé, un cinquième passe à fond la manette, l’Atlanta. Avec sa vague, nous montons un peu plus sur la butte de terre contre laquelle on était appuyé. Bonjour la galère pour nous dégager. Le temps est maussade, il pleut. Nous naviguons toute la journée sous la pluie. Halte en fin de journée à Isle sur le Doubs. Nous avons l’électricité, nous sommes contents de mettre un peu de chauffage pour sécher l’atmosphère.

Samedi, après un avitaillement complet (le magasin est à deux pas et on peut revenir avec le caddie au bateau) nous reprenons notre navigation. Cette partie est canalisée et donc moins bucolique mais malgré tout très agréable. Nous longeons le Doubs qui est en contrebas du canal. Nous nous arrêtons à Montbéliard.

Dimanche, en vélo, nous partons pour Sochaux où nous allons visiter le musée Peugeot. C’est superbe. Il y a des voitures magnifiques… Un retour en arrière dans le temps avec ces tacos majestueux. Retour au bateau avant une promenade dans le parc sur un vélo à 7 places. En fin de journée, Jean Marie, capitaine de l’Océan-Manor, apprend qu’il est promu au grade de Grand Papounet, Noé est né. De retour au bateau, Loïc prépare son sac. Il rentre en Belgique demain matin avant de repartir demain soir en Bretagne.


lundi 13 juillet 2009

St Jean de Losne, carrefour de voies navigables !








Mercredi 8 juillet, nous quittons Pontaillier avec un ciel mitigé. La descente de la Saône est très agréable. Nous retrouvons de grands espaces après l’étroitesse du canal.
15h00, nous arrivons à St Jean de Losne, nous avons le plaisir d’y retrouver, La Kim Anh et Les Copains d’Abord qui viennent du centre ; le San Francisco qui arrive de l’Est et le Van Speyk qui descend de la petite Saône. Apéro pour fêter ces très agréables rencontres sur le ponton de chez Blancard où nous avons squatté toutes les places visiteurs.

Jeudi, petite escapade à Seurre pour aller chercher des becs d’injecteur et retour le soir à St Jean de Losne où le repas est organisé sur le ponton. Ambiance garantie avec la bande de joyeux lurons que nous sommes.
Vendredi, journée de relâche et de bricolage. Nous mettons en commun nos compétences.

Samedi, 8h55, nous partons en direction de l’Est sur le canal du Rhône au Rhin. Océan-Manor suit Les Copains d’Abord et la Kim Anh. Le San Francisco nous accompagne jusqu’à St Symphorien puis il continue sa remontée de la Saône.



Pour Océan-Manor, c’est la découverte de ce superbe canal.
Halte pour la nuit à Dole.





Pendant le barbecue que nous faisons sur la pelouse du port en face du bateau, nous avons droit à un superbe décollage de montgolfières, une trentaine. Spectacle assuré pendant tout le repas. Petite promenade digestive et nocturne dans les rues de Dole avant une nuit tranquille.



Dimanche, visite de Dole. C’est une ville qui vaut une halte et les tours et détours dans ses ruelles escarpées, elle est superbe.






Nous reprenons la navigation sur le canal qui se marie parfois avec le Doubs.
C’est sauvage, de toute beauté avec une faune et une flore très diversifiée.


A vos jumelles !
Nous pouvons admirer de temps à autre de superbes clochers comtois aux formes gracieuses et garnis de tuiles vernissées colorées. Halte à St Vit où les copains nous avaient gardé une place en « hollandisant » le ponton.

mardi 7 juillet 2009

La navigation a repris.












Samedi 4 juillet, après quelques jours d’arrêt forcé en pleine nature, nous pouvons enfin reprendre la navigation. Comme tous les bateaux qui attendaient
ont été prévenu, c’est un peu la foire d ‘empoigne, comme sur le canal du Midi en période de grand Rush, avec quelques commerces en plus !!!... Plus d’une heure d’attente à chaque écluse. Il faut attendre le passage des péniches et leur croisement entre celles qui montent et celles qui descendent. Pourvu que ces croisement se passent bien sinon nous en avons pour la journée. Il faut dire que dans certain bief, il n’y a pas beaucoup d’eau, il vaut donc mieux choisir les biefs curés pour se croiser. De plus, VNF essaie de regrouper les bateaux pour économiser l’eau, cela fait des mécontents. Plus de 5 heures de navigation pour parcourir 17 km sans compter l’attente aux écluses. Nous sommes malgré tout à Langres en fin de journée. Nous détachons le bateau de Charles et nous le laissons à côté de la pente de mise à l’eau. La navigation et les manœuvres vont être beaucoup plus aisées. Il y a de l’eau à quai, nous en profitons, surtout après plusieurs jours de restriction d’eau (nous aurions encore tenu une journée sans problème). Lessive, grosse douche, lavage des cheveux sans oublier un petit nettoyage à l’eau à l’intérieur du bateau. Première leçon de godille pour les petits mousses du bord.



