lundi 28 avril 2008

Mauvaise nouvelle pour la Haute Seine de Nogent à Marcilly


Le soir du mercredi 23 avril, nous apprenons par les plaisanciers que nous croisons que la Haute Seine est fermée. Même l’écluse de Nogent, ils n’ont pas pu la passer. Nous ne pouvons pas aller plus loin, il faudra rester au pied du moulin.

Petite recherche sur les documents que nous avons à bord, halte nautique de Marcilly ouverte toute l’année. Nous épluchons la carte et les tableaux de chômage : rien. Peut-être dans les avis à la batellerie. Nous branchons Internet pour avoir les dernières nouvelles, nous ne trouvons rien ! Rien n’est signalé. Nous avons beau chercher, aucune donnée.

Jeudi 24 avril, l’éclusier de Vezoult nous renseigne un peu plus : « Vous pourrez remonter jusqu’à Nogent mais pas plus loin… et encore, l’écluse de Nogent, je ne suis pas sûr que vous puissiez la passer. Il faut voir le courant qu’il y a là haut. Ici, tous les barrages sont à plat. Mais de toute façon, il y a un renard qui n’a pas été bouché cet hiver dans le bief entre les écluses 2 et 3. Il y a 30 cm d’eau, vous ne passerez pas. »

Que l’on ne puisse pas naviguer parce que le PHEN (plus hautes eaux navigables) est atteint à cause d’une crue : OK tout à fait d’accord. Mais que l’on ne puisse pas naviguer parce que VNF n’a pas entretenu le canal, c’est autre chose. D’autant plus, qu’aucun chômage ni aucun avis à la batellerie ne le signale.

Alors que partout ailleurs en Europe on redéveloppe toutes les voies navigables, en France VNF les condamne.

Nous ne verrons pas Marcilly cette fois-ci. Nous avons bien pu arrivé à la halte nautique de Nogent sur Seine. Pas la peine de monter plus haut à cause du renard mais aussi à cause des portes de l’écluse de Conflans. Elles sont envasées à cause des crues et n’ont pas encore été nettoyée (depuis combien de temps ?). Peut-être une réouverture pour le 15 mai, et encore rien n’est certain… Les crédits seraient épuisés.

VNF voudrait-il peut-être que les bateaux restent à quai ?

En été 2007, une tentative de l’ANPEI pour arriver à Marcilly avec une flottille d’une douzaine de bateaux avait déjà échoué. Pourtant le canal de la Haute Seine était ouvert et donné pour 1,2 m de tirant d’eau.
Dragage et réparations étaient prévus. Qu’en est-il ?

Aujourd’hui, nous ne pouvons toujours pas passer. Nous irons à la halte fluviale de Marcilly en voiture ! N’est ce pas un comble.

Enfin nous sommes quand même à Nogent sur Seine où nous sommes attendu pour le mariage de Sabrina et d’Eric. Heureusement qu’il ne se fait pas à Macilly. Les 18 km en vélo en costume, ça ne l’aurait peut-être pas bien fait !

Est-ce que dans ces cas-là VNF assure-t-il la liaison. Nous poserons la question lors de notre prochain passage.

Merci VNF. Des promesses, toujours des promesses ! Mais à quand l’action ?

Nous tenons tout de même à remercier les éclusiers que nous avons eu l’occasion de croiser et qui ont pu nous renseigner.

De Montargis à Nogent sur Seine



Lundi 21 avril, Le plein du frigo est fait, nous pouvons partir. Le soleil ne brille pas mais il fait sec. Navigation tranquille jusqu'à Souppes sur Loing. Certains jours, nous avons du mal à avoir un éclusier, aujourd’hui, pour notre dernière écluse, nous avons droit non pas à un, mais à 4 éclusiers. Un à chaque porte. Un luxe !

Le cap’taine est bien malade, il a du prendre froid sous la pluie ce week-end.

Mardi, la navigation continue. Nous arrivons à la fin du canal du Loing : Saint Mammès. Haut lieu de la batellerie. Grand rassemblement de péniches dont pas mal sont encore en activité.