Dimanche, 8h55, nous sommes devant l’écluse. Notre passage est programmé à 9h00. Nous passerons royalement à 9h45 ! Nous passons le tunnel de Balesme pour nous arrêter dans la brousse près de Dommarien. Nous ne pouvons pas aller très vite, les péniches sont devant nous et elles ne se laissent pas doubler.
Lundi, la descente continue tranquillement. Loïc sera toute la journée sur son vélo à explorer les talus, il nous ramène 2 délicieux desserts : un ravier de fraises des bois que nous mangeons avec un peu de fromage blanc à midi et un sac de cerises que le chef nous préparera de main de maître pour le dessert du soir. Nous faisons une petite halte à l’écluse de St Maurice, il y a un élevage de chèvres et c’est l’heure du biberon. Tout le monde est réquisitionné. Nous nous arrêtons pour la nuit à St Seine sur Vingeanne.
Mardi matin, nous laissons le large aux péniches chargées. Nous enfourchons nos vélos pour aller visiter Fontaine Française. Nous quittons le quai à 11h00. Le temps est gris mais sec. Nous essuyons quelques grosses averses au cours de la journée. Malgré l’avance laissée aux péniches, nous terminerons les 3 dernières écluses en nous traînant à l’arrière du « Picaro » qui est bien chargée et qui peine dans les biefs non curés. Vitesse : nous atteignons difficilement le 4 km/h. Nous finirons la journée à Pontaillier. Nous trouvons même une petite place sur le ponton à l’entrée du bassin. Le soleil est revenu et les mousses ont droit à une leçon supplémentaire de godille. Ils finiront leur séjour en véritable petits matelots.

jeudi 2 juillet 2009

En pétard contre VNF.






Halte de quelques jours à Chaumont. Samedi, Hélène et Patrick viennent prendre livraison du palmier. Pas facile de le faire entrer dans la voiture… Pour nous, ce sera beaucoup plus aisé pour la conduite du bateau, la visibilité sera bien meilleure.
Dimanche, nous embarquons Anne et ses deux jeunes mousses. Lundi, nous apprenons qu’une porte d’écluse est cassée et qu’un bief est vide. Il va falloir attendre pour aller jusqu’à Langres.
Charles, irlandais, 84 ans, navigue sur un petit voilier de 5 m. Son moteur hors-bord est en panne. Il voudrait sortir son bateau de l’eau mais il a besoin d’une rampe de mise à l’eau. Il y en a une à Langres et une à St Dizier.





Comme il ne peut pas s’y rendre sans moteur, nous l’accrochons à l’arrière d’Océan-Manor. Direction : Langres. Charles a chargé son moteur dans sa voiture pour le déposer à St Jean de Losne.
Mardi, petite navigation jusqu’à Foulain. L’amarrage en sauvage avec le tandem Océan-Manor + voilier n’est pas évident du tout. Vu l’heure, et après une première tentative peu fructueuse, nous nous arrêtons sur le pont canal au dessus de la Marne.





Une bonne baignade et un peu de rafting dans la rivière avec les bouées de sauvetage sont bien agréables vu la chaleur.
Mercredi, nous faisons une petite navigation jusqu’à la halte de Foulain pour faire de l’eau. Nous nous amarrons à l’ombre pour déjeuner. 14h00, nous reprenons la navigation pour quelques 7km et 4 écluses. Nous ne pouvons pas aller plus loin. Nous nous trouvons un petit coin à l’ombre pas trop loin de la Marne pour une bonne baignade. Nous enfourchons nos vélos pour les 6 km restants pour aller à l’écluse n°9 de Rolampont voir ce qui s’y passe.






Le bief entre les écluses 9 et 10 est vide. A l’écluse n°9, 2 nouvelles tôles sont pointées mais pas de soudeur suffisamment qualifié capable d’effectuer correctement le cordon de soudure. La navigation est interrompue depuis lundi, nous sommes mercredi soir… Le délai est trop court ! Il reste 2 h00 de travail mais à 17h00 on débauche tant pis pour la navigation. Les bateliers attendront. Demain, les menuisiers devraient commencer leur travail… Nous ne ferons pas d’autres commentaires.






Nous devrions reprendre la navigation dimanche ou lundi… Sans oublier qu’il faut encore remplir le bief… Nous n’avons qu’une chose à faire attendre le bon vouloir de VNF… En attendant, restriction d’eau, 450 litres d’eau pour 4 personnes. Il faut gérer.