Nous arrivons sur la Seine où nous retrouvons du courant. Il y a de l’eau, beaucoup d’eau, plus d’un mètre au dessus de la cote. Nous rencontrons plus de courant que sur le Rhône. Nous remontons péniblement à 4 km/h. Nous avons le loisir d’admirer le Seine qui est jolie, elle est encore très sauvage. Halte à Montereau où nous sommes accueillis par la capitaine du port dès notre pied à terre. Nous sommes son premier bateau de la saison.

Jeudi 23, nous continuons notre lente progression. Halte pour le déjeuner dans un bras mort de la Seine. L’éclusier demande par VHF aux bateaux de passage où nous sommes passés et si ils ne nous ont pas vus. Un bateau a disparu dans le bief !

Bray sur Seine pour la nuit. Ce soir nous ne serons pas seul. Un autre bateau de plaisance nous tient compagnie. Ils veulent descendre le Rhône cet été… mais pas de guide correct et où trouver les informations. John, il est temps de sortir ton guide, la navigation de plaisance en a bien besoin !

Jeudi 24, le brouillard a fait son apparition, la navigation est dangereuse. Nous ne voyons pas la berge d’en face. Nous attendrons un peu avant de démarrer que la purée de pois se lève.

Arrivée à Nogent sur Seine. Un peu sport avec le courant.

Nous sommes au rendez-vous pour le mariage de Sabrina et d’Eric.

A la prochaine !

mardi 22 avril 2008

Minitrip à Saint Jean de Losnes


Jeudi après midi nous quittons le bateau en vélo pour rejoindre la gare de Montargis (3 km). Le train direction Nevers où nous attendent Dominique et Nicolas, l’équipage de l’ Elmajo. Nous irons demain avec eux en voiture à Saint Jean de Losnes. Nous aurions bien été en train mais pour faire Montargis - Saint Jean de Losnes en train, c’est presque mission impossible si on ne veut pas y passer la journée.

Soirée tranquille à bord du Elmajo. Voyages, bons trucs, anecdotes, … tous les sujets favoris des navigateurs.

Vendredi matin, 9h00 : départ. 12h00, nous sommes à Saint Jean de Losnes pour Pâques Boat. Il ne reste plus qu’à trouver le « Colibri » de John, notre gîte pour ces trois jours, ainsi nous serons sur place. Il est à la Crown Blue Line.

Visite de quelques bateaux, nous faisons le tour des stands. Ils sont fort dispersés. Rencontre avec tous les copains. Il commence à pleuvoir des cordes. Nous espérons que ça ne durera pas tout le week-end.

Samedi matin, enfin ça se lève. Le temps se maintiendra.

Le guide du Rhône avance, il repartira à Castelnaudary pour informatiser toutes les données.

Dimanche midi, nous quittons Saint Jean de Losnes en voiture. Nous traversons les vignes des grands crus de Bourgogne, Volnay pour n’en citer qu’un, puis le Morvan et sa forêt pour arriver à Nevers et prendre le train. 1heure 20 de retard au départ. Vive le train et la SNCF. Nous arrivons enfin à Montargis où nos vélos nous attendent sous la pluie. 21h30 nous retrouvons enfin Océan-Manor.

Demain ce sera plus calme, nous reprenons le canal !

lundi 21 avril 2008

Le Canal de Briare en crue!










Mardi 15 avril, nous sommes toujours sans nouvelle de l’avis à la batellerie. Nous continuons malgré tout notre route. Passage de Rogny et de ses 7 écluses, enfin 6 pour nous, mais l’ancienne chaîne d’écluses est toujours bien présente dans le paysage. C’était un peu comme Fonserannes. Petite halte à Rogny pour saluer Dominique et Bernadette du bateau « Les Copains d’Abord ». Nous avions croisé leur bateau à Lattes.

Navigation tranquille, sans pluie.

L’éclusier de Châtillon-Coligny vient nous chercher 3 écluses plus haut. Il nous lève, pour le plaisir, un ancien pont-levis, juste avec une poignée. Le pont malgré son âge est encore parfaitement équilibré. Pas besoin de machine ou de moteur sophistiqué pour l’actionner, juste une poignée sur laquelle on tire un peu.

De plus, comme c’est un ancien du canal, nous allons enfin être renseigné sur l’arrêt de navigation et sur le canal en crue.

C’est très simple. Dans le bief arrive un trop-plein des eaux du Loing. Il faut bien que ces eaux retournent au Loing. Pour cela, sur le canal, il y a 5 vannes. Il y a quelques années, un fer forgé protégeait cet avaloir. Maintenant, il n’y a plus rien, il n’a pas été remplacé. Quand les vannes sont ouvertes, ça aspire les bateaux. C’est un lieu dangereux quand les 5 vannes sont ouvertes. Avec l’ancien chef de subdivision, la navigation était arrêtée quand 3 vannes étaient ouvertes. Mais il y a eu changement de chef, on y a mis un jeune. Depuis, dès qu’on ouvre 1 vanne, la navigation est arrêtée.

Nous arrivons au port de Châtillon-Coligny après avoir pris un violent courant traversier juste après l’écluse (le trop-plein qui arrive). Là, nous trouvons un Tarpon 32 en convoyage. Il est bloqué depuis 3 jours. Amarré dans le port, le terrible avaloir est à 1,5 km. Nous enfourchons les vélos et nous y allons pour nous rendre compte. Et lorsque l’on arrive sur place, on éclate de rire. Nous arrêter la navigation pour un si petit avaloir… Il y a vraiment de quoi en rire. Il faudrait que le responsable de VNF qui prend la décision d’arrêter la navigation, navigue un peu… et pas sur un gonflable à rame qui lui effectivement risquerait de se faire aspirer. Qu’il aille donc naviguer sur le canal du Midi.

Mercredi matin, grand soleil. Après ½ h de palabre avec le responsable VNF et les convoyeurs du Tarpon, nous avons enfin l’autorisation de passer mais il faut refermer les vannes, on ne sait jamais. VNF ne veut prendre aucun risque. Nous ne sommes quand même pas des débutants sur une barque à rames !

Navigation superbe toute la journée sous le soleil. Nous déjeunons même sur le pont avec l’équipage du Tarpon. Un régal.

Arrivée l’après-midi à Montargis. C’est bon, nous ne sommes pas trop loin d’une gare, nous pourrons aller à Saint Jean de Losne.

Et puis, nous sommes au rendez-vous. Une autocaravane des Andelys doit nous rejoindre : La famille Fablet, Corinne, Bruno et Maxou qui terminent leur vacances. Une super soirée.

A bientôt,

Que d'eau! Que d'eau!






Dimanche 13 avril, une journée complète sous la pluie. Nous sommes contents de trouver à Beaulieu un peu d’électricité pour tout faire sécher.

On range, on en profite pour mettre le courrier à jour, un petit tour sur Internet, … Petite visite au site de VNF et aux avis à la batellerie (pour le Rhône, on n’y est plus mais les copains vont seulement commencer.) Et là, horreur, « crue sur le canal de Briare » arrêt de la navigation.

Une crue sur le canal ? Une digue qui lâche : oui mais une crue ! Le bassin de réserve d’eau déborderait-il ? Et le canal par la même occasion ? Bizarre, étrange, … Nous n’en saurons pas plus.

Lundi, le temps est mitigé. Nous arrivons à Briare avec son fameux pont canal. « Océan-Manor » passe pour la première fois sur ce magnifique pont canal. Un réel plaisir pour son capitaine.

Nous nous arrêtons à Briare pour déjeuner et par la même occasion, nous irons voir VNF.

Petite visite de Gilles du bateau « Lara » qui a hiverné avec nous à Castelsarrasin il y a 2 ans. Lui aussi c’est un ch’ti ! C’est super de recroiser ainsi des bateaux qui naviguent.

Chez VNF, nous apprenons que la crue sur le canal de Briare est en fait une histoire de vannes. Nous verrons plus tard, ici, ils ne sont pas trop au courant. Après quelques recherches, ils trouvent l’avis à la batellerie. « Il va falloir transmettre ! » dit le chef.

Nous continuons notre chemin après être passé encore 2 fois (aller-retour) sur le pont canal et toujours sous la pluie ! Ne perdons pas les bonnes habitudes.

Nous passerons la nuit à Ouzouer sur Trézée, qui elle déborde de partout.

Que d’eau ! Que d’eau ! Il va bien falloir que ce déluge arrête.

samedi 12 avril 2008

Les Dieux ne sont pas avec nous.

9h00 Montceau Les Mines, nous sommes prêts à partir, mais il neige ! Nous restons bien au chaud dans le bateau et attendons de meilleurs cieux : 1°, du vent et de la neige…

15h00, un rayon de soleil, nous partons enfin malgré les menaces de pluie.

Halte à Ciry le Noble, joli petit village mais quai inaccessibles… 60 cm d’eau. Pas génial ! Nous plantons le nez dans la berge et nous laissons l’arrière du bateau au milieu du canal. Plus personne ne passera à cette heure –ci, les écluses sont fermées. A nous tout le canal, pas génial pour débarquer.

Digoin, le canal du Centre est fini, nous continuons sur le canal Latéral à la Loire.

Rencontre avec Gégène, un ancien marinier fort sympathique qui vit sur son Luxmotor en face de sa maison. On ne débarque pas comme ça. Il a toujours une bonne histoire à raconter, un peu triste malgré tout lorsqu’il voit l’évolution des canaux français.

Passage du pont canal de Digoin sous la pluie. Il y a de l’eau dessus, juste en dessous et bien en dessous du bateau. Il y a de l’eau en Loire. On est loin de la traverser à pieds secs.

Nous continuons notre progression sous la pluie.

Nous nous arrêtons le soir à Gannay sur Loire, une très chouette halte, eau, électricité, bbc, table de pique-nique, jeux pour les enfants, … et le calme. Une boulangerie et un point poste au cœur du village. Une halte 5 étoiles. Il ne manque que le soleil.

Nous nous arrêtons en dessous de l’écluse de La Mothe pour saluer Claudine et Roger ainsi que toute sa petite famille venue passer quelques jours de vacances. Roger, ancien Compiègnois qui était dans la restauration, a comme Océan-Manor, trouvé sa voie. Il s’est expatrié dans le Centre de la France pour y vivre sa passion : élever des chevaux et les faire courir. Nous avons partagé un merveilleux moment ainsi qu’une excellente côte de bœuf de la région grillée.

Après être passés sur la Loire à Digoin, nous enjambons l’Allier, un pont canal qui se termine par une écluse double qui nous fait descendre de 10 m.

Nous rejoignons la halte de Cours les Barres où nous attendent Dominique et Nicolas du bateau « Elmajo ». Ils descendent leur Pédro dans le sud pour l’hiver et plus précisément à Castelsarrasin pour y passer l’hiver (On se retrouvera là bas pour quelques mois). Ce sont aussi de très grands navigateurs (ex-voileux des latitudes lointaines) qui se sont mis au fluvial. Après, une charmante soirée, nous reprenons le canal avec sur notre guide, toutes les bonnes adresses de la région. Echange constructif, pour eux, c’est le guide du Rhône qui est complété.

Ce soir, nous sommes à Ménétréol sous Sancerre, un petit rouge qui se boit frais !

A votre Santé et à la prochaine.

mardi 8 avril 2008

Fini le courant, nous voici de retour sur le canal.


Jeudi 4 avril, le canal du centre, première écluse. Elle est impressionnante on monte seulement de 10 mètres mais elle est très étroite et petite. Nous retrouvons l’étroitesse du canal après les grandes largeurs du Rhône et de la Saône.

Un problème sur le canal du Centre : trouver de l’eau hors saison. Tout est démonté, ici on craint encore le gel.

Passage dans les vignobles. Il doit y avoir de bons petits crus par ici, Santenay et bien d’autres…

Nous continuons jusqu’à Montchanin. Nous pensons y trouver un port et de l’eau. Hé bien non, rien juste un cimetière à bateaux et quelques bateaux à couples en hivernage. Halte donc en pleine brousse à côté de ce qui est signalé comme port.

Nous continuons notre chemin. Un éclusier nous dit que l’écluse 11 de l’océan est en panne. Il faudra attendre lundi pour les réparations.

Nous voilà à Montceau les Mines où tout est fermé le dimanche et le lundi.

Espérons que la navigation reprendra mardi matin comme prévu.

En attendant, nous avons créé ce blog pour passer le temps… et vous faire partager notre tour de France.

Un journaliste atypique à bord d'Océan-Manor

31 mars, Arnaud, journaliste est parti voici quelques semaines de Paulliac pour arriver à Moscou en bateau stop. Si vous voulez suivre son périple, allez voir son blog

Bateaustop.blogsudouest.com

Après les bateaux de commerce, il se retrouve dans le luxe et le confort d’Océan-Manor.

Remontée de la Saône paisible. Il teste le EEE PC de SFR en navigation et ça fonctionne. Il a même pu mettre son blog à jour.

Pourquoi ne ferions nous pas la même chose pour le tour de France de Océan-Manor ? L’idée fera son chemin.

Saône tranquille, verdoyante et sauvage. Bien moins de trafic que sur le Rhône.

Petit passage à pont de Vaux où nous découvrons la nouvelle darse. Il ne manque plus que les pontons.

Pourquoi ne ferions-nous pas un petit tour sur la Seille mercredi avant d’arriver à Chalon ? Nous en avons déjà souvent entendu parler, mais nous ne la connaissons pas.

Petit coin de paradis, écluse manuelle, rivière sauvage et fleurie. Déjeuner tranquille entre 2 arbres, promenade dans les prés et bouquet champêtre sur la table. Nous irons jusqu’à Chevreuse. C’est promis, la prochaine fois que l’on passe, nous irons jusqu’au bout.

Nous reprenons la Saône direction Chalon. Peut-être y trouverons-nous un cinéma pour aller voir le film « Bienvenue chez les Chti’s ». Depuis le temps qu’on nous en parle.

Arnaud nous quitte, il va rejoindre Saint Jean de Losne sur son « Bouzingrin » un solex avec une remorque attelée… C’est quand même plus confortable la navigation.

Bon vent pour ton périple.

Le Rhône, enfin!


22 mars, les débits sont au dessus de la moyenne : 1800 à 2000 m3. Il y a du jus.

Le Petit Rhône se remonte facilement. Christophe, notre jeune barreur s’en sort bien.

Premiers gros remous au dessus de Arles, lorsque nous entrons sur le Rhône. Celui-ci pousse un peu. On rase les berges en faisant attention au sondeur. Il y a bien moins de courant sur les bords.

Le soleil se couche. Nous arrivons en vue de Beaucaire et Tarascon. Ca remue bien à l’approche du pont de Tarascon : 1,2km/h sous le pont. Nous avons presque le temps de compter toutes les pierres du pont. Nous n’avançons plus très vite mais une fois le pont passé ça va mieux.

Halte en bas de l’écluse de Vallabrègues sur le ponton réservé à la plaisance. Nous y resterons une journée pour un problème de goupille qui n’aurait dû durer qu’une demi heure. Merci Philippe pour le coup de main.

Nous continuons, Avignon et son fameux pont (sous lequel il est strictement interdit de naviguer, il faut passer à côté. Toute la petite famille de Daniel s’en retourne à Marseille. A partir de demain, je n’ai plus de barreur ! Quel dommage il était bon. Peut être reviendra-t-il d’ici la fin du tour de France …

Saint Etienne des Sorts, où le ponton plaisance n’est pas encore été réinstallé, nous nous amarrerons le long du quai. Une bonne adresse pour une bonne cave : La Cuvée des Mariniers, un des seul côte du Rhône à se trouver sur la rive droite.

Viviers, là le port n’est pas encore ouvert…Tous les pontons sont debout la tête au ciel. Impossible de s’y accoster. Nous nous amarrerons en extérieur sur le quai de bateaux à passagers, juste à côté d’une barge. Nous avons bien fait, la vieille ville vaut le détour.

Le Rhône se remonte paisiblement.
Pet
ite halte à Vienne où nous nous faisons déloger par le « Camargue ». On traverse, un autre quai nous attend.

6h30, lever en fanfare ! Du vent du sud 4 à 5 beaufort la houle se lève. Nous ne sommes pas rancuniers, nous la garderons jusqu’à Lyon. Entrée dans la dernière écluse du Rhône au surf ! Atterrissage en crabe. Le vent dans le cul… quelle galère !

Ca y est nous sommes à Lyon, sur la Saône au quai VNF. On ne ressent plus trop la houle, mais le vent ne faiblit pas.

Vitesse moyenne pour la remontée du Petit Rhône, du Rhône et quelques visites dans les bras du vieux Rhône de Saint Gilles à Lyon : 64 heures moteur pour 349 km

5,47 km/h de moyenne avec un débit moyen de 1900 m3.

Le Canal du Rhône à Sète sous le soleil


16 mars, nous quittons Bouzigues sous un superbe soleil, mais le vent ne nous quitte pas. Les moutons sont toujours bien présents sur l'étang de Thau. 5 à 6 beaufort!
Les travaux du bateau n'étant pas encore terminés, je profite de cette température clémente pour résiner le support de la table du pont supérieur.
Traversée de cette magnifique Camargue avec ses oiseaux : mouettes, flamants roses, aigrettes... Sans oublier les chevaux qui en cette saison occupent les berges.
Petite halte à Aigues Mortes pour saluer Claude et Martine du bateau "Louloute".
Nous continuons notre périple, toujours avec du vent mais avec un magnifique soleil.
Arrêt à Gallician où l'on peut faire du bruit et de la poussière sans gêner personne : ponçage, polissage, vidange, ... Le travail ne manque pas.
Un "coucou" de Josée et Robert du bateau "Vauban". Il sont venus nous saluer à Saint Gilles et nous souhaiter une bonne remontée.
Frère, Belle Soeur et Christophe embarquent pour quelques jours. Nous voilà avec un jeune barreur pour la remontée du Rhône.
Le 21 mars, nous sommes prêts à remonter le Rhône.

PS / Pour les amateurs de bon vin, un blog à aller visiter avant de déguster...
De véritables artisans de la vigne. Hé oui, ça existe encore.
"le vin de mes amis"

dimanche 6 avril 2008

Du vent, du vent, toujours du vent...





La navigation est tranquille sur le canal au mois de mars. La navigation se fait à la demande et les éclusiers nous attendent à chaque écluse.
Hé oui, cela arrive même au plus expérimentés de se mettre en vrac dans une écluse. Il faut dire que ce jour là, il y avait de la houle sur le canal! C'est pas courant mais ça arrive. Il y avait du vent violent.
Après le vent, nous avons eu la grêle, puis du vent, beaucoup de vent, puis de la pluie, et de nouveau du vent, un peu de soleil aussi mais toujours du vent. Nous n'avons pas eu très chaud pour la première partie de notre voyage.
Pas de port ouvert. La saison n'est pas encore commencée même si le canal est ouvert.
Enfin, nous arrivons à Carcassonne, de l'eau et de l'électricité, nous pouvons nous poser quelques jours et en profiter pour monter le chauffage au gasoil qui était à bord mais pa
s encore installé. Nous allons pouvoir quitter les chaussettes et le bonnet de nuit.
Navigation agréable malgré tout. Le temps se maintient.
Arrêt forcé dans une écluse. Le bief suivant est vide. Nous allons devoir attendre le remplissage de cette immense baignoire avant de continuer notre parcours.

Quelques écluses plus tard, nous sommes amarrés dans l'écluse mais les portes ne veulent pas se fermer. Nous faisons le tour de l'écluse avec l'éclusier. C'est du sabotage de Ragondins! Les fils de commande de la porte sont grignotés.
Ce sont les aléas de la navigation de printemps. Pas encore assez de passage.
Nous voilà arrivés sur l'étang de Thau. Nous voilà dans l'eau salée même si nous ne sommes pas en mer.
Le vent est toujours bien présent et un troupeau de moutons nous accompagnent pour la traversée. Elle sera un peu agitée. Mais pas de problèmes, le bateau supporte bien ces quelques vaguetettes.

Départ à l'arrache... Direction : Les Chti's.


Castelsarrasin, le 29 février 2008, à 14 heures comme prévu : passage de la première écluse. C'est la première d'un long périple qui nous conduira à Dunkerque en juin si tout va bien. Retour prévu à Castelsarrasin le 15 novembre 2008.
Le ciel n'est pas avec nous, il ne pleut pas mais il fait froid et les nuages bien gris.
Nous voilà en direction de Toulouse.